Quelle est longue la route qui mène à la reconnaissance de nos droits fondamentaux et au respect auquel notre langue et ses locuteurs ont droit… Le récent refus par les assurances MAAF d'un chèque libellé en breton le démontre encore une fois. Ai'ta ! soutien Brendan, qui s'est vu refuser son chèque et demande vivement des excuses suite à cette lettre, qui pour nous s'assimile à de la discrimination. Dans un courrier adressé à l'entreprise, Ai'ta ! exige de la MAAF qu'elle accepte désormais, sans réserve, tous les chèques en langue bretonne. A savoir, Brendan a renvoyé le même chèque en demandant des excuses.
Malheureusement, cette affaire nous montre encore un fois que la pratique de notre langue en dehors de la sphère privée est bien compliquée. Nos droits humains, celui de l'usage de notre langue entre autres, ne sont toujours pas reconnus ici en Bretagne. Ai'ta ! rappelle avec force, une nouvelle fois, que l'officialisation de la langue bretonne est indispensable à sa survie mais aussi à la reconquête de son usage dans la sphère publique.