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Plan d’implantation. C’est la version en long qui a été choisie  le terrain étant disponible. Entre des plantations de vignes. La zone “Hélicos” vit s’en poser 5 qui débarquèrent – le temps du passage de la course – des <i>VIP</i>. Les Bretons étaient gro
Plan d’implantation. C’est la version en long qui a été choisie le terrain étant disponible. Entre des plantations de vignes. La zone “Hélicos” vit s’en poser 5 qui débarquèrent – le temps du passage de la course – des VIP. Les Bretons étaient gro
Revenons à la fresque le matin. À 10 h 30 le H et le Z sont placés.
Revenons à la fresque le matin. À 10 h 30 le H et le Z sont placés.
Une partie de l'équipe fignole le H.
Une partie de l'équipe fignole le H.
Le “égale” se positionne à 10 h 45.
Le “égale” se positionne à 10 h 45.
À 11 h le “égale” est fini. Court temps de pause pour l’équipe.
À 11 h le “égale” est fini. Court temps de pause pour l’équipe.
Les coins c'est délicat. La terre – très sèche – est dure.
Les coins c'est délicat. La terre – très sèche – est dure.
Calage de fortune anti brise en attendant mieux.
Calage de fortune anti brise en attendant mieux.
Denis et les ingrédients : piquet de tente  marteau et ficelle.
Denis et les ingrédients : piquet de tente marteau et ficelle.
La gendarmerie arrive à 11 h 20.
La gendarmerie arrive à 11 h 20.
Vérification des banderoles à 11 h 45. La fresque est au fond.
Vérification des banderoles à 11 h 45. La fresque est au fond.
Retournons au carrefour de la Croix Jean But (12 h 48).
Retournons au carrefour de la Croix Jean But (12 h 48).
En attendant la caravane (13 h).
En attendant la caravane (13 h).
Idem.
Idem.
En attendant la caravane (13 h 06).
En attendant la caravane (13 h 06).
Idem.
Idem.
Plan rapproché. Sur une remorque agricole : <i>Bienvenue en Bretagne</i>. Le <i>Gwenn ha Du</i> a une bande blanche de plus écrite <i>Bro Naoned</i>...
Plan rapproché. Sur une remorque agricole : Bienvenue en Bretagne. Le Gwenn ha Du a une bande blanche de plus écrite Bro Naoned...
Deux militantes bretonnes. Le parapluie <i>Gwenn ha Du</i> a ceci de bien : il fait aussi ombrelle.
Deux militantes bretonnes. Le parapluie Gwenn ha Du a ceci de bien : il fait aussi ombrelle.
En face le drapeau du Pays de Retz.
En face le drapeau du Pays de Retz.
Les voitures publicitaires font souvent une pause devant les banderoles bretonnes et la discussion s'engage parfois.
Les voitures publicitaires font souvent une pause devant les banderoles bretonnes et la discussion s'engage parfois.
14 h 27 les hélicos VIP se sont posés.
14 h 27 les hélicos VIP se sont posés.
14 h 43 les échappés.
14 h 43 les échappés.
14 h 51 le peloton.
14 h 51 le peloton.
L’hélicoptère de France 2 et France 3 a fait un deuxième tour au-dessus de la fresque 44 = BZH.
L’hélicoptère de France 2 et France 3 a fait un deuxième tour au-dessus de la fresque 44 = BZH.
La Croix Jambu. Ce calvaire de type breton date de 1885.
La Croix Jambu. Ce calvaire de type breton date de 1885.
Au repliage de la fresque. Le B est particulièrement difficile.
Au repliage de la fresque. Le B est particulièrement difficile.
- Reportage -
Le tour de France est entré en Bretagne et les Bretons l’ont fait savoir !
Mise à jour le 5 en fin d'article À 5 km au sud-est de Saint-Colomban (Loire-Atlantique), première ville bretonne traversée pas le Tour, au croisement de la D70 et D 178, au Crucifix Jambu, dès 10 heures
Par Maryvonne Cadiou pour ABP le 4/07/11 18:58

Exactement à 5 km au sud-est de Saint-Colomban (Loire-Atlantique), première ville bretonne traversée pas le Tour, au croisement de la D70 et D 178, à la Croix Jambu (de 1885), dès 10 heures, une équipe de 20 personnes de Bretagne Réunie a développé – en long dans un champ et avec évidemment l’accord du propriétaire – les éléments noirs 44 = BZH de la fresque humaine de Nantes du 28 février 2010. Bretagne Réunie a constaté avec plaisir que, pour leur opération, les agriculteurs ont “joué le jeu” en acceptant de prêter leurs champs.


Le projet s’était ébauché même avant le 18 juin. Rapidement mis en place par le Comité Local Pays de Retz est, Herbauges – piloté par Rafa – aidé des têtes disponibles jointes par courriels, il était arrêté le 28. Ils en reparlèrent devant la préfecture de Nantes le 30 et beaucoup promirent de venir. Ils furent environ une quarantaine sur place.

« On est drôlement plus efficaces pour des actions comme ça depuis Internet... » raconte Michel, la cheville ouvrière de l’entreprise. « Et pas par téléphone ? » « Oui, aussi » dit Michel, « mais allez donc montrer un plan au téléphone ! ». Il s’agissait du plan d’implantation de la fresque.

Montage terminé à 11 h 30. Posée au sol, arrimée avec piquets de tente, ficelles et épingles à linge contre le vent, une légère brise bienvenue sous le soleil, ils l’abandonnent pour déjeuner, qui de son pique nique, qui d’une crêpe (la Crêpe à Loulou, des Sorinières au sud de Nantes) dont le camion arbore un Gwenn ha Du. À la crêperie, entre deux coups de cidre des Côtes-d’Armor, on discute « c’est dans l’espoir », précisa Hervé, de Bretagne Réunie; « qu’une caméra de télévision la capte, cette fresque. D’ailleurs elle nous resservira... »

Puis, se dirigeant vers le bord de la route au carrefour, attendant la caravane publicitaire, les membres de Bretagne Réunie exposent leurs banderoles en criant chaque fois que possible « Bienvenue en Bretagne » au dessus de leurs banderoles, sous leurs drapeaux de Bretagne et sous un soleil généreux : des Gwenn ha Du, des drapeaux du Pays de Retz et de la Ville de Nantes. D’autres drapeaux se trouvent dans le public, plus bas et plus haut que le carrefour. Cela attire l’oeil des camionnettes publicitaires.

Un camion officiel du Tour, le premier, ralentit, et prétend être en Vendée. Un autre, du journal Aujourd’hui en France dit au micro : « Nous sommes en Vendée, nous arriverons en Bretagne tout à l’heure à Redon ». Hurlements de Bretons. « Oui tiens il y a des Bretons en Vendée ? Vous nous faites une petite danse ? » Puis, devant partir « Comment on dit en patois ? Ah oui kenavo ! ».

Plutôt étonnés de ce fatras d’erreurs, les Bretons ont quand même bien ri.

Dans les camions officiels du Tour suivants, on répéta à qui mieux mieux au micro « Bienvenue en Bretagne ! Oui ! Bonjour les Bretons ! »

Certains sont allés distribuer des tracts au public. La plupart du temps bien reçus « Oui je lirai » ou « Je suis totalement convaincu que nous sommes en Bretagne, vous avez bien fait de venir ». Un autre « Mais madame, la Loire-Atlantique est en Vendée... », alors Annick réplique « la Vendée est un département du Poitou, la Loire-Atlantique est un département de Bretagne, comment voulez-vous que l’un soit dans l’autre ? Lisez donc ceci, vous changerez d’avis ». Alors un stupéfiant « Je ne sais pas lire »... Annick abandonne sentant que les insultes ne sont pas loin...

Un gendarme demande à ABP si « Avec leurs drapeaux là, c’est une manifestation hostile au Tour de France ? ». « Pas du tout ! » répond ABP, « ils viennent pour faire savoir qu’après avoir quitté la Vendée, le Tour arrive, maintenant et ici, en Bretagne, enfin c'était à 2 km plus bas. Bretagne Réunie n’est jamais violente, l’association est pour la réunification de la Bretagne » et le gendarme accepte les tracts.

Avant le passage du Tour, 5 hélicoptères débarquent des VIP avec dépoussiérage complet du champ... Parmi eux des journalistes, auxquels évidemment Bretagne Réunie donne les tracts concernant la réunification de la Bretagne et le découpage de l’Ouest de la France.

Après le passage de quelques échappés et du peloton, Lois dit à ABP « Nous aurons un coup de fil pour savoir si la télévision a capté notre fresque et nos drapeaux, tiens ça y est, c’est ton téléphone qui sonne Stef ? » Et le correspondant de Stef lui annonce que le direct sur France 2 a été coupé – programmes de l’après-midi obligent – juste avant la sortie de Vendée et que le reporter-suiveur a dit « Nous quittons la Vendée et arrivons en Bretagne ».

« Vous allez pouvoir envoyer votre article pour raconter notre action avec plein de photos, et en exclu, madame de ABP, car nous n’avions pas prévenu la presse... mais au fait, comment êtes-vous ici avec nous ? ». ABP esquive la question, celui-là ne me connaissait pas encore. Et tous vont au démontage et repliage de la fresque.


Mise à jour du 5 juillet. Le Tour caisse de résonance pour la réunification de la Bretagne


Le Tour est devenu, le temps et l’espace d’une étape – la troisième : Olonne-sur-Mer en Vendée — Redon en Ille-et-Vilaine – une immense caisse de résonance pour la réunification de la Bretagne, au passage des coureurs en Loire-Atlantique, immense quand on considère le nombre de téléspectateurs devant leurs écrans.

Une étape sans escale, qui aurait pu être la traversée d’une Loire-Atlantique anonyme, avec accent mis uniquement sur les performances des coureurs et les belles images sur le pont de Saint-Nazaire.

Eh bien non ! Images et paroles dans les médias ce jour – même si la fresque de Bretagne Réunie à Saint-Colomban ne semble pas avoir été filmée – ont fait de la Loire-Atlantique en Bretagne et de la Réunification un sujet abordé avec conviction.


ABP apprendra le soir, d’une lectrice de Kemper, que « du côté de Pontchâteau le “Gwenn ha Du” a crevé l’écran sur France 2 ! », qui a repris son direct jusqu’à Redon.


Précision d’une autre lectrice d’ABP le 5 juillet : « Sur la 2, à 16 h 30 à la vue d'un grand “Gwenn ha Du”, bien montré sur l'écran, un journaliste a dit “Après la Vendée, la Bretagne, et l'autre journaliste [le Breton Jean-Paul Ollivier, donc, ndlr] de dire : je suis content de vous l'entendre dire. Pour moi aussi la Loire-Atlantique est en Bretagne... Réunifions !” ».


Un lecteur d'ABP, de Paris, membre de Bretagne Réunie, confirme le 5 juillet :

« Au passage à Saint-Colomban, Jean-Paul Ollivier indique qu'on est en Bretagne historique. Au km 42 avant l'arrivée, soit peu après le passage de la Loire, gros plan sur un “Gwenn ha Du” en bord de route [celui de Pontchâteau, donc, ndlr]. Le responsable du commentaire : “Le tour de France est aujourd'hui en Bretagne”. Jean-Paul Ollivier : “La Loire-Atlantique est en Bretagne”... “Réunifions !” Le responsable dira aussi que ses grands-parents ont vécu 28 ans à Redon. J.-P. Ollivier parle alors de “césure économique” en indiquant que Saint-Nicolas de Redon est en Loire-Atlantique ».


Maryvonne Cadiou


Voir d'autres photos et un autre récit sur ( voir notre article )

Bien noter (dernière photo) que c'est la Croix Jambu et non Jean But, comme l'indique la carte IGN... Merci au lecteur de APB22608 qui nous a donné son vrai nom. Et haro à l'IGN :

http://www.paysderetz.info/communes/stcolomban/patrimoine/a363.html sur la Croix Jambu.

Cet article a fait l'objet de 3823 lectures.
Correspondante ABP depuis février 2007.
[ Voir tous les articles de de Maryvonne Cadiou]
Vos 8 commentaires
Yann le Bleiz Le Lundi 4 juillet 2011 21:56
Très belle action. Une bonne idée aussi d'impliquer les gendarmes et surtout de réaliser une fresque visible du ciel.
Manquait peut-être des drapeaux européens, pour clouer le bec à ceux qui y voit du communautarisme, et pour surtout communiquer vers les européens et obtenir une reconnaissance internationnale.
Félicitation!
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Fulup Treffieg Le Mardi 5 juillet 2011 14:30
J'ai également suivi cette étape à la TV. Pas vu le 44 = BZH à la TV, mais ce n'est pas un coup d'épée dans l'eau. Leur présence et distributions de tracts a porté ses fruits. En direct , Jean-Paul Ollivier a dit qu'il était un partisan de la réunification, en écho le commentateur en chef de la retransmission lui répondant moi aussi. Nombreux drapeaux bretons le long du parcours et ... pas de pdl.
Prix de la combativité, pour nos militants du jour.
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Pierre-Yves Pétillon Le Mardi 5 juillet 2011 16:28
Et là de se dire que des actions bien ciblées avec une couverture médiatique internationale à plus d'effets qu'une énième "grande manif" peu mobilisatrice à une période mal choisie...
Gourc'hemennoù stourmerien kaer !
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Caroline Le Douarin Le Mardi 5 juillet 2011 17:54
Comme étaler la fresque de nuit quelque part à Paris ?
Prévenir les médias au petit matin, y compris les correspondants des médias étrangers, et les attendre sur place ?
Il faudra bien que l'on fasse une action à Paris, puisqu'il n'y a que ce qui se passe à Paris qui compte en France...
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M. Prigent Le Mercredi 6 juillet 2011 04:14
Vers 12h30, nous avons assisté à un curieux manège.
Deux gros véhicules cossus fort bien identifiés "Département de Vendée" sont venus sur les lieux déposer quelques adolescents, garçons et filles munis de drapeaux de la Vendée (nous en sommes à 2 kms) dans lesquels, faute de hampe, ils s'enroulaient ou qu'ils brandissaient maladroitement.
Nous, en Loire-Atlantique, sommes loin de bénéficier d'un tel activisme de la part des élus du département !
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Pierre-Yves Pétillon Le Mercredi 6 juillet 2011 17:35
Marteze e vefe mat soñjal er leurennoù er gouelioù bras o tont da skouer en Erer Gozh ba Karaez pe c'hoazh en Oriant. Marteze eo bet graet dija ganeoc'h ?
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Maryvonne Cadiou Le Vendredi 8 juillet 2011 02:16
Je réponds à M. Pétillon
Oui ça se fait déjà. Généralement c'est 44=Breizh qui fait un stand aux Vieilles charrues.
Bretagne Réunie, grâce à l'énergie du comité local de Lorient, en a un à Lorient pendant tout le Festival et rencontre pas mal de monde. Pour le Festival de Cornouaille à Kemper, malheureusement pas encore... Bretagne Réunie manque de bonnes volontés sur place.
Gwengamp à la Saint Loup, de même
Landerne pour Kann al Loar, rien à ma connaissance...
Avis aux amateurs
Paris je ne sais pas.
En 44 stands lors de fêtes à Guérande, au pardon de La Baule, et à Pornic à la Saint Gilles.
Sans oublier une fête bretonne avec stand et exposition à Clisson depuis 3 ans grâce à l'énergie du comité local Vignoble nantais Bretagne sud.
Je crois que c'est tout...
Un coordinateur des comités locaux nouvellement désigné devrait réactiver tout cela !
Il y a des compte-rendus sur ABP.
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M. Prigent Le Samedi 9 juillet 2011 04:32
Si j'en juge d'après les données de Maryvonne, il semble que les bretons de B4 ne se remuent pas beaucoup question réunification et étonnament le Finistère (mon pays d'origine) qui comme la Vendée se prend pour une région à lui tout seul semble faire le minimum d'effort.
Et pourtant, lors de la guerre 14-18, ils étaient partis la fleur au fusil pour réunifier la France en récupérant l'Alsace-Lorraine...Allez comprendre ?
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