Les six militants de la réunification interpellés à la suite de leurs actions de désobéissance civile ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis, 100 heures de Travaux d'Intérêt Général et près de 30 000 euros de réparations à verser à la région et à la SNCF, parties civiles dans le dossier. Ce verdict qui suit à la lettre les réquisitions du procureur est complètement disproportionné par rapport aux faits qui étaient reprochés à ces militants. Face à des actions de désobéissance civiles légitimes au regard de l'attitude de la région artificielle des Pays de la Loire face à la culture bretonne de Loire-Atlantique, la justice a choisi la voie de la répression y compris par les moyens financiers.
Ce jugement est rendu alors qu’il n'y a eu aucune expertise pour déterminer les coûts de nettoyage de la peinture. Pire, dans le cas de la SNCF, il s'agirait du montant de la contravention pour dégradation du matériel roulant, et non d'une estimation du préjudice. Notons également la plaisanterie de mauvais goût de l'avocat de la région PDL qui nous explique que les contribuables n'ont pas à payer le coût des réparations. Ces mêmes contribuables de Loire-Atlantique sont pourtant obligés de financer au quotidien la communication délirante d’une région pays de Loire qui nie leur identité. Jacques Auxiette s'est-il pour autant retrouvé devant un tribunal ?
A l'heure où des responsables politiques de tout bord tentent d'empêcher la réunification de la Bretagne, en allant jusqu'à faire pression sur les membres du comité Balladur chargé de réfléchir à la question, ce verdict vient rappeler que la Réunification de la Bretagne est loin d'être acquise. Plus que jamais, il faut continuer à militer en faveur de cette demande légitime et démocratique, et cesser de soutenir les élus qui s'y opposent.
Nous réaffirmons notre totale solidarité avec les six militants de la réunification, qui ont, en toute logique, décidé de faire appel de cette décision inique, injuste et déplacée.
Naoned e Breizh ! Pays de la Loire, va te faire voir !
Pour les Jeunes Bretons / Evit ar Vretoned Yaouank,
Hervé Bossard,
06 27 58 66 27,
Lorient, le 6 mars 2009