Communiqué de presse
La Librairie Penn da Benn de Kemperle recevra le Brestois Erwan Le Saëc, illustrateur, pour ses dédicaces de la bande dessinée dans sa version française ainsi que dans sa version en langue bretonne, samedi 5 novembre de 10 h à 12 h 30.
La version en breton est publiée en 1.000 exemplaires. On la doit au jeune Jérémy Costiou (1).
Librairie Penn da Benn
37 place Saint Michel
29300 Kemperle
02 98 39 13 04 et penndabenn [at] wanadoo.fr
Ce roman graphique de 140 planches, sorti le vendredi 7 octobre 2016, retrace la tragique affaire du Bugaled Breizh ( « Enfants de Bretagne » ), tristement célèbre chalutier du Sud-Finistère...
15 janvier 2004, 12 h 25. Manche Ouest, au large du Cap Lizard en Cornouailles britannique. Le chalutier Bugaled Breizh coule. En 37 secondes.
Douze ans après le naufrage, les circonstances et les émotions autour de ce drame subsistent. Cette histoire est encore inachevée...
Le scénario a été écrit par Pascal Bresson ( voir notre article )
Lire l’interview de Pascal Bresson sur le site internet du Pays Malouin :
http://www.lepaysmalouin.fr/2016/10/07/bande-dessinee-un-malouin-relance-le-debat-sur-le-naufrage-tragique-du/
Lire l’interview de Pascal Bresson sur le site de bigouden.tv :
http://www.bigouden.tv/Actualites-4294-__Bugaled_Breizh,_37_secondes..html du 6 juin 2016.
Extrait :
Cette parution est un événement littéraire à venir tant il fait revivre, avec un réalisme saisissant et un ton percutant, les premiers mois de cette tragédie qui a touché de plein fouet des familles, le monde maritime et le pays bigouden.
C'est l'occasion d'un entretien avec le scénariste, un homme passionné par son sujet, Pascal Bresson, un Breton d'adoption qui vit depuis plusieurs années à Saint-Malo, moult fois primé pour ses oeuvres (albums BD ou livres pour la jeunesse).
Une exposition des planches de Bugaled Breizh, 37 secondes a eu lieu à Saint-Malo durant le 36e Festival Quai des Bulles : Cunningham's Bar, La Droguerie de Marine, La Droguerie d'en face et Thélem Assurances, ce week-end : http://www.quaidesbulles.com/ du festival de bd.
Et : http://www.bretagne-actuelle.com/bugaled-breizh-37-secondes-sang-d-encre-/livres/bd/1393-1-30 de Bretagne actuelle.
Bugaled Breizh sur ABP : à taper dans le moteur de recherche, 117 réponses dont plus de la moitié en anglais, émanant de la Celtic League et ( voir notre article ) du 29 juillet 2011 à Nantes.
Bugaled Breizh, 37 secondes, éd. Locus Solus.
Scénario : Pascal Bresson.
Illustrations : Erwan Le Saëc.
Préface de Michel Douce, armateur du Bugaled Breizh. 144 p.
Bugaled Breizh, 37 eilenn, éd. Nadoz Vor embannadurioù.
Traduction en breton de Jérémy Costiou
Scénario : Paskal Bresson.
Illustrations : Erwan Ar Saëg.
Préface de Michel Douce, armateur du Bugaled Breizh. 144 p.
(1) Jérémy Costiou, de Plabennec (29), a fondé à 21 ans sa propre maison d'édition, Nadoz Vor embannadurioù : https://nadozvor.wordpress.com/ des éditions.
Et : https://nadozvor.wordpress.com/2016/10/16/bugaled-breizh-37-eilenn/ des éditions, page du livre en breton : Bugaled Breizh, 37 eilenn.
Et https://www.librairiedialogues.fr/rencontres/5462/ de la librairie Dialogues de Brest, page Jérémy Costiou.
Le site en point.bzh annoncé sur Patrimoines Brestois n° 25 du printemps 2015, avec un entretien de André Hascoët avec Jérémy : http://www.nve.bzh , avec les www et .nve et .bzh est introuvable.
http://docplayer.fr/9409640-Printemps-2015-jeremi-kostiou.html de docplayer.fr.
Pour mieux connaître les nouvelles éditions Nadoz Vor embannadurioù :
Transcription de l'entretien, qui a eu lieu avant la publication de Bugaled Breizh, 37 eilenn :
Page 6.
Jérémi Kostioù est responsable d'une jeune maison d'édition généraliste en breton et en français : Nadoz-Vor Embannaduriou. La ligne éditoriale se veut "originale, exigeante et militante". L'action du nouvel album : Avel reter (Vent d'Est), sorti le 29 mars 2015 à l'occasion du Festival BD Loperhet en ébullition, se déroule gare de Brest.
Pouvez-vous présenter votre prochain album : Avel reter ?
Cet album, publié en breton, est l'oeuvre de Briac [Briac Queillé, pseudo : Briac ( voir notre article )... , qui a dernièrement dessiné La nuit Mac Orlan aux éditions Sixto.
C'est l'histoire d'Henri Fautras, universitaire à Paris, qui profite d’une conférence en 1966 pour revoir la ville de Brest, où il n’était pas revenu depuis l’enterrement de ses grands-parents tués durant un bombardement pendant la Seconde guerre mondiale. En se retrouvant devant cette gare si différente de celle qu’il avait connue, il se souvient de ce jour de mars 1935...
L'histoire s'accompagne d'un dossier historique composé de deux parties.
La première, que j’ai écrite, évoque la "période brestoise" de l'un des personnages principaux, qui a beaucoup fait parler de lui dans le Brest des années 1930...
Quant à la seconde, écrite par Fabien Lostec, doctorant en histoire contemporaine à l'Université de Rennes2, elle évoque l'historique de la gare de Brest des origines aux années 1960.
Pourquoi avoir placé la gare au coeur de cette histoire ?
À vrai dire, c'est un peu le fruit du hasard. Briac cherchait de quoi s'inspirer afin d'écrire une histoire en lien avec le train en Bretagne. Dans le cadre de ses recherches, il est tombé sur une affaire "politico-médiatique" qui défraya la chronique dans les années 30 et dont le principal protagoniste devient un des personnages centraux de la bande dessinée. Le scénario se déroule entièrement dans la gare de Brest, le Brest des années 1930 et 1960.
Cette gare présente-t-elle un intérêt romanesque ou symbolique particulier ?
Oui, car selon Pierre Mac Orlan : "Si l'on débarque un matin, au petit jour, dans la gare de Brest, on constate que c'est bien une gare de fin de terre européenne, une gare d'extrémité un peu mortifiée, une gare qui donne accès à toutes les choses qui n'ont plus rien à voir avec la terre...".
Quant à moi, en tant qu'amoureux de l'architecture Art déco, je ne peux que me réjouir qu'on ait pu conserver ce bâtiment malgré les dégâts occasionnés par la guerre.
Quel est le lien de votre société d'édition avec Brest ?
Que ce soit Brest la blanche, Brest la grise ou Brest rouge, Brest a une belle histoire qui mérite d'être mieux mise en valeur. Éditer des livres ayant pour cadre cette ville est un moyen pour moi de lui rendre hommage et surtout de lui rendre la place qu'elle mérite. C’est ce qu'ont réussi à faire Briac avec Avel Reter (Vent d'est) ou encore Kris et Davodeau avec Un den zo marvet (Un homme est mort), une de nos publications en breton.
André Hascoët et Jérémi Kostioù.