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- Communiqué de presse -
L'aéroport Notre-Dame des Landes : un projet mort-né
L'aéroport Notre-Dame des Landes : un projet mort-né. Le 25 février dernier, la compagnie Air France a présenté au comité central d'entreprise un document interne «Perspectives d'activité de la direction des escales France» dans lequel est mentionnée la fermeture de lignes intérieures. La concurrence du TGV et les contraintes environnementales conduisent inexorablement à l'abandon pur et simple de l'exploitation de lignes aériennes domestiques.
Par Jean Yves Quiguer pour Mouvement fédéraliste de Bretagne le 7/03/08 11:19

Le 25 février dernier, la Compagnie Air France a présenté au comité central d'entreprise un document interne « Perspectives d'activité de la direction des escales France » (DEF) dans lequel est mentionnée la fermeture de lignes intérieures. La concurrence du TGV et les contraintes environnementales conduisent inexorablement à l'abandon pur et simple de l'exploitation de lignes aériennes domestiques.

Le document porte sur la période 2008-2018

Le programme d'été 2008, qui démarrera le 31 mars, prévoit la fermeture d'Orly-Rennes, d'Orly-Lyon et d'Orly-Avignon (à fin août), ainsi que la suppression de deux fréquences quotidiennes sur Orly-Marseille.

Strasbourg pourrait ainsi perdre sa liaison sur Orly à l'horizon 2015-2016, de même que Bordeaux, dont le trafic fondrait de 40 % dès 2013. Toulouse pourrait voir le nombre de ses navettes divisé par deux, avec un trafic en baisse de 30 % dès 2013. Le trafic entre Paris et Marseille, Montpellier et Toulon devrait également reculer d'au moins 20 %. A l'horizon 2017, seule Nice - et évidemment la Corse - échapperait ainsi à l'effet TGV. L'analyse des parts de marché Train-Avion est éloquente. Le TGV capte 92 % des parts de marché du trajet Paris-Lyon, 68 % de Paris-Bordeaux, 71 % de Paris-Marseille. Il n'y a plus de vols à destination de Bruxelles. Le TGV capte 100 % des parts de marché. A ce jour, le train a déjà conquis 91 % des parts de marché sur le trajet Paris-Nantes. Ite missa est…..

Soyons suffisamment vigilants pour que l'ego démesuré des politiques n'aille pas à l'encontre des évidences économiques et qu'il ne conduise pas à un gâchis de dépenses publiques pour satisfaire un prestige illusoire.

Le 7 mars 2008

Jean-Yves QUIGUER

Président du Mouvement Fédéraliste de Bretagne

Voir aussi sur le même sujet :
Le Mouvement Fédéraliste de Bretagne plaide et milite pour l'adoption d'une architecture fédérale en Bretagne, en France et en Europe. Membre de l'Union des Mouvements Fédéralistes (UMF), il défend le concept de fédéralisme contractuel dans le cadre des institutions et celui du fédéralisme intégral dans le cadre de la société. LE MFB n'adhère pas à l'idée d'une fédération d'états-nations qui n'est qu'une forme de confédération conduisant aux mêmes échecs que l'actuel état-nation dont nous allons prochainement porter le deuil. C'est ce qui justifie un fédéralisme inspiré de la doctrine contractualiste en opposition avec la doctrine étatiste. Ce qui est bon pour le tout, l'est aussi pour les parties. Il ne saurait exister de fédéralisme européen sans un fédéralisme local, d
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