Le Tribunal Administratif de Rennes vient de rendre un jugement dans lequel il rejette les arguments des deux parties opposées au sujet de la maternité porcine industrielle de Trébrivan : les opposants à ce projet et les porteurs du projet.
Pendant ce temps là, la construction des bâtiments va bon train.
L'UDB est fermement opposée à ce projet pour des raisons environnementales et sociales. La démonstration est faite depuis le jugement du Tribunal Administratif confirmé en Cour d'Appel, et depuis le "rapport confidentiel" du préfet Fargeas, que l'élevage intensif hors sol est le principal responsable de la pollution des eaux en nitrates et phosphates. La démonstration est faite que la concentration et l'augmentation de la production animale, loin de créer des emplois, en supprime. Les chiffres de l'INSEE disent qu'entre 1998 et 2008 la production porcine a augmenté de plus de 795.410 porcs en Bretagne par rapport à la période 1989-1998, et que cela c'est fait au prix de la disparition de la moitié des producteurs de porcs.
Aujourd'hui, la colère des producteurs qui affrontent des difficultés économiques structurelles depuis plusieurs années, cette colère exprime la situation critique dans laquelle la surproduction chronique et la production à perte les ont mis.
La Bretagne qui exporte se fait au prix d'une casse sociale et environnementale inacceptable. Le projet de maternité porcine de Trébrivan est insoutenable économiquement, socialement et environnementalement.
L'UDB soutient l'association "Sous le vent, les pieds sur terre" et appelle à venir nombreux au giga-fest-deiz organisé le dimanche 17 octobre à Trébrivan.
Pour l'Union démocratique bretonne,la porte-parole Mona Bras