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- Communiqué de presse -
L'Union démocratique bretonne se félicite d'avoir soutenu la fusion de l'hôpital de Carhaix avec le CHRU de Brest
En juin 2008, le Conseil régional de Bretagne, le Pays du COB et le Comité de défense de l'hôpital de Carhaix gagnaient devant le Tribunal administratif contre Antoine Perrin et sa décision de fermeture administrative des services maternité, chirurgie et anesthésie de l'hôpital de Carhaix. Le Conseil régional de Bretagne, en décidant et en finançant les études et contre expertises aux projets de l'ARH, sauvait l'hôpital de la fermeture administrative.
Par Mona Bras pour UDB le 11/12/09 21:34

En juin 2008, le Conseil régional de Bretagne, le Pays du COB (Centre Ouest Bretagne) et le Comité de défense de l'hôpital de Carhaix gagnaient devant le Tribunal administratif contre Antoine Perrin et sa décision de fermeture administrative des services maternité, chirurgie et anesthésie de l'hôpital de Carhaix. Le Conseil régional de Bretagne, en décidant et en finançant les études et contre expertises aux projets de l'ARH, sauvait l'hôpital de la fermeture administrative.

Après une lutte exemplaire activement soutenue par certains partis politiques et une mobilisation populaire constante de dizaines de milliers de personnes, une population entière voulait encore croire dans les principes républicains de justice et d'équité, dans les principes républicains d'égalité d'accès à tous, en tous lieux du territoires aux services publics dont un des plus importants est celui de l'accès aux soins hospitaliers de qualité et de proximité. Cependant, tout n'était pas gagné. La fermeture sanitaire restait encore possible et sans recours cette fois-ci.

Sans la volonté du Conseil régional de Bretagne et des élus du Pays de Carhaix qui ont financé les études de santé du territoire, sans la volonté du Comité de défense, de l'Association des usagers de l'hôpital, des personnels hospitaliers, du CA de l'hôpital qui par vote choisissaient la fusion comme seule stratégie  à même de sauver l'Hôpital de Carhaix, sans ces volontés concordantes, l'hôpital de Carhaix ne serait aujourd'hui qu'un simple dispensaire spécialisé en « bobologie » et gérontologie.

Grâce à la fusion, n'en déplaise à ceux qui s'y opposaient, l'hôpital de Carhaix peut aujourd'hui conjuguer 2 objectifs : qualité des soins et proximité.

L'UDB se réjouit que le Projet de santé de territoire et le Projet médical d'établissement unique (Carhaix + Brest) permettent non seulement le maintien des activités maternité chirurgie et anesthésie, mais ouvrent et développent de nouveaux services hospitaliers et de santé de proximité et de qualité à la population. Consultations en ophtalmologie, renfort de nouveaux gynécologues, tableaux de garde des médecins complet 24 h / 24 et 7 j / 7, création d'un service de soins de suite et de réadaptation.

L'UDB rejoint l'ambition du Professeur Fenoll (président de la Commission Médicale d'Etablissement du CHU) : « si nous réussissons, nous aurons réalisé ce que personne n'a encore fait. Nous aurons créé une communauté hospitalière de territoire avant l'heure».

L'UDB se réjouit du maintien des six cents emplois existants sur le site de l'hôpital de Carhaix et du niveau professionnel et qualitatif des personnels et des soins : il n'y a plus de raison pour refuser de venir accoucher ou se faire opérer à Carhaix.

L'UDB se réjouit de la décision du Conseil régional de Bretagne d'allouer un budget de 54.000€ destiné à financer en partenariat avec le CHRU de Brest des actions de formation pour professionnaliser et améliorer encore plus accueil et soins à l'hôpital de Carhaix.

L'UDB demande que les personnes poursuivies devant les tribunaux pour avoir défendu leur hôpital de proximité soient relaxées. Il ne faut pas criminaliser les revendications sociales. La paix sociale ne peut être gagnée que par le respect des personnes et des territoires.

Le regroupement du CHRU de Brest et l'hôpital de Carhaix, devenu depuis la fusion la plus petite antenne de CHRU de France, démontre que fusion et coopération ont sauvé l'offre de soins hospitaliers et que ce dispositif devrait favoriser l'installation de médecins, sécurisés par la présence et l'efficacité d'un hôpital de proximité. Face à l'échéance de 2012, il reste deux ans pour qu'ensemble nous prouvions la pertinence du choix du territoire de santé de l'ouest de la Bretagne.


Pour l'Union démocratique bretonne, la porte-parole Mona Bras

(voir le site) pour consulter le communiqué sur le site web de l'UDB :

(voir le site) pour télécharger le communiqué au format pdf :

udbcontact [at] udb-bzh.net pour réagir.

Cet article a fait l'objet de 1414 lectures.
Vos 4 commentaires
Philippe Beuzit Le Mardi 31 août 2010 23:27
A la lecture du communiqué de presse intitulé,
"L'union démocratique bretonne se félicite d'avoir soutenu la fusion de l'hôpital de Carhaix avec le CHRU de Brest."
qui est en fait un tissu de banalités soporifique sur la proximité, la qualité, professionnaliser et améliorer…. (Comme si avant la fusion les soignants étaient des amateurs) et d'autosatisfaction d'avoir gagné le pari (risqué) de la fusion sans garantie, en travaillant humblement, dans l'ombre, avec les acteurs les plus raisonnables, aimables et bien pensant, (pendant que d'autres, utopistes, s'agitaient bruyamment en réclamant la garantie du maintient des services, comme préalable à la fusion avec le CHU)
Je commençais à m'assoupir quand une phrase a retenu mon attention
"Grâce à la fusion, n'en déplaise à ceux qui s'y opposaient, l'hôpital de Carhaix peut aujourd'hui conjuguer 2 objectifs : qualité des soins et proximité"
Au milieu de propos insipides cette phrase agresse volontairement et de façon totalement injustifiée l'ensemble des camarades qui ont exigé jusqu'au bout la garantie du maintient des services, comme préalable à la fusion avec le CHU, en insinuant que cette issue positive pourrait leur déplaire.
Le maintient des services de chirurgie et d'obstétrique, est la victoire collective des gens du Poher, dont nous nous réjouissons tous, et il n'y a absolument pas lieu aujourd'hui de chercher à humilier les défenseurs qui avaient la plus grande exigence pour l'avenir de leur hôpital…
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Gérard Alle Le Mardi 31 août 2010 23:27
Comme prévu, la manipulation finit par apparaître au grand jour. Après avoir fait croire qu'il avait gagné le combat pour le maintien de l'hôpital (photos triomphales en Une des journaux), Troadec, maire de Carhaix, a bien dû se résoudre à laisser agir les gens qui défendaient la fusion et qu'il qualifiait de traîtres. Car les mêmes journaux révélaient peu de temps après, qu'il n'avait rien gagné du tout, à part une bonne couverture médiatique dans la perspective, à l'époque, des élections sénatoriales. Espérons que l'UDB, qui avait naïvement enrôlé Troadec sur sa liste aux dernières élections régionales, en tire enfin toutes les conséquences.
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Prigent Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
La stigmatisation du Maire de Carhaix, Christian Troadec dans l'affaire de l'Hopital laisse à penser qu'il a failli, à cause de son intransigeance provoquer la disparition pure et simple de cet établissement, c'était le statu-quo ou rien ! D'ailleurs que vient faire cet épisode mouvementé de l'Histoire de Carhaix en ce moment ! La campagne des régionales aurait-elle commencée entre l'UDB et ses alliès de gauche et le Maire C.Troadec déclaré en dissidence à cause de son mouvement de gauche "Nous te ferons Bretagne" qui s'allie avec le Parti Breton pour les régionales. Le Breton lambda a l'impression que le Poher, c'est la Corse avec ses guerre de clan...sans les morts pour l'instant. D'un coté, un Maire très entreprenant, élu par 66% de la population, de l'autre, la "gauche officielle" avec ses "parrains" genre Ferrand et un site internet local animé par une égérie féroce qui "bouffe du Troadec" tous les jours. On est où là ! Et les intérèts communs de la Bretagne dans tout çà ! L'UDB, imitant ses alliès, sombrerait-il dans la politique politicienne ? Pourquoi, l'UDB ne laisse t'elle pas à ses alliès des partis nationaux, plutôt jacobins, le soin de s'attaquer à Mr Troadec qui, si je ne m'abuse, prétend défendre la Bretagne tout comme elle. Cette "stratégie" est complètement incompréhensible pour un breton de base, fusse t'il de droite !
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matthieu guillemot Le Mardi 31 août 2010 23:27
Lors du conflit autour de la fermeture des services de chirurgie et maternité de l'hôpital de Carhaix le combat était loin d'être gagné d'avance. La population, les syndicats et deux formations politiques se sont investies pleinement pour inverser le cour des choses. Pour imposer à un état jacobin la réouverture des services de proximités condamnés. Les deux formations politique étaient à l'époque la LCR et l'UDB Kreiz Breizh. Il est aussi très important de rappeler que sans cette lutte, aujourd'hui, il n'y aurait ni chirurgie, ni maternité, ni fusion. Nous le devons en autre aux personnes qui défilent aujourd'hui devant les tribunaux coupables d'avoir défendus le droit de naitre, de se soigner et de vivre au pays. La justice leurs à donné raison le 25 juin 2008 par la décision du tribunal administratif de Rennes jugeant la fermeture des services illégales. Après avoir arraché cette victoire, toutes les forces vives de cette lutte exemplaire ont eu à se prononcer sur l'avenir à donner désormais à l'hôpital de Carhaix. Et une fois de plus, l'unanimité à vu le jour au sein des formations militantes : Maire de Carhaix, CGT Hôpital, CFDT Hôpital, Comité de vigilance, UDB Kreiz Breizh et LCR se sont positionnés contre une fusion sans garanties. Mona Bras porte parole de l'UDB, comme d'ailleurs les représentants du PS ont étés invisibles durant un combat indispensable à quelconque avenir d'un hôpital en centre Bretagne. Par contre, une fois cette étape indispensable achevée tous les monarques de la gauche libérale arrivent avec toutes les solutions. Le jacobinisme tant décrié par l'UDB est pourtant de mise lorsqu'il s'agit de grignoter un poste aux cotés de Monsieur Le Drian. Une Bretagne jacobine lorsque les militants du Kreiz breizh se battent, arrachent la victoire et doivent après subir le choix de la direction toute puissante de Rennes et de son attachement à demeurer éternellement la caravane du PS. Pas un mot de soutient dans votre communiqué en faveur des interpellés dont un membre de l'UDB Kreiz Breizh, la honte.
A l'intention de Madame Mona Bras, ce combat aurait put être être le votre si vous aviez dénié vous y investir pleinement. Cela n'a pas été le cas. Aujourd'hui j'espère que vos trahisons de compromissions envers vos militants Kreizh Breizh vous permettront de figurer sur la photo du conseil régional car c'est la seule chose que vous aurez gagné.
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