Le Conseil Régional de la Bretagne Administrative envisage d'endetter les Bretons sur plusieurs générations pour financer son projet de Ligne à Grande Vitesse entre Le Mans (plus précisément Connéré) et Rennes comme le précise l'avis du Conseil Economique et Social de la Bretagne Administrative du 13 octobre 2008.
Un financement déconnecté de la réalité économique :
Rappelons qu'un financement doit être lié à la durée d'amortissement économique (réel) et ceci afin qu'au terme de la période d'utilisation des investissements il soit possible de procéder à leur remplacement.
En matière ferroviaire, la durée d'amortissement moyenne est de l'ordre de 25 ans et est décomposée selon le type d'équipement (cf document).
Un financement qui sera préjudiciable et injuste
Le choix d'endetter le Bretons sur plusieurs générations handicapera la Bretagne à long terme. Les Bretons devront continuer à payer pour des équipements devenus obsolètes alors qu'il leur faudra investir dans de nouveaux équipements.
Pour le Parti Breton, il est dangereux de faire porter le poids de nos dépenses aux générations futures.
Le marketing ne doit pas remplacer la démocratie
Le budget marketing de la mise à grande vitesse de la ligne Le Mans- Rennes, sera, semble-t-il, largement doté aux frais des Bretons.
Le Conseil Régional de la Bretagne Administrative adopte un comportement politique qui consiste à prendre une décision aussi importante (rappelons que le projet arrêté est à l'opposé du projet initial) sans consulter les Bretons et à faire « passer la pilule » par un budget marketing au frais des bretons.
Ce projet est hasardeux tant du point de vue stratégique, technique que financier, réduira les marges de manœuvre de la Bretagne alors qu'il est nécessaire d'en préserver pour préparer la sortie de crise; de plus, son intérêt économique pour la Bretagne n'est guère prouvé.
Pour le Parti Breton ces engagements doivent être posés démocratiquement aux Bretons.
pour le Parti Breton, le président, Gérard Olliéric
document
Matériel roulant: 12 à 29 ans
Immeubles de maintenance: 25 ans
Gares et installations: 20 ans
Améliorations de l'infrastructure: 5 à 40 ans
Améliorations locatives: 5 à 20 ans
Machinerie et équipement: 4 à 15 ans
Systèmes informatiques: 3 à 7 ans
Autres actifs: 3 à 10 ans