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- Chronique -
Se réaproprier l'histoire de Bretagne
Il est temps que les Bretons réapprennent leur histoire et surtout assument la richesse de cet héritage !
Par Jacques Morvan pour JM le 24/02/20 9:58

Nous les Bretons, continentaux et insulaires, sommes les premiers responsables de ne pas défendre notre histoire.

Cette incapacité est d'autant plus développée que les Bretons ont joué un rôle majeur dans le développement de l'Europe culturelle, politique et surtout religieuse... un contraste avec notre influence actuelle, sans évoquer notre statut de nation colonisée sous-tutelle.

Statères vénètes en or

On retrouve cette incapacité à nous affirmer également dans le fait où la plupart de nos saints et personnages historiques sont présentés comme ''Gallois" comme si le mot ''Breton'' ne pouvait se dire... Pourtant à cette époque, la notion, le terme de Gallois n'était pas compris des insulaires, alors que le terme Breton ou Briton dans sa forme insulaire, lui, était bien compris, comme toujours de nos jours.

Pour en revenir à l'Empire Romain versus les nations Européennes historiques dont les Bretons sont l'une des rares à avoir traversé les temps:

Rome n'était en rien plus ''moderne'' ou ''techniquement avancée'' par rapport aux Celtes

Si Rome a réussi à envahir la Gaule et la Bretagne (l'île), c'est principalement par l’existence de routes : les fameuses voies prétendument romaines, et de villes ''oppidum'' . Non, les Celtes ne vivaient pas comme des sauvages dans les bois.... D'ailleurs la Germanie ne fut pas conquise pour cette même raison... il n'y avait ni routes ni villes mais des bois.

Financier : les Celtes disposaient de monnaies frappées (argent et or). D'ailleurs il me semble que certaines nations celtiques de Gaule avaient aligné le poids de leur monnaie sur la monnaie romaine pour faciliter la conversion et les affaires commerciales. Les échanges commerciaux étaient énorme entre les Celtes et Rome, avant que César ne détruise tout cela...

L'industrie celtique était en avance sur les Romains. En effet, les Celtes disposaient de nombreuses mines, notamment d'étain, raison première de l'attaque de César, mais aussi dans l'agroalimentaire avec le Garum, une sauce de poissons qui coûtait un mois de salaire le litre (on peut toujours voir une fabrique à Douarnenez) et le sel, un produit rare et cher à l'époque.

Sur le plan militaire, la tenue celte ne ressemblait en rien à celle vue dans nos livres d'histoire : un braillard combattant torse nu... Le soldat celte était souvent équipé de cotte de maille, une invention des Celtes.

Les épées était en fer damassé, succession de couches dures et tendres pour réaliser des armes longues, souples et tranchantes à la manière des Katana japonais mille an après. Les Romains avaient une épée courte et ce n'est qu'à la fin de l'empire que l'armée romaine adoptera l'épée bretonne (spatha) dont la plus célèbre est Excalibur (l'épée d'Arthur). Les variantes ultimes seront utilisés par les Vikings 800 ans plus tard. L'origine celte/bretonne de ces épées est une information rare à trouver, sauf sur de rares sites internet de passionnés européens ou américains.

Le casque celte disposait de caches oreille mobiles... alors que celui de soldat romain n'en disposait pas initialement.

En clair, le soldat celte/breton ressemblait à l'image d’Épinal du... soldat romain...sauf que c'est le soldat romain qui copia le soldat celte/breton et non l'inverse.

Et pour finir sur ce volet militaire, le fameux arc anglais longbow du célèbre Robin des Bois est en fait un arc traditionnel breton malheureusement souvent qualifié de gallois.

Sur le plan religieux, les Bretons actuels ignorent totalement que l'Europe du nord chrétienne est surtout un fait celte (irlandais et bretons)... dont les moines (spécificités celtiques) vont christianiser toute cette Europe (Gaule, Belgique, Germanie) pendant que Rome se perdait en lutte de pouvoir interne.

D'ailleurs, la présence de cloches sur les églises est une tradition provenant des moines celtes qui rassemblaient les populations avec de petites cloches portables dont certaines sont encore visible à Landeveneg. Aujourd'hui toutes les églises du monde dispose d'une cloche.

Cette particularité chrétienne articulée autour des Abbayes et d'Ermites formeront l'Eglise celtique, qui n'est nullement romaine, à l'égale des Chrétiens Coptes, Syriaques, Géorgiens, Arméniens. Les Bretons seront obligés d'adhérer à l'église Romaine qu'au 9ème siècle pour éviter les massacres de nos populations par les Francs en mission de christianisation pour le compte de Rome. C'est grâce à l'église celtique que les Bretons d'aujourd'hui connaissent encore des pratiques datant de l'ancienne religion : les pardons, pour la plus célèbre.

Rome a néanmoins apporté aux Bretons un savoir faire administratif et une certaine organisation militaire en particulier sur les aspects logistiques. Les Bretons continentaux dont nous sommes les héritiers bénéficierons à la fois des savoirs faire Bretons/Celtiques et des apports romains, le meilleur des 2 mondes.

Il est temps que les Bretons réapprennent leur histoire et surtout assument la richesse de cet héritage !

Cet article a fait l'objet de 1572 lectures.
Jacques est un chroniqueur indépendant
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Vos 9 commentaires
Jorj Treger Le Lundi 24 février 2020 11:26
Certain bretons sont responsable pas tous.
Moi même je m’intéresse à ma propre histoire celle de mes origines l'Histoire Nationale Bretonne.
M’étant trouvé à en parler je me suis fait bien engueuler par les membres d'une certaine frange de notre emsav car selon eux l'histoire qui doit être apprise est l'histoire du petit peuple et non pas celle des rois et des batailles.
Ce a quoi j'ai répondu qu'en tant que généalogiste je me suis depuis longtemps intéressé à l'histoire locale et de mes ancêtres paysans et pecheurs pour la plupart.
Ce a quoi il m'a été répondu que la genealogie est un truc de droite et que de toute façon tout est faux car les femmes étaient violées par les nobles.
Ce a quoi j'ai répondu que si les femmes étaient violées par les nobles j'ai bien fait de m’intéresser à l'histoire des grands hommes et des plus petits car ils sont tous mes ancêtres et que même si je doute des viols de masse un jour grâce à la genetique on saura tout.
Et la j'ai donc déclenché chez ces étranges nationalistes bretons une crise de colère et m'insultant d’être de droite d’être un fasciste et donc un traitre à la Bretagne et les traitres ont s'en débarrasse.
Je n'ai insulté ni agressé personne que ce soit verbalement ou physiquement, j'ai simplement parlé d'histoire.
Voila ou est le problème de la Bretagne et des Bretons.
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Jack Le Guen Le Lundi 24 février 2020 11:33
Je ferais remarquer que la Bretagne, alors Armorique est le seul territoire de l'empire romain à ne pas avoir été envahi par les Barbares. A part quelques incursions des Alains et des Saxons, puis au IX siècle une invasion des Vikings mais qui ne restèrent que 20ans, nous sommes à la fois les seuls héritiers directs des Celtes sur le continent et les seuls héritiers directs de l'empire romain.
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Mickaël Cohuet Le Lundi 24 février 2020 12:16
@ Jorj Treger,
Merci pour ce témoignage, tellement représentatif du lavage de cerveau qu'ont subit les Bretons. La gauchisation du mouvement breton est une catastrophe qui empêche notre résilience en tant que nation. Ce terme n'est d'ailleurs jamais prononcé (!) par les pseudo indépendantistes / autonomistes de gauche car tabou. En revanche, ces derniers sont toujours prompts à se déclarer solidaires des nationalistes écossais, catalans (du sud) ou que sais-je... Donc je compatis.
@Jack Le Guen,
Merci pour votre très intéressante remarque !
Quant-à-moi, je me permets de partager ces trois citations :
« (...) Cultiver notre « mémoire », la transmettre vivante à nos enfants, méditer aussi sur les épreuves que l’histoire nous a imposées, tel est le préalable à toute renaissance. (...) »
Dominique Venner (1935-2013), essayiste, journaliste, militant politique français.
« Si tu veux marcher vers le futur, retourne toujours à tes racines. »
Nicolas Machiavel (1469-1527), penseur humaniste italien de la Renaissance.
« L’homme de l’avenir sera celui qui aura la plus longue mémoire. »
Frédéric Nietzsche (1844-1900), philologue, philosophe, poète, pianiste et compositeur allemand.
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Brocélbreizh Le Lundi 24 février 2020 20:00
Connaître notre histoire permet de donner un sens concret à l'apprentissage de notre langue.
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Yannig Coraud Le Mardi 25 février 2020 12:18
Les articles de Jacques Morvan m'apportent toujours de nouvelles connaissances et j'en suis heureux.
Citoyen européen de nationalité bretonne je suis de plus en plus francophobe ...
Voyageant plusieurs mois par an, particulièrement en Asie, il comprennent que la France et sa culture qui devait marquer le Monde, ce n'est plus l'avenir .
La langue anglaise est devenue le vecteur de communication en Europe et dans le Monde, le français à l'instar de notre langue le breton, une langue "régionale" (comme disent les français avec une dose de mépris) .
Comment des bretons peuvent encore faire confiance à la république bananière ?
Spi 'meus e vefe un dazont e Breizh ...
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Lucien Le Mahre Le Mardi 25 février 2020 12:24
Pour que la Bretagne puisse se sortir d'affaire, il faut "a minima" :
1 - la réunification
2 - une autonomie interne de notre temps, nous permettant de reprendre nos affaires en main : les exemples foisonnent du Québec à la Catalogne, de l'Ecosse à la Bavière, de la Wallonie à l'Euskadi.
3 - l'enseignement obligatoire de : a/ nos langues vernaculaires (breton et gallo)
b/ notre Histoire et de nos arts ...
C'est dire que l'Histoire est bien un sujet capital !
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Benjamin Franckaert Le Mardi 10 mars 2020 10:49
D'accord avec vous sur le fond (la nécessite de connaître son histoire) mais pas sur la forme, du moins pas sur toute la ligne :
* l'industrie du garum en baie de Douarnenez remonte à la période gallo-romaine, pas à la période gauloise - le garum est un condiment d'origine méditerranéenne
* les Romains ont en effet repris une grande partie de l'équipement militaire gaulois à leur avantage, cependant ils connaissaient les casques dotés de paragnathides (couvre-joues) bien avant la guerre des Gaules, casques attiques par exemple d'un modèle de casque grec, casques de type Montefortino utilisé pendant les guerres puniques, etc. Le casque type du légionnaire césarien est le modèle Coolus, également utilisé par les Gaulois. Ces derniers vont cependant inspirer les casques romains de type 'Imperial Gallic' en usage aux Ier-IIe siècles, clairement repris de modèles gaulois. L'épée longue n'était pas que l'apanage des Celtes mais également très usitée par les Germains, qui semblent avoir inspiré la spatha antique tardive. Les épées gauloises étaient feuilletées mais pas à proprement parler en damas, cette technique consistant à torsader des barres de fer et d'acier et là aussi d'origine germanique
* le longbow est lui aussi d'origine germanique, on en connaît des exemples dans le dépôt de Nydam (Allemagne du nord) ou dans une tombe mérovingienne à Oberflacht. Le recours important aux archers chez les Bretons du Pays de Galles est mentionné à partir du XIIe siècle (Giraud de Cambrie) et une enluminure du XIIIe siècle montre un archer gallois équipé d'un arc court. L'adoption de l'arc long se développa surtout au XIVe siècle.
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Jacques Le Mercredi 11 mars 2020 18:03
@ Benjamin Franckaert
Merci pour vos précisions... mais comme toujours, dans l'histoire il faut nuancer car très rares sont les peuples ayant développé des techniques sans que leurs voisins directs n'en aient une certaine connaissance.
Or ce qui est pointé par cet article, c'est que la ''vérité'' qui nous a été enseigné à l'école selon laquelle les Romains étaient la ''civilisation'' face à des celtes ''arriérés''... est dans les très grandes ligne une réécriture majeure de l'histoire.
Parler d'époque "gauloise'' est tout à fait discutable, le mot venant de Jules César... Le 19ème siècle a beaucoup œuvré à nous simplifier la notion des nations celtes de l'époque, souvant pour justifier la géopolitiques de ce même siècle.
Le ''garum'' était produit un peu partout. Là ou il y avait du poisson...
Les celtes commerçaient énormément avec les romains avant l'invasion... (les spécialités des uns n'étaient pas ignorés des autres...)
On pourrait faire un parallèle ''Garum romain'' et ''Ketchum américain'', mais à condition de se rappeler que ce ne sont pas les Américains qui ont inventé la sauce tomate... Dans cette logique, il ne serait pas faux de penser que Douarnenez n'est pas devenu l'un des principaux centre de production de l'empire du jour au lendemain à partir du néant.
La production et la réalisation d'équipement militaire, d'hier comme d'aujourd'hui, est une affaire internationale... Aujourd'hui, il n'y a pas que les USA à produire des AR-15 et les russes à produire des AK.... (d'ailleurs l'armée française vient de s'équiper d'une version d'AR-15 reconnue comme étant une arme allemande... et non un fusil américain et pourtant...)
L’antériorité celtique des épées longues damassées est largement démontré. Si les celtes ont eu une réputation de forgerons d'exception, cela devait provenir d'un savoir faire reconnu. Les germains n'obtiendrons cette renommée que bien plus tard. Mais celtes et germains ne s'ignoraient pas... c'est le moins qu'on puisse dire...
A ma connaissance, ce type d'épée à pratiquement disparues en ''Gaule'' suite à l’invasion, pour se conformer au standard militaire romain. Ce serait l'introduction tardive et massives des bretons, notamment dans la cavalerie, qui par les officiers viendra à réintroduire ces armes au sein des légions. De plus, et c'est souvent ignoré, à la fin de l'empire romain, les germains étaient très nombreux aux seins des légions... Ces Germains étaient donc parfaitement au goût du jour en terme d'armement (j'ai donné l'exemple du très moderne fusil allemand qui équipe l'armée française mais qui n'est qu'un fusil américain... Il faut savoir que le fusil Famas abandonnée par l'armée française a fait souche Croatie et surtout en Asie dans des productions relookées et modernisées.... ainsi va la vie...).
Le terme ''damassé'' est relativement impropre bien qu'étant le qualificatif dans la langue française, car il provient d'un usage métallurgique importé de Damas à l'époque des croisades. Personnellement, je préfère le terme anglais ''welding patern''... C'est tout à fait exacte que les épées celtiques étaient principales feuilletés, exactement comme les Katanas japonais. Sauf erreur le torsadé avait essentiellement une fonction esthétique, il est bien plus tardif. Mais jusqu'à présent j'ai toujours entendu évoque le terme ''damas'' quelques soit la technique, sachant que ce terme est par nature impropre. Quoi qu'il en soit les épées celtiques/bretonnes étaient réalisé en succession de fer doux et dur, pour obtenir des épées longues et tranchantes. Ce qui n'était pas la règle chez les romains, et cette technique vivra 1000 ans en Europe et un peu plus en Asie.
Le longbow germanique. C'est la première fois que j'entends parler de germanité pour cette arme... Dans ce cas, elles n'auraient jamais du être une surprise pour les troupes anglo-saxonnes (originaire justement du nord de l'Allemagne).
Quoi qu'il en soit, les Bretons continentaux ont principalement défait les Francs par des mouvements de cavaleries et des tirs de flèches face à des troupes d'infanterie équipées pour le corps à corps. La cavalerie étant la spécialité bretonne aux seins des légions, il est raisonnable d'imaginer que les arcs n'ont pas été inventés pour contrer les troupes franques.
Ceci dit, l'arc long est très ancien... Celui d'Ötzi (-5000 ans) était réalisé en If, mesurait 180cm pour un archer de seulement 160cm... En gros, c'était un longbow. La particularité du longbow, c'est d'être un arc techniquement très simple, on pourrait dire archaïque... Et pourtant oui au XIVème siècle, il était l'une des armes les plus redoutés...
En résumée, la paternité/maternité d'une invention est un sport très subtil... et souvent faux.
Mais le but ici était de démontrer que des inventions, qui aujourd'hui sont souvent attribuées aux romains/germains etc... étaient déjà connues et largement utilisées par les Bretons à une époque où les ''civilisés de nos livres d'histoire'' étaient très surpris de les découvrir.
Le fait d'être Breton ne doit pas être une raison pour être historiquement plus exigeant (au point souvent de nous exclure de l'histoire) que des prétendues ''vérités'' enseignées dans nos écoles...
L'histoire ne peut être comprise que s'il existe un certain équilibre entre les différentes versions...
Or à l'heure d'aujourd'hui, le moins qu'on puisse dire, c'est que les enfants bretons font face à un très grand déséquilibre de la présentation de l'histoire pour espérer qu'un jour ces enfants parviennent à comprendre un minimum de l'histoire de leur peuple/nation.
Cordialement,
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Daniel Le Mercredi 1 décembre 2021 16:33
OK l'histoire est trafiqué. Mais à quoi bon diviser les français aujourd'hui. César en envahissant la gaule trouve les belges au nord de la Seine,les Celtes au centre, les Aquitains celtibères au sud ouest. La Provence et la Nabonaise est occupée par par les ligures et ibéres. L' Armorique S'étend de la Manche À L'Aquitaine. Ces régions commerçantes sont forcément visitées par les peuples maritimes. De plus la Loire Atlantique à été occupée par des saxons et même des vikings plus tard La politique de l'empire romain a déplacé de nombreux peuples et à fini par conquérir la gaule grâce aux auxiliaires de cavalerie germanique. Ce que l'on peut dire des armoricains c'est que ce sont des très bons marins. Ce n'est qu'après l'installation des alains puis des bretons insulaires que les bretons ont eu une bonne cavalerie. De plus les francs les bretons les Goths se sont alliés pour vaincre Attila. Après 451 les royaumes bretons s'étendaient jusqu'à Orléans. De plus étant donné que les princes se marient entre eux que peut on dire de leur nationalité.Les francs sont connus pour être frère des bretons. Les peuples divergent par leur langue leurs coutumes. Les rois tuent frères oncles et neveux pour agrandir leur richesse et leur puissance. Que l'on soit breton normand burgonde ou parisis,le peuple travaille et le roi ramasse les impôts.
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