Autrement dit : les électeurs bretons n'ont pas leur mot à dire quant au droit de la Bretagne à être entière ! De plus, sans vergogne, Macron est venue nous le dire chez nous… À l'aise, il nous le discoure en toute autorité et sans perspective de consultation du peuple breton !
Et l'on accepte ça ? Cette démocratie à la macronnienne en peau de chagrin !
Les applaudissements des élus se sont quand même éteints à ce moment-là ! C'est le moins, tout de même !
Paris coupe et tranche en toute tranquillité dans l'étoffe si précieuse de la démocratie et du droit à la différence… Et rien, ou presque, ne se passe.
Silence dans les rangs !
“Les Bretons européens”… qu'il a caressés dans le bon sens du poil et dont il vient – déjà – quêter les suffrages pour l'élection européenne qui s'approche, apprécieront, espérons-le, à sa juste valeur le peu d'espace démocratique qui leur est laissé par notre roi-président !
Ce “voyage” comme tant d'autres incursions du pouvoir parisien en Bretagne, laisse planer dans son sillage un goût amer de “passez votre chemin, il n'y a rien à voir… Paris a décidé et décidera pour vous”.
Car les petits déjeuners républicains ont des goûts rances de promesses déjà non tenues avant que d'être faites.
À preuve la voie centrale à nouveau re-servie : la dernière proposition en date, pour cette route - commencée en 1968 et toujours pas finie - fut faite par Jean-Marc Ayrault, premier ministre, lors de la révolte des Bonnets Rouges ! C'était en 2013 !
Depuis, l'eau a coulé sous les ponts. Un autre président de la république est sorti des urnes… parisien une fois de plus… qui condescend à visiter ses terres auxquelles il n'entend rien…
Passez bonnes gens, y a rien à voir… si ce n'est des “selfies” pour une bonne communication !