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- Chronique -
Une nouvelle étude génétique montre que la Bretagne a un héritage différent
Sur la carte le cluster breton en rose est clairement identifié avec la zone historique du duché de Bretagne . On voit aussi une surprenante excroissance dans la Mayenne et un essaimage vers l'est jusqu'à Paris.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 26/07/19 11:18

Les études génétiques permettent de mieux identifier certaines prédispositions à des maladies héréditaires. Elles aident aussi les historiens à évaluer l'importance de migrations historiques dans des zones géographiques jusqu'alors restées floues.

Une revue de biologie vient de publier une étude globale de l'héritage génétique en France, un travail réalisé en collaboration étroite entre deux équipes universitaires, l'une à Brest (UMR 1078 Inserm-UBO) sous la direction du Dr. Aude Saint Pierre, et l'autre, l'équipe du Dr. Christian Dina à l'Institut du Thorax à Nantes. Cette étude est importante puisque c'est la première qui dresse une carte génétique de la France.

The genetic map of France publié dans la revue biologique BIORXIV : Reproduction autorisée pour ABP.

L'étude a identifié six groupes dans l'hexagone. Ils correspondent à la fois à des zones géographiques relativement clairement délimitées ou à des régions qui ont souvent eu une histoire différente comme pour la Bretagne, ou curieusement, à des zones linguistiques comme pour l'Occitanie. L'étude a porté sur 2184 individus selon des méthodes scientifiques rigoureuses. Les variations du génome étudiées sont basées sur le Single-nucleotide polymorphism ou SNP. L'unité territoriale de l'étude est le département, chaque département est doté d'un diagramme circulaire appelé cluster (voir la carte).

Les clusters ont bien sûr plusieurs composantes mais souvent avec une composante dominante. Sur la carte, le cluster breton avec une composante rose unique dominante montre une corrélation avec la zone historique du duché de Bretagne. La composante rose a une surprenante excroissance dans la Mayenne et un essaimage vers l'est jusqu'à Paris. À noter que la Loire-Atlantique est aussi rose que l'Ille-et-Vilaine. Le cluster occitan a une composante jaune dominante unique, le cluster basque-gascon a une composante brune aussi unique.

D'autres études ont montré que le cluster breton avait des haplogroupes ( voir notre article ) que l'on retrouvait aussi en Grande-Bretagne. On attend une étude des SNP à l'échelon européen pour le confirmer.

Modifié le 27/07/2019 06:15

Document PDF The genetic History of France. Source :https://www.biorxiv.org/content/10.1101/712497v1
Voir aussi :
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
[ Voir tous les articles de de Philippe Argouarch]
Vos 27 commentaires
Garic Le Samedi 27 juillet 2019 05:09
Enfin une étude génétique sur la France et ses provinces ! Nous étions terriblement en retard dans ce domaine, alors que nous avons une merveilleuse diversité ethnique. Il ne fait aucun doute que c'est la faute à l'idéologie régnante à Paris pour qui cette question est forcément dangereuse.
Petit détail. Les haplogroupes dont on parle généralement combinent le groupe possédant un même court brin d'ADN présent dans la mitochondrie (ADN-mt, en Bretagne L21) et le groupe possédant la même variante du chromosome sexué mâle (ADN-Y, en Occident R1b). Cela permet de cartographier ceux qui ont les mêmes mères et les mêmes conquérants.
Mais ce n'est pas assez précis, car ce ne sont que nos 2 branches les plus extrêmes (lignée seulement mâle ou femelle) parmi des dizaines, puis des centaines.
Pour avoir un autre niveau de détail, il faut regarder le génome dit 'autosomal', c'est-à-dire les 22 paires de chromosomes non-sexuées. Cela fait mille fois plus de "paires de bases", ce qui ne facilite pas les comparaisons, et bien entendu, augmente le prix de l'étude. Environ 1/3000 de ces paires de bases connaissent des variations entre les hommes, on les appelle en anglais "SNP". Ce sont celles-là que l'étude a prises en compte.
C'est donc une étude vraiment nouvelle. La page 24 propose aussi un arbre phylogénétique très intéressant.
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Léon-Paul Creton Le Samedi 27 juillet 2019 08:22
Dommage que cette étude ne soit pas traduite en Français, pour que l'on puisse en apprécier davantage les détails.
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le modérateur Le Samedi 27 juillet 2019 09:22
@jacques : Vous êtes HS et de plus des chiffres importants ne sont pas sourcés.
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Philippe LR Le Samedi 27 juillet 2019 10:38
Le sujet est intéressant, mais je pense qu'on en est vraiment qu'à un stade embryonnaire. Je suis un peu dubitatif sur la carte affichée issue de cette étude. De quelle couleur figure les populations ayant des origines africaines ??
Franchement en regardant la carte on a l'impression que l'agglo parisienne, c'est comme la Meuse ou la Franche-Comté, alors qu'objectivement la population y est très bigarrée. Comment sont constitués les échantillons de personnes analysés ? Comme un sondage ? Sur combien de personnes ? Il peut y avoir des biais très importants sur ce type de sujet.
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Garic Le Dimanche 28 juillet 2019 00:04
@Philippe LR : les analyses ont été effectuées à partir d'un grand échantillon de l'étude SU.VI.MAX, où on connaissait le département de naissance, et de l'étude "trois cités" (Bordeaux, Dijon, Montpellier) où on connaissait le lieu de naissance. Dans les deux cas il s'agissait de personnes âgées (1960 pour les plus jeunes de SU.VI.MAX). Enfin dans la procédure de Quality Control les auteurs ont retiré les échantillons qui s'écartent trop des médianes, dont naturellement les allochtones. Le but était d'étudier la génétique régionale.
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Philippe LR Le Dimanche 28 juillet 2019 17:34
@ Garic
D'accord, donc c'est plutôt une étude génétique sur la France de 1950 que sur celle d'aujourd'hui. Ce serait intéressant de pouvoir comparer car il y a eu probablement de fortes évolutions en peu de temps. Au vu de la carte, les habitants des Yvelines aurait un patrimoine génétique ayant des caractéristiques "finistériennes" pour un Tiers vers 1950.
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Léon-Paul Creton Le Lundi 29 juillet 2019 09:44
Phillipe LR, entre autres pérégrinations et installations Bretonnes et profondément Britanniques en Gaule et Francie : Saint Ouen (Owen) ; Le Bretonneux, La Bretèche ; Breteuil ; Bretigny ou « Propriété du Breton »(Eure, Oise, Essonne, Côte D’Or) ; Suisse ; L’île de Brétigny (Marne) …
Cherchez donc les noms de villes et de lieux en France et ailleurs (il y en a pas mal), de marais en caps, qui commencent par « Bret » ; et les concernant, sur Wikipédia les indications historiques, archéologiques et toponymiques. Quand leurs auteurs et inventeurs n’essaient pas par des interprétations biscornues de donner un sens autre, ou une origine qu’elles n’ont pas.
Il ne serait alors pas étonnant que vos évolutions « Yves-linesques » soient peut-être étonnées que l’on leur découvre dans leurs chromosomes quelques gènes « keltoïsés », ou de se découvrir une hémochromatose carabinée impensable, autrement que comme cirrhose qu’un buveur d’eau ne pourrait comprendre et accepter facilement.
Voire même qu'il se trouve, tout à coup, affublé d’ un infime ajout en prime, d’un pourcentage d’Ibère, de Néanderthalien, de Dénissovien ! Tout le « package », en plus ou à la place d’une partie de la « main » originelle, pour une « évolution » garantie de leurs descendances!... (^0^)
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Lucien Le Mahre Le Lundi 29 juillet 2019 11:25
Tout en restant prudent, ce genre d'études a bien sûr son intérêt, quoique les véritables changements des sociétés sont en général plus d'ordre culturel, civilisationnel, politique que d'ordre génétique.
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Jorj treger Le Mardi 30 juillet 2019 11:01
Avec 40% de non bretons en Bretagne chiffre donné par un journaliste dont je voudrais connaitre ses sources m’inquiète.
Un ancien article ABP que je ne retrouve plus et que j'aimerais retrouver donnait un chiffre fou de non bretons arrivant en Bretagne dans les 20 ans à venir.
Rajoutons le départ des jeunes bretons, le vieillissement de la population surtout en Basse Bretagne et la nous avons le scenario rêvé des Jacobins...
Alors le changement ne sera pas simplement culturel, civilisationnel, politique mais aussi évidement génétique.
Nous sommes une population autochtone et homogène vieille d'au moins 8000 ans, nous faisons parti des peuples premiers, nous sommes à l’Europe ce que les bushmen sont à l’Afrique par exemple mais nous il faut absolument nous détruire au nom de l'idéologie dominante.
A part ça je suis d’après mes tests à 90% du groupe Celte Atlantique et accepte un petit taux d’étrangers mais seulement ceux qui souhaitent vraiment s'assimiler.
Question: les bretons veulent ils survivre ou disparaitre?
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Didier Lebars Le Mardi 30 juillet 2019 18:46
Il s'agit de reconstituer statistiquement la carte génétique des derniers millénaires pas du 21ième siècle.
Une spécificité génétique ne peut se constinuer que si des gens ne bougent pas pendant des siècles.
On ne trouve aucune trace Viking en Normandie ou Angleterre sud. Par contre suivant les zones on retrouve quelques % du génome Neanderthal en Europe, à une époque ou la Manche était un fleuve.
Je trouve extraordinaire la démonstration que les zones linguisitiques historiques correspondent à des zones ADNs.
Page 14
[Brittany region is also detected as a separate entity in both datasets. This could be explained both by its position at the end of the continent where it forms a peninsula and, by its history since Brittany has been an independent political entity (Kingdom and, later, duchy of Bretagne), with stable borders, for a long time.
However, we observe that Brittany is substantially closer to British Isles population than North of France, in spite of both being equally geographically close. Migration of Britons in what was at the time Armorica (and is now Brittany) may explain this closeness.]
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Philippe LR Le Mardi 30 juillet 2019 20:15
Je crois que la carte montre, hormis le cas de la Bretagne, que ce sont les limites "naturelles" qui ont un impact évident sur la génétique (et dans le cas de la Bretagne, sans doute la péninsularité joue aussi). Cela n'a rien à voir avec des zones linguistiques en fait, d'ailleurs l'occitanie contrairement à la couleur jaune sur la carte, s'étend bien moins au Nord sur le secteur Ouest, et central, et plus au au Nord sur le secteur Est. Il n'y a pas de séparation entre anciennes zones germaniques et romanes non plus.
"quoique les véritables changements des sociétés sont en général plus d'ordre culturel, civilisationnel, politique que d'ordre génétique"
Est-ce la civilisation, la langue qui ont chamboulés l'Amérique ou bien la démographie ?? En plus dans le cas de la Bretagne, il semble bien que la démographie et les migrations aient eu un role majeur dans sa formation
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Lucien Le Mahre Le Mercredi 31 juillet 2019 15:22
A Jorj Treger et Philippe LR
Je comprends vos inquiétudes et je les partage.
Néanmoins ce que je voulais dire, trop brièvement, c'est que des Bretons "génétiques" (si cela se trouve à l'état pur et non sous forme de statistiques) sont en train de devenir massivement des Français non par "grand remplacement" physique mais par imprégnation culturelle française.
Vous pouvez à l'inverse trouver aussi des non-Bretons d'origine qui se bretonnisent par imprégnation et apprentissage linguistique et culturel bretons, les exemples ne manquent pas.
La population bretonne s'est constitué, on le sait, à partir de différents fonds ethniques :
- les constructeurs de mégalithes représentant une population déjà forcément mélangée au cours des temps préhistoriques, sur laquelle vinrent se greffer :
- les Gaulois de la dernière invasion ( les Belges) élite minoritaire qui imposa sa langue, sa culture, sa religion aux autochtones descendants des mégalithiens plus nombreux qu'eux, alors qu'ils étaient eux-mêmes déjà mélangés ethniquement depuis leurs origines du côté de l'Ukraine.
Pourtant ces deux populations finirent par se fondre en une seule qui, au moment de la conquête de César quelques siècles plus tard se considérait comme gauloise, en ayant pour l'essentiel adopté la civilisation, de gré ou de force je ne sais ...
Jusque là, il n'y a de Bretons que chez les homologues des Gaulois, outre Manche.
Leur venue massive sur les terres armoricaines sous-peuplées, avant mais surtout après le départ des Légions, receltisa notre population et fit bientôt de nos Gallo-romains de l'époque des Bretons plus ou moins conformes, mais sur des bases culturelles encore une fois beaucoup plus significatives que les génétiques, éléments toujours difficile à déceler surtout quand les populations sont d'un type proche.
Par la suite, la naissance d'un Etat breton au 9ème siècle fit de tous les habitants du nouveau royaume, quelles que soient leurs origines, des Bretons à part entière et non plus seulement ethniques, mais politiques, comme dans tous les états modernes d'aujourd'hui.
Que nous puissions disposer de dispositifs politiques nous permettant de mener nos affaires à notre convenance, d'enseigner nos langues, notre Histoire et notre culture au sens large et nous serons tous beaucoup plus sereins sur toutes ces questions !
Cordialement
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Jorj treger Le Jeudi 1 août 2019 12:43
Si les chiffres du journaliste et les perspectives migratoires sont le projet d'avenir pour la Bretagne alors bien évidement que oui c'est ce que les français appellent le grand remplacement qui nous pend au nez, moi j’appelle ca le colonialisme c'est vieux comme le monde.
Certains vont parler du métissage heureux ou moitié français moitié breton d'autre disent 'ouai on va devenir minoritaire mais on reste la plus grande minorité'.
Si nous nous projetons dans l'avenir cela veut dire évidement disparition des bretons en tant que peuple, comment peut on le nier?
1900 100% 2050 50% 2100 30% 2200 5%, la messe est dite.
Il en restera peut etre un cour du soir de breton pour quelques cas en mal d'exotisme, c'est encore une fois le projet jacobin qui se réalise.
Les migrations en Bretagne depuis la préhistoire ne représentent que peu de choses et restent infime, elles furent pour le peu qu'elles représentaient vaincu militairement ou assimilés.
Les celtes d’europe centrale? un taux infime si toutefois ils sont arrivé ici, les romains en trouve t'on trace dans les tests adn? Les francs de la poussière d'histoire, les vikings quasi exterminés, les irlandais du 17eme siecles semblent être la plus grosse migration en 1500 ans de notre histoire et ne représentent que peu, ils furent totalement assimilés et oubliés.
Rapide survol de notre histoire pour montrer qu'aujourd'hui le scenario est totalement différent aujourd'hui c'est notre génocide.
Les cartes genetiques sont deja très intéressante et le seront encore plus à l'avenir pour constater que par exemple dans le grand ouest qui s'appelait autrefois Bretagne il y eut un peuple très ancien et homogène à 90% l21 aujourd'hui an 2200 les cartes nous donne 5% l21 grand maximum.
Ou alors on se bat et faisons le nécessaire pour exister demain car je n'ai pas envi de finir comme un Job l'indien dans une réserve, je préfére l’entêtement des Viets.
L'histoire du futur nous dira ils se battirent contre le mondialisme jacobin et survécurent comme leurs ancêtres ou bien fatalistes et trop colonisés ils disparurent, quelle carte voulez vous pour l'an 2200?
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Lucien Le Mahre Le Vendredi 2 août 2019 16:29
@Jorj Treger
Vous vous voulez Breton pur sang comme nos voisins Germains se voulaient Aryens il y a quelques décennies ? Etes-vous sûr de rassembler assez de monde pour vous suivre sur cette pente périlleuse et sans issue ?
Vous vous réclamez de l'esprit de résistance des Vietnamiens contre Français et Américains ? C'est très bien, mais précisez nous alors comment vous comptez vous y prendre !
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Léon-Paul Creton Le Samedi 3 août 2019 09:57
Tiens ça fait un certain temps que je n'ai pas vu attribuer le point "Godwin", ça ne saurait tarder...Encore un petit effort pour qu'il soit net. (;0))
Je peux être raciste et poser les questions comme Jorl treger les pose. Je peux être antiraciste et poser exactement les même questions …pour avoir, par miracle, bien des réponses ou réflexions différentes et plus instructives, plutôt qu’une seule « réflexion » toujours la même, tournée vers La Mecque, c’est-à-dire « orientée » selon la loi , la doctrine, du moment et de la bien-pensance de groupe, grégaire. Enfin l’illusion d’un grand, grossier et faux consensus qui veut faire taire, mais ne résout absolument rien, bien au contraire. Vu les modes de « résolution »utilisés !
Mais au delà du frisson nazi, qu'elle génère chez certains, des prudences verbales, des anathèmes et procès en sorcellerie, sur le « Grand Débat »racial je me suis interrogé : « Pourquoi parmi les antiracistes ou chez des racistes, d’entre lesquels il doit, immanquablement, y avoir une part importante de personnes qui ont un animal de compagnie, il en est qui ne veulent qu’un (ou plusieurs) qui soit seulement de RACE ? Sinon …Rien !
Seraient-ils des « racistes » contrariés ? Et par procuration, projetteraient sur l’animal (inconsciemment ?), manifesteraient des tendances profondes mais pas nettes, rageusement enterrées six pieds sous terre avec une lourde pierre tombale par-dessus… mais qui « renaissent ailleurs ?».
Je regarde pensif « Le Loup », puis alternativement le « caniche toy », et aussi « le chihuahua ».
L’on me dit que les chiens« descendent » du Loup, ou quasiment tous, …
Ces deux-là ont-ils hérité de son intelligence, son organisation sociale, sa détermination, et savent-ils chasser en meutes, même le fameux doberman, ou le mâtin de Naples qui n’a rien d’ensoleillé ? Si pour une rééducation « culturelle », non humaine, si on les replaçait dans un des « clans » de leurs aïeux géniteurs, que se passerait-il ? Chasseraient-ils en meute aussi, ou bien se feraient-ils tout de suite bouffer ?
Les Bretons sont-ils devenus des « chihuahuas » ? Ou des « jackos » du Gabon eux, si prisés, qui répètent si bien ce qu’ils entendent de leur cage, ou enchaînés sur leur barreau. (^0^)
Pour prolonger un peu le dernier commentaire de Jorj treger, je dirais que je suis fier de mon patrimoine génétique cent pour cent européen. Concocté, et mis à jour professionnellement de puis des centaines de milliers d’années, et je ne vois absolument pas pourquoi me mortifier qu’il soit …Moi. Principalement du Noroît de cette vieille Europe ; et fier des quelques pourcentage de néanderthalien et d’ibère qui l’ont intégré et ont apporté sans doute une spécificité à des peuples du continent « euroasiatique ».
On peut justement le penser et pourrait creuser leur importance. Surtout lorsque l’on voit ce qu’un pour cent dans le génome à « créé » de différences entre le bonobo et moi/nous. Mais peut-être que certains estiment que ce n’est pas souhaitable, pour de bonnes raisons, toujours. Il y a peu encore le Néanderthalien, n’était pas miscible avec sa majesté« sapiens »… Par nos savants et sachants qui l’assuraient depuis plus d’un siècle.
Ce patrimoine je trouve qu’il ne m’a pas fait défaut, je ne dirais pas autant de la culture et du culturel « inapproprié », et pratiquement inexistant, à moins que le culturel de certaines catégories sociales tende au vide général, et pour d’autres au trop-plein de superficiel !
Ainsi errent les peuples « agricultivés/aigricultivés », plus quelque doberman bien domestiqués, dans une Europe de plus en plus dirigée et orientée par des chihuahuas et caniches toys, que montent des jackos du Gabon.
L’homme, un Loup pour l’homme ? Qui peut encore croire ça ? Il ne faut pas insulter LE LOUP , mais peut-être réapprendre de lui ce que nous avons oublié pour notre survie. Ou que l’on a étouffé, asphyxié en nous ! D’autres voudraient peut-être dire « civilisé » ?
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Jorj treger Le Samedi 3 août 2019 14:46
Pur?
Je n'ai pas écrit ça, j'ai écrit plus haut: j'accepte un petit taux d’étrangers mais seulement ceux qui souhaitent vraiment s'assimiler.
C'est à dire une immigration positive qui ne mette pas l’existence du peuple breton en danger comme ce qui arrive aujourd'hui c'est à dire la dilution dans le moule mondialiste.
Entre les deux extrêmes il y a tout un panel de possibilité.
L'esprit de résistance est d'abord et avant tout un état d'esprit, deskiñ hor yezh hag hon istor da skouer, et militer sous tout un tas de façon différentes à chacun de faire ce qui lui convient le mieux en fonction de ses capacités.
A partir du moment ou un breton est conscient d’être breton et non pas francais et s'y accroche comme une bernique à un rocher alors l'essentiel est presque la.
Les armes je n'y crois plus avec les clampins du dernier ARB quoique on ne sais jamais avec ce qui se passe aujourd'hui n'importe quoi peut arriver.
Si un jour je vais au Tibet j’espère voir les vrais Tibétains et pas des chinois de partout imitant un folklore.
Bretons, Basques, Tibetains, Palestiniens, kalashs, vive les vrais peuples de la planète terre.
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TY JEAN6 Le Dimanche 4 août 2019 11:22
L'hémochromatose ( excés de fer ) touche plus particulièrement les bretons ainsi que le Pays de Galles et l'Irlande,une mutation issue des peuples celtes ( Ouest-France du 27/5/2019 )
Pure coincidence ou bien une preuve de cousinade celtique ?
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Lucien Le Mahre Le Dimanche 4 août 2019 11:30
@Leon-Paul Creton et @Jorj Treger
Il ne s'agit absolument pas de nier l'apport génétique - relisez ma première intervention - il s'agit de le mettre à sa place, car l'homme a développé au cours des temps une capacité encéphalique exceptionnelle que les animaux n'ont pas (ou beaucoup moins) et qui a considérablement accru chez lui la capacité d'acquis (d'ordre culturel) par rapport à l'inné (d'ordre génétique).
L'homme est fini génétiquement à sa naissance après 9 mois de gestation et les vingt ans qui suivent vont développer son acquis.
Même le 1% du génome qui nous sépare du bonobo n'a été suffisant pour éviter ce qui nous sépare de lui grâce au notre développement de notre troisième cerveau, le conceptuel. Alors s'il vous plait, laissons là le chihuahua et le perroquet du Gabon !
Il s'agit d'autre part d'envisager une Bretagne de type moderne et viable, ce qui ne peut se concevoir que sur des bases civiques et non pas génétiques, ceci sans que LP Creton, qui me connait pourtant depuis longtemps à travers ce blog, ne ramène de façon inamicale mon point de vue à un recours opportuniste au Point Godwin, ce qui ne m'empêchera nullement d'exprimer ma pensée ni ma crainte justifiée par l'Histoire de certaines dérives.
Bien entendu la plupart des Bretons possèdent des bases ethniques où la génétique joue son rôle à l'évidence et que cela subsiste est évidemment à souhaiter, mais si vous comptez constituer un Etat autonome ou indépendant sur ces seules bases, vous construisez un état racial qui ne sera pas reconnu par la communauté internationale, point Godwin ou pas.
Voilà, je n'ai rien d''autre à ajouter sur ce sujet.
Bon dimanche à vous.
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Jorj treger Le Lundi 5 août 2019 17:27
La Bretagne n'est pas une utopie francmaconne et c'est sur son peuple historique et légitime que renaitra un état moderne auquel pourront s'ajouter des étrangers (bretons civiques) s'ils remplissent les critères d’intégration.
Hors de question de reprendre le système jacobin 'tout le monde il est francais' car nous constatons tous à moins d’être aveugle son naufrage.
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Fabien Renaud Le Lundi 19 août 2019 15:42
@ Garic : ADN-mt, en Bretagne L21) et le groupe possédant la même variante du chromosome sexué mâle (ADN-Y, en Occident R1b)> Non, les deux sont des haplogroups Y. L21 n'est pas un ADN mytochondrial mais un Y-DNA. Le L21 majoritaire chez les Bretons est en l'occurrence un sous-groupe de l'haplogroup R1b. Pour schématiser, quatre sous-groupes R1b dominent en Europe de l'Ouest : U106 en Europe germanique, U152 chez les italo-celtes (celtes continentaux de la Tène plus ou moins mélés aux Romains), L21 chez les celtes insulaires et DF 27 en Ibérie et dans le sud-ouest de la France.
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Léon-Paul Creton Le Mardi 20 août 2019 14:12
Des hommes et des e-souris ! Des Hommes, des génomes, des races et des cultures.
Lucien Le Mahre, je vous réponds tardivement, mais je réponds. Il est très compréhensible, au vu de la liberté d’interprétation que les commentaires qu’internet ou toute discussion écrite, laissent aux lecteurs, l’idée que vous considériez que mon commentaire puisse avoir un ton inamical à votre endroit. Effectivement je vous « connais », nous nous connaissons, depuis longtemps et je partage beaucoup de convictions exprimées par vous sur ABP.
Mais je peux vous assurer, très honnêtement, et amicalement, que ce n’est pas le cas. Provocateur sûrement, ironique en général et avec un peu d’humour. Ou du moins ce qui en moi croit que s’en est. Quand je trouve une ou des raisons de le faire, je m’adresse nommément et sans équivoque aux personnes. Ce qui dans le temps n’est pas très fréquent.
Le point « Godwin » (non attribué ;0), c’était anecdotique et uniquement sur la tendance évolutive des échanges. Ni vous, ni d’autres n’étaient visés…
Mais en, ce qui concerne « les grandes dérives », le modèle sautant à l’esprit, ne fait aucun doute pour moi. Et pour la plupart des lecteurs non plus, je pense !
Ce modèle, a tout de même comme reconnu dans son « ADN CULTUREL », (avec d’autres inspirateurs) des métissages plus anciens, idéologiques.
LA Grande Dérive, c’est donc un héritage culturel que tant de pratiques qui ont sans doute finalement infiltré le génome idéolo-biologique. Il parait que le chien Bobtail à qui l’on coupe systématiquement la queue, se reproduit quelques fois sans queue. « Le gène "queue courte" est peut-être à prendre en considération (selon certaines études vétérinaires il serait à "protéger"). »
Transmis par insémination idéologique, apprentissage par l’exemple, dont l’apport politico-économico-technique (Idéologie, organisation et méthodes d’extermination, puis utilisation des « produits dérivés » de/des exterminations ou pragmatisme circonstanciel). Non germaniques (quelques soldat et généraux peut-être en plus des nôtres, pardon desc leurs ?) les campagnes bucoliques dans le « Grantouest » de 1793/1794 des armées de la grande et magnifique Révolution des Danton, Robespierre et consorts, a beaucoup inspiré, LE Modèle en fût, qui n’est pas le premier, ni n’a été le dernier !
Quant au Bonobo… j’ai appris que le « un» pour cent de différence entre les grands singes et nous, nous a permis le langage et bien d’autres évolutions, je me suis dit que le «un à quatre pour cent voire plus» issus de l’Homme de Neandertal encore moins éloignés de nous, que l’Institut Max Planck de Stuttgard en Allemagne a trouvé dans notre génome devait, ou pouvait avoir concouru à une évolution disons, encore plus « substantielle ».
Le scientifique de cet institut, dans cette émission documentaire sans davantage de précisions et d’explications, m’a laissé dubitatif lorsqu’il a déclaré que ces quatre pour cent n’avaient eu « aucune incidence » sur notre évolution. Ce qui me laisse toujours dubitatif et interrogatif !
« Tant qu’il aura des Hommes », en lui et elle, la génétique pèsera ou se manifestera d’une façon ou d’une autre, quels que soient les modes d’organisation des humains, état ou d’état.
Elle, la génétique humaine, a produit des qualités et des défauts, elle en produit et elle en produira, et nous n’avons pour éventuellement en juger au plus justede ses activités , pour une estimation prospective, que les productions technologiques, culturelles, les organisations des civilisations (matérielles), politiques et sociales, noyées dans les imbrications complexes de la biologie et de l’intellect, des instincts et déviances du corps et du mental, de la Matière et de l’Esprit.
Jusqu’à la mise en boîte, en clé USB d"un bagage de données électro-matéro-intellectuelles reconnectables à un transporteur mécanique interchangeable et reconductible à souhait pour une éternité, de bonheur ? Je me demande si la Conscience et l’Esprit pourront être, capturés et mis en conserve dans la même « opération » ? Et branché à la machine à café, de l’entreprise par exemple ? ( ;0)
Ensemble génome avec interface cerveau, plus performants que d’autres ? Ou plutôt plus, que moins, placés dans les conditions équivalentes, d’éducation et environnementales, climatiques, etc ? Si moins, améliorations possibles pour le meilleur d’entre eux s'il est possible, ou se le refuser pour un respect du Hasard (déjà remis en question), contre peut-être la Nécessité , pour aller plus loin, plus haut ? Trop vaste la question !
Ceci mis au point, il se vérifie donc, que rien ne naît de rien ! La poule et/ou l’œuf ? Toujours ? Mais je m’arrête là !
De toute façon, pour moi tous les "états" sont "ratio"' (cf; Petit Robert)
Cordialement
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Jorj treger Le Mardi 20 août 2019 14:39
@ Fabien Renaud, sait on quand les sous groupes se sont séparé et cela correspond il à des evenements historiques ou culturels?
Sait on quel était le sous groupe armoricain avant l'arrivé des bretons?
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Lucien Le Mahre Le Jeudi 29 août 2019 14:28
@Leon-Paul Creton
Sans revenir sur le fond, merci de cette mise au point qui me réconforte quant à vos véritables intentions, car j'ai moi aussi toujours lu vos commentaires avec intérêt, d'où ma réaction.
Le mini-incident est donc clos.
Bien cordialement.
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Yann Landreger Le Lundi 12 juillet 2021 00:20
Toute étude de ce type est utile d'un point de vue médical, et pour la science évidemment plus généralement. Un peu comme les cartes de distribution des groupes sanguins ... je pense que la discussion devrait rester au niveau scientifique. Je ne suis pas surpris par cette étude, ayant fait un test Adn, et de plus cela correspond à ma carte de donneur de moëlle (convoqué 4 fois mais jamais prélevé). Tiens, en voilà une utilisation intéressante de cette étude !
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thierry kerneur Le Jeudi 10 mars 2022 21:45
bien que cela date un petit peut ,
personnellement je suis du Morbihan je remonte pour la quasi-totalité 75%, de mes ancêtres Bretons , au alentours de 1550- le reste est d'Aquitaine .
mon Haplogroupe paternel quand a lui est un haplogroupe relativement ancien , un des premiers en Europe le I2a , mais je me rattache a la branche I2a issu du I-M284 peut être vieux de 10000 ans , un des premier a avoir mis les pieds dans les iles Britanniques ( a pied sec) Doggerland !!!! , je découle de celui ci via la période mégalithique aussi bien d'Irlande , d'Écosse et de Grande Bretagne qui sont très souvent des Haplogroupe I2a , le L1195 , le L1193 entre autre , tous dans ma lignée paternel laquelle ce termine avec mon terminale le I-BY203449 , peut être qu'il a suivit les migrants Britons ou il serait arrivé un peut avant ou plus tardivement en époque Anglo-Normande ??? vu qu'il y a un haplogroupe qui découle du miens le I-BY202495 qui ce trouve au état unis , mais venant lui même du Dévon a l'origine !!!!-
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De Le Breton Tregorois à thierry kerneurLe Dimanche 12 février 2023 18:42
I2a es tu également d'origine scandinave comme moi ? ( voir mon commentaire plus bas) . je ne sais pas quel origine préhistorique parternel j'ai , comme l'as tu déterminé ?
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Le Breton Tregorois Le Dimanche 12 février 2023 14:52
Salut,
Je suis breton originaire du Trégor avec mes ancètres étant tous du trégor.
Je suis remonté dans mon arbre généalogique jusqu'à 1600 voir 1400 pour certaines branches.
La plupart du temps mes ancètres ont des noms bretons.
Même les nom "français" sont liés avec le Trégor.
Le résultat sur myheritage : 51% Breton/Irlandais , 25% Scandinave ??? , 17% ibère, 6% Baltique.
Je ne sais pas si ces tests sont fiables mais je suis rassuré dêtre en majorité breton :).
C'est cohérent.
Bizarre la partie scandinave /baltique ???
Bien sur je me sens 100% Breton :) !!
Thierry kerneur as tu des origines scandinaves également ? Peut être clea peut expliquer ton I2a ?
Les ibères c'est pas eux les constructeurs de mégalithes ?
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