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Le <i>Kruzenshtern</i>. Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Le Kruzenshtern. Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Au port. Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Au port. Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Sur les quais. Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Sur les quais. Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Concert. Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Concert. Photo François Van Malleghem ; pixsail.com .
Nuit au port. Photo Jacques Vapillon ; pixsail.com .
Nuit au port. Photo Jacques Vapillon ; pixsail.com .
L'aéroplane. Photo Jacques Vapillon ; pixsail.com .
L'aéroplane. Photo Jacques Vapillon ; pixsail.com .
- Communiqué de presse -
Premier bilan positif pour les fêtes maritimes de Douarnenez
Le premier bilan des fêtes maritimes de Douarnenez est positif. «Douarnenez a retrouvé l'esprit des fêtes de 1986 et 1988. 2008 est une vraie réussite » se félicite le président des fêtes Jean-Michel Le Boulanger. 1200 bateaux et 100 000 visiteurs sur quatre jours, nous avons atteint et même dépassé nos pronostics
Claire Poirier pour Rivacom le 20/07/08 11:52

C'est à 19 h 20 que le Kruzenshtern est sorti, remorqué par le Buffle, et a franchi les passes du port du Rosmeur. Coups de sirènes, applaudissements du public, le roi de la fête s'est promis de revenir à Douarnenez d'ici peu... La fête n'est pas finie.

Le premier bilan est positif. Demain, les marins vont reprendre la mer et les Douarnenistes vont retrouver le rythme de la vie entre soi… Mais avant le clap de fin, la dernière journée a vibré au rythme d'un hommage rendu à une grande dame de la mer : la photographe Anita Conti.

«Douarnenez a retrouvé l'esprit des fêtes de 1986 et 1988. Si l'édition 2006 avait été moins satisfaisante, 2008 est une vraie réussite » se félicite le président des fêtes Jean-Michel Le Boulanger. «Les premières estimations tablent sur 1200 bateaux et 100 000 visiteurs sur quatre jours, nous avons atteint et même dépassé nos pronostics. Cependant nous ne devons pas nous laisser aller. Nous avons deux fragilités, la météo et des contraintes budgétaires liées à notre statut d'association ; mais cette année nous avons réussi notre fête ».

Une réussite sur l'eau et sur les quais puisque la programmation culturelle a été, cette année, particulièrement innovante. «Le spectacle de vendredi soir avec l'aéroplane est l'exemple parfait de ce que nous voulons faire, ce fut un grand moment de cette édition. La fête idéale est centrée sur le port, ce port qui est comme un écrin. On ne veut pas faire des spectacles au cours desquels les spectateurs tournent le dos à la mer mais au contraire faire du port un lieu de spectacle ».

Forts de cet enthousiasme, les organisateurs ont donné rendez-vous au public pour 2010.


Hommage à Anita Conti

Anita Conti était à l'honneur aujourd'hui à Douarnenez. On connait, par l'intermédiaire de sa biographie, ses talents de photographe, de cinéaste, d'océanographe, ses navigations hauturières à partir de 1935, son témoignage sur les pollutions des mers…
Joël Tanneau, patron du chalutier, l'Anita Conti , venu spécialement de Saint-Guénolé, en témoigne. Tout commence par une lecture. « Mon père avait lu un de ses livres et il avait été émerveillé par son courage. Elle partait pour des campagnes de deux mois dans des conditions beaucoup plus difficiles qu'aujourd'hui, il n'y avait aucun confort, pas d'eau courante, pas de nourriture adaptée. Ils naviguaient sur des ponts découverts, n'étaient jamais à l'abri, recevaient des paquets de mer en permanence. Cette femme, c'était vraiment quelqu'un. » Naturellement, le père de Joël Tanneau décide de baptiser son chalutier du nom de l'aventurière. « C'était un chalutier de 18 mètres, mis à l'eau en 1961. Quand elle l'a appris, elle a fait le déplacement jusqu'à Saint-Guénolé ». Une rencontre qui préfigure une relation au long cours. « Après, on a gardé quelques contacts avec cette dame, tous les ans, elle nous écrivait une petite carte ».


Anne Criscuolo part en campagne

Aujourd'hui la grande dame les a quittés, mais sur l'Anita Conti et le Coppélia, le deuxième chalutier du quartier du Guilvinec à poste pour les fêtes maritimes, une autre photographe a pris le relai. Anne Criscuolo s'est prise de passion pour le métier de marin-pêcheur et a navigué sur ces deux bateaux. Une partie du travail rapporté de ses campagnes à leur bord, est exposée depuis le début du festival en vis-à-vis de celui d'Anita Conti et c'est par son intermédiaire que les deux chalutiers ont fait le déplacement et proposé aux visiteurs des sorties en mer. « Hier, ils sont sortis avec des femmes de marins-pêcheurs qui n'avaient jamais mis les pieds sur un chalutier ! » À plusieurs reprises, Anne a accompagné les marins pour des campagnes de pêche au large, parfois en plein hiver dans des conditions difficiles. Pour autant elle veut y retourner, afin de continuer de témoigner…

Ce soir pour le dernier débat du café des gens de mer, l'hommage à Anita Conti s'est fait en présence d'Anne Criscuolo, de Joël Tanneau, du journaliste Roger Cougot et de Soizig Le Hennanff membre de l'association “Cap sur Anita Conti”.


Concert Miossec, Squiban and Co

Hier soir, le concert qui réunissait Manu Lanhuel, Miossec, Jacques Pellen, Simon Marie et Didier Squiban a fait quai comble. Le port de Rosmeur était noir de monde lors de ce concert événement, au cours duquel les artistes ont chanté des textes de Georges Perros. À plusieurs reprises pendant le concert, des enregistrements du poète ont donné la réplique aux textes chantés.


Fin de clap

Ce soir, les bateaux vont passer leur dernière nuit dans le port avant de prendre la mer. Une dernière soirée à haute densité festive conclue par un feu d'artifice.


Retour sur les trois bateaux présents de la Marine Nationale et sur leur histoire

  • Cotre Mutin

    Commandé aux chantiers Florimond Guignardeau des Sables-d'Olonne le 10 novembre 1926, pour remplacer les deux cotres de l'école de pilotage, Mutin et Railleur, de trop petite capacité de logement, ce navire-école, cotre à gréement aurique, semblable aux thoniers des Sables d'Olonne, fut lançé le 19 mars 1927 et recetté le 10 juin. Il sert, jusqu'en 1939 à la formation des "pilotes de la Flotte" à l'École de pilotage de Saint-Servan.
    En 1940, il s'échappe vers Plymouth. Jusqu'en 1942, sous pavillon britannique, il participe à des missions de d'espionnage et de convoyage, où il transborde des hommes venus de France. Puis, il est envoyé durant l'année 1942 en Méditerranée, où il va y effectuer diverses missions de renseignements, principalement sur les côtes du Liban.
    À la fin des hostilités, de retour en France en 1946, il retrouve l'École de pilotage. Le 1er novembre 1964, à la fermeture de l'École de Pilotage, il est affecté à l'École de Manœuvre, pour remplacer un autre cotre, le Dolphin, ex Simone Marcelle, acheté par la Marine en 1954 et condamné le 24 février 1964. En 1968, le groupe Richelieu disparaît et l'État Major l'affecte au groupe des écoles du Poulmic, unité à laquelle il appartient toujours au coté des goélettes Étoile et Belle Poule. Ses missions principales sont l'instruction au profit des élèves de l'école navale et la représentation. Toutes catégories confondues, il est actuellement le plus vieux bâtiment de la Marine française en service. Le Mutin a pour île marraine l'île d'Yeu.

  • Goélette Belle Poule

    Construite à Fécamp, aux Chantiers de Normandie, la goélette Belle Poule a été lancée le 8 février 1932. Indissociable de l'Étoile, ces deux goélettes à huniers sont d'uniques répliques des goélettes morutières de Paimpol, qui, jusqu'en 1935, faisaient la pêche à la morue sur les bancs d'Islande.
    Les deux bâtiments ont rejoint les Forces Françaises Libres à Portsmouth durant la seconde guerre mondiale. Ceci explique l'honneur qui leur est donné d'arborer le pavillon tricolore frappé de la Croix de Lorraine.
    Ces goélettes sont des voiliers-école appartenant à l'École navale. Elles sont affectées, depuis leur lancement, à la formation des élèves-officiers par le biais de "croisières" dans l'Atlantique ou la Manche, voire la mer Baltique ou la Méditerranée. Seuls les aménagements intérieurs ont été modifiés pour l'hébergement de l'équipage, des élèves en instruction et pour l'installation du compartiment des machines. La Belle Poule a pour ville marraine Pauillac, depuis le 13 mai 1978. Lors de précédentes escales, le bâtiment a vu défiler de nombreuses personnalités, comédiens et têtes couronnées dont Juan Carlos, le roi d'Espagne.

  • Yawl La Grande Hermine

    Commandé par le chanteur André Baugé (1893-1966) et construit par le chantier Fidèle de Marseille, ce voilier est mis sur cale en 1931 et lancé le 4 juillet 1932, sous le nom de La Route est Belle. Le nom est alors inspiré d'une chanson du répertoire du chanteur. Son premier changement de nom intervient en 1957 à l'occasion de sa vente. Son nouveau propriétaire le rebaptise Ménestrel, pour peu de temps, car il est à nouveau vendu en 1959 à l'École nationale de la Marine Marchande de Saint-Malo, et est rebaptisé La Grande Hermine, du nom de plusieurs navires de Jacques Cartier.
    Acheté en 1963 par la Marine nationale, ce voilier est depuis basé à Brest. Utilisé, dans un premier temps, par les élèves officiers de réserve et les apprentis gabiers du groupe Richelieu, le voilier est ensuite rattaché au centre d'instruction navale.
    Le 1er juin 2000, La Grande Hermine a rejoint les goélettes Étoile et Belle Poule, et le cotre Mutin, sous la tutelle de l'École Navale, où elle sert à la formation des élèves du Groupe des écoles du Poulmic. La mission principale de La Grande Hermine est l'instruction à la manœuvre des voiles et la navigation. Les élèves y découvrent l'apprentissage de la mer et du vocabulaire maritime traditionnel.


    (voir le site) général de la fête Dz2008.
    (voir le site) des pages "En direct heure par heure" avec photos.

    Voir aussi :
    Cet article a fait l'objet de 1383 lectures.
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