
Malgré les nombreux papiers de l'Agence Bretagne Presse (voir webographie), on n'a pas épuisé toutes les façons de commenter l'apparition tonitruante des Bonnets rouges de Bretagne, le 26 octobre 2013.
Malgré les nombreux papiers de l'Agence Bretagne Presse (voir webographie), on n'a pas épuisé toutes les façons de commenter l'apparition tonitruante des Bonnets rouges de Bretagne, le 26 octobre 2013, d'en évaluer les forces et les faiblesses et, surtout, d'estimer leur capacité à peser sur la politique en Bretagne et en France. Parce qu'ils ne sont pas un parti, nous avons employé les termes de « machine politique en construction ». Les États-Généraux de Bretagne, qu'ils viennent de tenir à Morlaix, le 8 mars 2014, ont permis de savoir ce qu'ils demandentAussi sur ABP…Ecotaxe : des blessés graves à Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h
Dès huit heures ce matin, la quatre voies entre Brest et Quimper à hauteur de Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h était bloquée dans les deux sens. La police était sur les lieux afin de protéger par des barrages, le dernier portique encore debout dans le Finistère.
. C'est un programme ambitieux, mais, on se demande comment ils pourront le faire passer dans la réalité. Peu de gens savent comment fonctionnent les Bonnets rouges et s'ils ont une stratégie et une trajectoire identifiées.Aussi sur ABP…Les Bonnets rouges à Morlaix : «Nous sommes là pour faire bouger la Bretagne, tous ensemble»
Les Bonnets rouges ont tenu, avec succès, les États-Généraux de Bretagne, à Morlaix, le 8 mars 2014. Dans un précédent article, nous disions qu'une machine politique devait avoir sa constitution, une plateforme à même de réunir tous ses participants.
Leadership et composition sociale
Le fonctionnement des Bonnets rouges est inhabituel : 1 Le "haut" du mouvement est composé, par cooptation, d'environ 40 à 50 personnes réunies dans le "Collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne" qui ne s'est pas déclaré comme association et se réunit à la mairie de Carhaix. Il y a aussi un « Pôle ouvrier », dont les responsables, Corinne Nicole et Olivier Le Bras, ont une expérience de délégués syndicaux. 2 A la base, il y a une soixantaine de "comités locaux des Bonnets rouges" qui sont aussi des associations de fait et qui couvrent toute la Bretagne historique (8 en Loire-Atlantique) ou rassemblent des Bretons expatriés (Île-de-France, Asie du Sud-Est). On y voit une grande variété d'âges, des professions et des situations sociales et, s'il est souvent écrit que les générations X ou Y (trentenaires et moins) se sentent éloignées de la politique, ce n'est pas le cas ici. Ils apportent la fougue, la familiarité avec l'Internet et ses réseaux sociaux et utilisent le tutoiement, même avec les plus âgés, pratique favorisée par l'ambiance des bars-restaurants où se tiennent souvent les réunions. Des causeries sur des thèmes économiques permettent des échanges d'expérience, comme une amorce d'université populaire. 3 Les leaders répètent que "chacun peut garder ses opinions" et cela est montré par le fait que si Christian Troadec a appelé les Bonnets rouges à manifester contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (21/12/13), le Collectif a tout de suite indiqué que les Bonnets rouges n'ont pas vocation à traiter de ce sujet. Certains y ont vu une tension interne qui n'a même pas existé. Pour être un Bonnet rouge, il n'est rien demandé, ni cotisation, ni même de porter un bonnet ou un drapeau, il suffit d'être d'accord avec les "11 revendications phares". Les autres sujets ne sont pas abordés, et, surtout pas, les élections. Comme on le verra, cette manière de ne pas s'impliquer dans le jeu politique traditionnel est, sans doute, la force des Bonnets rouges, bien que paradoxale. La Bretagne semble être une entité si vaste qu'aucune liaison « politique » avec l'extérieur ne semble utile et, surtout pas, avec ceux qui ont usurpé le couvre-chef. Hubert Védrine (dans son livre La France au défi) est frappé du manque de confiance des Français en leur destin, mais, chez les Bonnets rouges, la confiance revient, grâce aux visions optimistes pour la Bretagne. 4 Le mouvement n'a pas de finances propres et vit des recettes des stands de restauration des grandes manifestations publiques, la logistique étant fournie par des entreprises sympathisantes et par les bénévoles du Festival des Vieilles Charrues.Modes d'action
Les actions destructrices, comme les dommages causés aux portiques écotaxe, ont donné du mouvement une image négative, mais, elles n'ont impliqué qu'un petit nombre de personnes très motivées et qui sont engagées depuis plusieurs années (jusqu'à 5 ans) dans la lutte anti-écotaxe, tandis que la majorité n'est pas intéressée par l'affrontement avec les forces de l'ordre, dont les éléments territoriaux (gendarmes, policiers) sont toujours aimablement reçus par temps calme, car, ils sont vus comme des professionnels faisant partie de la Bretagne. Il y a deux modes d'action principaux : la démonstration, massive ou dispersée sur toute la Bretagne et les assises pour faire savoir les revendications, comme il a été fait aux États-Généraux de Bretagne.Politique de communication
La publication dans la presse des activités locales dépend, semble-t-il, de l'humeur des rédactions locales des quotidiens régionaux. Ceux-ci sont soupçonnés de préférer une couverture minimale pour ne pas mécontenter leur actionnariat (ou les élus locaux), y compris l'actionnaire clandestin qu'est devenu le gouvernement par d'énormes subventions. Néammoins, la presse régionale a souvent rendu compte des actions et des réunions, de manière objective, sinon pointue. L'utilisation intensive de l'Internet est un point important, lié à la partie jeune du mouvement, bien que de nombreux quarantenaires et plus sachent bien le manier. Une large panoplie est déployée : site Web officiel, page officielle Facebook, page officielle Google+, groupe de discussion Facebook privé, compte Twitter, pages Facebook des comités locaux, groupes de discussions privés. S'il y a une fracture, elle est entre les utilisateurs de Facebook et ceux qui ne veulent y adhérer à aucun prix et elle est générationnelle. Les messages humoristiques ou satiriques sont très prisés. La nouveauté tient dans la capacité à faire circuler très rapidement l'information sur les réunions, les prises de positions et les aides personnelles apportées à ceux qui ont été blessés par des engins de la police (grièvement : Mikaël Cueff et Julien B., moins gravement : Lionel G., Wolfgang B.). Les Bonnets rouges peuvent, donc, se mobiliser très rapidement et, si les agriculteurs, les transporteurs et les marins-pêcheurs bougent avec eux, cela fera beaucoup de monde pour des actions sur la voie publique.A quoi ressemblent les Bonnets rouges ?
Les observateurs cherchent des comparaisons pour décrire un mouvement nouveau et hors-parti. Le plus souvent cité a été le mouvement des "Indignés" qui s'est beaucoup développé en Espagne, mais, seuls, les « Indignés » catalans ont clairement influencé la politique locale, puisque "Candidature pour l'Unité populaire » a obtenu 3 sièges au Parlement de Catalogne. Ils soutiennent le référendum pour l'indépendance au nom du principe d'autodétermination des peuples. « Le Parti Pirate en Bretagne », un cousin des « Indignés », a pris une position plutôt amicale pour les Bonnets rouges, refusant l'application de l'écotaxe en Bretagne et demandant plus de régionalisation http://bretagne.partipirate.org/politique/article/Bonnets-rouges-suspendre-l-ecotaxe-activer-la-regionalisation. L'utilisation massive d'Internet est aussi un point commun avec ces mouvements qui sont socialement moins diversifiés que les Bonnets rouges. On pourrait aussi rapprocher les modes d'action avec ceux de l'association citoyenne (elle se dit grassroots), l'« Assemblea Nacional Catalana » http://catalanassembly.org , qui a organisé une chaîne humaine sur 400 km pour soutenir l'idée d'indépendance de la CatalogneAussi sur ABP…La souveraineté de la Catalogne face à l\'Etat espagnol : acte 4
Le processus d'autodétermination de la Catalogne est en marche, puisque le 25 janvier 2013, le Parlement de Catalogne a adopté une «Déclaration de souveraineté de la Catalogne», pour le moment purement symbolique. Elle est le prélude à l'organisation d'un hypothétique référendum d'autodétermination, auquel s'oppose le gouvernement central.
. Aux jeunes qui refusent l'embrigadement associé aux partis et préfèrent une organisation « horizontale » s'ajoutent les nombreux déçus de la politique, les exaspérés du théâtre politique parisien diffusés par des médias nationaux qui préfèrent la superficialité au débat, les « ni droite-ni gauche », les anciens des organisations bretonnes des années 70-80, dont une partie est encore active dans le mouvement culturel breton. Mais, brandir des drapeaux bretons ne veut nullement dire qu'on veut un changement de statut politique pour la Bretagne, tant c'est devenu banal chez les sportifs et les militaires et même, les manifestants en lutte pour leur emploi. Quelques « cadres » viennent des syndicats ouvriers et, beaucoup, des syndicats des petites entreprises, dont la CGPME et l'OTRE Bretagne (petits transporteurs), ainsi que des syndicats agricoles, même de gauche.Aussi sur ABP…
Clivage économie/culture, mais, union contre les élus
Une question se posait jusqu'aux États-Généraux : comment unifier des Bonnets rouges très divers? Cela a été résolu par un dosage de questions économiques et « sociétales », mais, à la sauce bretonne. La base ouvrière de l'Ouest est plus sensible aux questions d'emploi, donc d'économie, tandis que les comités de l'Est le sont aux questions de culture bretonne et soutiennent plus la réunification, surtout en Loire-Atlantique, et le tout est globalement indigeste pour la plupart des élus, de gauche comme de droite, avec l'exception remarquable de Marc Le Fur, député UMP et Bonnet rouge actif et revendiqué. Plusieurs partis, de l'extrême-gauche au centre (NPA, Breizhistance, Parti breton, UDB, Breizh Europa, etc.), affichent leur soutien, mais, sans contacts officiels avec une non-organisation.Une stratégie implicite, celle de l'avatar inquiétant
Dans le Le Courrier indépendant de Loudéac (28-02-13), un propos de Bonnet rouge résume une idée répandue : « C'est le peuple qui se prend en main, car il a perdu confiance dans ses hommes politiques ». La stratégie non-dite est la délégitimation des élus qui se taisent et ceux (la ministre M. Lebranchu et le député PS, P. Noguès) qui tiennent un discours centraliste et d'oppositions de classe jugé antédiluvien, peuvent s'attendre à des ripostes. Les Bonnets rouges sont comme la statue du Commandeur (son avatar) et font dérailler le train-train politique, obligeant la fraction régionaliste du PS à sortir du bois, car, elle a saisi le risque de délégitimation, ce qui vaudrait bien l'Enfer dans lequel ladite statue entraîne Don Juan.Avenir
Qu'on lui attribue 5 ans du point de vue de l'Histoire ou 18 semaines d'existence publique, le mouvement des Bonnets rouges est bien vivant et semble devoir alterner les actions calmes et visibles, voire sociales et humanitaires, avec d'autres plus fortes. Celles-ci sont promises, si le Grand Élu, François Hollande, continue de ne pas répondre à leurs demandes, car ils l'attendent en Bretagne, avec une menace brandie, celle d'un « printemps radical » (Thierry Merret, à Morlaix, le 8-03-14). Cependant, si le mouvement est l'une des formations politico-sociales les plus originales qui soit apparues en Bretagne et dans le monde, il n'est pas arrivé à incarner la communauté politique qu'il veut servir, car, celle-ci est encore loin de se considérer comme telle. Cependant, les exemples de la Crimée, de la Catalogne et de l'Écosse montrent que la météo politique peut être très changeante pour des raisons très différentes. Christian Rogel Notes :Dans la pièce de Molière, la statue du Commandeur (qu'il avait tué) apparaît en silence devant Don Juan comme un avertissement. A la fin, la statue s'anime et entraîne Don Juan en Enfer. La proposition du député de Quimper, Jean-Jacques Urvoas, de créer une Assemblée de Bretagne est un magnifique exemple de récupération d'une des revendications phares des Bonnets rouges (« relocaliser les décisions en Bretagne »). C'est un indice de leur capacité à « faire bouger la Bretagne » (Troadec, 15-03-14). Cette information est à rapprocher de la rumeur qui dit que Jean-Yves Le Drian souhaiterait quitter son ministère pour se présenter aux régionales de 2015 et essayer de redevenir président de la Région Bretagne.
Webographie : GénéralitésPage Wikipedia en français : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_Bonnets_rouges
L'analyse des doléances recueillies par les Bonnets rouges à l'hiver 13-14 :
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Il a dit réfléchir à une candidature régionaliste à la présidentielle de 2017.
2
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Les Bonnets rouges sont en train de bâtir « une machine politique, et non pas un parti », à partir d'une alliance intercatégorielle (agri-ali-transport), qui a rallié d'autres couches de la population bretonne, principalement des travailleurs indépendants (commerçants, professions libérales), mais, aussi des ouvriers, des employés et des techniciens.
3
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Faits, actions et histoire
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Commentaires (33)
De l'extrême gauche à l'extrême droite M. Rogel. Vous semblez décidément avoir beaucoup de mal à admettre que cette dernière existe. Soutien d'Adsav (indépendantiste), de Jeune Bretagne (autonomiste) et même du FN.
Que Troadec cherche à exploiter politiquement la chose pour les régionales est un fait, que l'on dise que l'extrême droite, bretonne et française, soutiennent également le mouvement en revanche...
Cela ne me gêne nullement d'écrire ici qu'Adsav ou je ne sais quelle micro-formation d'extrême-droite a pu soutenir le mouvement des Bonnets rouges par un communiqué, voire par une présence d'un groupe de personnes aux manifestations;
Mais, je suis assez au fait de ce qui se dit chez les membres actifs des Bonnets rouges pour affirmer que personne ne se réfère jamais, même implicitement, à un seul des thèmes de l'extrême-droite (étrangers, discours anti-européen, race, etc.).
Les Bonnets rouges sont, de manière claire et évidente, un barrage idéologique à ces courants de pensée.
une chose est très simple
c'est la première fois que l'on ressent un ras le bol d'un peuple (quelque soit sa sensibilité politique bretonne et ou française...je suis donc "un bonnet rouge".
Ras le bol devant cette démocratie honteuse,ces partis nationaux ,cette volonté de tout asservir,de tout vouloir diriger et gérer.
Le peuple commence à prendre conscience que ce qui lui a été vendu depuis 150 ans, du vent parisien,de la manipulation de masse d'un état jacobin.
Il faut que cette nouvelle approche de l'homme s'étende partout en France.
Que le mouvement est été engagé par C.Troadec (DVG),pour l'instant ne me gêne pas, il faut continuer en passant un degré au dessus car là est une attente rejetant une mainmise sur les intellects,le message doit être visible de tous.
Que Monsieur Troadec s'en serve pour une manip électorale
soit car la Bretagne n'est pas encore dans un fait "celui de n'être que breton (trop de relents parisiens ,trop de soumission aux diverses obédiences.
Ce mouvement interpelle ,il doit donc faire peur car c'est un sursaut...je suis "non de gauche" et j'accepte l'élan.
Le Breton doit enfin comprendre qu'il peut se gérer lui même et que ce principe droite /gauche est une vaste connerie.
Mais arrêtez de faire bouger la pub à droite de l'écran. En tout cas c'est comme ça que je reçois l'info! Rien à faire et même si je clique sur le cercle interrompu comme vous me l'avez dit, ça ne dure pas longtemps. Je ne peux plus me concentrer sur l'article et ça m'empêche d'y réfléchir et d'y répondre! Donc je m'en fiche! Est-ce ce que vous voulez? …Non
Je n'ai pas la main là-dessus. Il me semble que la moins mauvaise solution est de masquer la colonne droite et de lire ensuite l'autre partie en ayant fait remonter le texte.
50% de FN chez les BR? Aucune chance que cela n'arrive. Le FN ne peut pas , si peu que ce soit les influencer, tellement ses principes sont à l'opposé. Si un seul de ses soutiens prenait la parole dans un comité local, cela se verrait immédiatement, tant son discours serait décalé. Comme je l'explique, la structure des BR interdit toute prise de contrôle. Ce que j'affirme est tiré du fait que je couvre, de manière journalistique, des réunions et que j'échange avec beaucoup de gens.
Comment peut-on dire, à la fois, que des FN seraient en position d'influencer les BR et que ceux-ci vont vers la gauche? Les revendications ne sont, d'ailleurs, pas spécialement marquées par la gauche qui est, généralement, centraliste.
Enfonçons une porte ouverte : il y a certainement des gens d'extrême-droite qui se fondent dans la masse, mais, s'ils ne disent ou ne font rien comme actuellement, c'est une question négligeable.
Mais à chacun son étape, tamm ha tamm.
Paris déboussolé! Un gouvernement qui part en pilhoù!
A nous de reprendre le relais de 1675 car eux ne connaissaient pas leurs droits. N'oubliez pas les mots des pendus: "Je reviendrai".
En Ecosse, le 18 septembre prochain, se tiendra un référendum pour l'indépendance du pays, et si le non semble pour l'instant devoir l'emporter, le "oui" fait une remontée spectaculaire ces dernières semaines dans les sondages : quel que soit le résultat, ce référendum permettra à l'Ecosse de tendre vers plus d'autonomie.
En Catalogne, une consultation devrait se tenir aussi en cette fin d'année.
A Vénétie, une consultation non constitutionnelle a eu lieu cette semaine : résultat : Le "oui" a obtenu les faveurs de 2.102.969 personnes et le "non" celui de 257.276 habitants (11%), ce résultat n'apporte pas l'indépendance mais c'est un signal fort vers le gouvernement italien qui devra plus que jamais prendre en compte les aspirations de Venise.
En Bretagne, point de consultation et encore moins de référendum mais une manifestation : le 19 avril prochain à Nantes : ne nous y trompons pas, derrière la demande de réunification, c'est l'acte UN d'autonomie qui se prépare : la réussite de cette manifestation ne pourra pas laisser l'état français indifférent, la démocratie en Europe parle, elle parlera aussi tôt ou tard, contraint ou forcé, en Bretagne.
Et ce qu'ont compris les bonnets rouges mais aussi le collectif 44=bzh par exemple, c'est que toutes ces avancées ne se feront qu'en dehors des appareils politiques françaises, PS, UMP, et encore moins FN !
Ca sera le meilleur moyen de couper l'herbe sous le pied des jacobins qui ne pourront plus dégainer l'argument anti-républicain. Et rassurer ceux effrayés par une balkanisation fantasmée.
Les présentations futures du mouvement (je pense à la candidature Troadec 2017) doivent passer par là s'il veut prouver qu'il est plus que ce que le NouvelObs ou autres Attali y voient (Attali parle d'épiphénomène, c'est bon signe, il se trompe tellement souvent).
Le mouvement va devoir assumer sa dimension nationale française. Il n'a pas le choix. Il en va de la survie de la Bretagne.
Il veut la réunification avec le 44? C'est l'effet domino assuré pour au moins la moitié des régions françaises. Il veut un Parlement compétent? Pourquoi pas les autres?
J'ai confiance au mouvement pour passer ce cap. Le timing est cohérent, à l'heure actuelle, les BR ont raison de se concentrer sur la Bretagne.
Dans un futur très proche, si Troadec sait s'allier avec les plus brillants esprits des régionalismes basque, corse etc. il fera avec certitude les 5%. Il peut espérer plus. Il s'approche des 10%, la Ve ne s'en relèvera pas.
L'union inter-régionaliste au niveau national réglera aussi l'absurdité de la désunion des intra-régionalistes qui, sous couvert de pureté bigote envers on ne sait quoi, n'est jamais arrivé à rien, encore moins l'union (politiquement bien sûr, nombres d'adhérents font un travail précieux dans la société civile).
Il devra laisser de côté le gwenn ha du au profit du trico mais la Bretagne se meurt. Elle ne peut plus se payer le luxe de la contre-culture et de l'opposition systématique aux affreux jacobins-parisiens mangeurs d'enfants. La Bretagne n'a pas la puissance pour leur imposer ses règles, elle doit s'approprier les leurs.
Est-ce que les BR vont y arriver? Oui ou non, ils restent les plus à même de changer les choses. Bien plus que dans toute l'Histoire de l'emsav (bien que très respectable, sans emsav, pas de BR; mais quand on voit que politiquement, son navire amiral est l'UDB...).
La Révolution française a été interrompue en 1793.
Les BR ont rouvert le Club des Bretons :) Vivement la revanche :)
Avatar a 3 sens qui m'ont paru pouvoir donner une expression plus compréhensible et plus moderne que l'image de la statue du Commandeur.
C'est d'abord, une réincarnation des grands dieux hindous sur la Terre et ce n'est maléfique que si le dieu l'est.
C'est la vignette que les internautes mettent comme signature dans les forums.
C'est le programme inséré dans les Navi's par les humains venant coloniser une planète dans le film "Avatar" de James Cameron.
Les trois sens sont compatibles avec l'idée de la télécommande des élus.
Précision : ce que me disent les gens de Tilly-Sabco est identique à ce que me disent les commerçants et entrepreneurs : ils attendent des Bonnets rouges un changement dans l'économie, avant toute autre revendication.
Son évidence demande un changement.
Voilà une des hauteurs à atteindre.
Vous affirmez beaucoup sans bien connaître ni le haut, ni le bas. Il y a bcp d'artisans et de commerçants aux réunions des BR et ils n'ont pas le profil FN, sinon, ils n'y seraient pas. Affirmer que l'équipe dirigeante est de gauche est aussi une supposition sans fondement, quand on connaît les membres du Collectif. Troadec n'est qu'un arbre devant une forêt.
Soit que tout cela...mais ce qu'il faut voir ..c'est le ras le bol est dans toute une frange de société bretonne et le pas supérieur est de passer sur le plan national et c'est peut être en cela qu'il faut parler d'avatar.
Mais..
Nous devons surmonter cette définition...et le problème est de savoir si le staff des bonnets rouges sera élever le débat( ne pas oublier que devant eux ,il y a l'état),où la il y une finesse machiavelique.
Sur l'échelle sémantique statue-spectre-icône, chacun des 3 sens est pertinent. Les sens récents parlent plus aux plus jeunes, sans que le plus classique (émanation d'une entité surplombante) perde en valeur.
Le mouvement est et sera..en dehors de toute sémantique
Pourquoi vous adressez-vous à moi? J'ai du mal à faire le lien entre votre message et le mien.
Si vous recherchez le bonheur dans ce qui vous fait plaisir, préparez-vous à la gueule de bois. Le bonheur, ça n'est pas ça.
Si votre réaction repose sur le besoin d'un choix de stratégie d'un mouvement politique, je me répète donc, sans trop savoir pourquoi du coup, que je ne vois pas d'autres solutions qu'un objectif national passant par l'alliance avec les partis régionalistes de tout l'hexagone (comme le dit aussi eugene Le Tollec).
On peut être en désaccord bien sûr. On peut aussi trouver ça insuffisant (moi même, je ne pense pas qu'une RFF sera la solution à tous les problèmes). Mais, il faut bien commencer par quelque chose.
Je trouve plutôt confus votre leçon de vie. Bien que je sens partager quelques points de vue. C'est justement par rejet viscérale de l'aliénation que je n'ai pas encore pris part au BR (en plus de prérogatives privées, je ne me suis pas interdit d'être un simple spectateur à Quimper ou Morlaix, il m'était simplement impossible d'être présent physiquement, vous devez pouvoir le comprendre, votre clavier me donnant l'impression que vous êtes loin de la Bretagne). Mais c'est justement la dimension patronale du mouvement, plus ma suspicion naturelle envers la politique qui m'ont poussés à être plus critique que sentimental sur la question.
Le mouvement m'est sympathique depuis le début. Je le défends dans les bistrots. Mais si je dois porter un bonnet rouge, je ne le ferais qu'une fois capable d'assumer le mouvement dans son entier.
Je partage vos propos tendance "anticapitaliste". Je n'ai nullement besoin d'un chef (je n'aime tellement pas l'idée de chef, que je ne voudrais être le chef de personne).
Je n'ai rien dit je crois qui peut faire penser le contraire. La liberté passe aussi par le rejet de la recherche systématique d'ennemi.
Suis-je un de vos adversaires parce que je pense que la conquête institutionnelle a son importance? Je ne m'exprimais sur rien d'autre. Si tel est le cas, vous devez vous voir beaucoup d'ennemis. Vous ne serez pas heureux.
J'ai l'impression que nous pouvons partager des choses mais j'ai le sentiment étrange que ce n'est pas réciproque. Alors que je ne pense pas avoir écrit des choses terribles. Vos insinuations sur le "confort" et autres, gardez-les pour vous. Vous n'avez aucune idée à qui vous vous adressez. Et si je n'en tire pas gloriole, je pourrais peut-être vous en apprendre. Le sentiment de l'employé la Redoute, je le connais parfaitement.
La liberté, l'autonomie, ça passe aussi par la restructuration des schémas mentaux, entre autres conclure des profils psychologiques sur 10 lignes. Vos conclusions hâtives me pousseraient à conclure que vous avez beaucoup de travail à ce niveau.
Si je parle de "Troadec président", c'est parce que nous vivons dans la Ve. Ce n'est pas moi qui l'ait choisi. A moins de chercher la révolution, on doit faire avec les institutions. Les BR vont devoir passer par là, ils n'ont pas le choix. Si cela ne se concrétise pas sous cette forme, je ne vois pas comment.
Proudhon, je veux bien, hein. Mais peut-être un peu plus tard ? I want it all, I want it now, dans tous les domaines de la vie, ça ne marche pas.
Qu'on sauve des cultures et qu'on ajoute de la démocratie, ça sera déjà mieux. On verra après pour le bien.
Les partis politiques breton sont inaudibles. Si les BR n'en deviennent qu'un autre avatar, ça ne sert à rien.
Et c'est justement parce que j'ai aussi mon jardin à cultiver que je ne vais pas me lancer à corps perdu dans une bataille que j'estimerais perdu d'avance. Mon romantisme a des limites.
Je travaille néanmoins au 19 avril pour Nantes. Et je commentais un article. Je propose simplement un nom à un des avatars: la RFF.
Enfin, un conseil amical, quelque soit votre travail et but, vous ne me donnez pas très envie de vous rejoindre. Veillez à ce que votre tempérament individuel ne sape pas vos efforts collectifs.
J'attends avec intérêt de vous lire sur le collectif "Vivre, travailler et décider en Bretagne" ainsi que l'ensemble des Bonnets Rouges, c'est tout de même le sujet de l'article :)
Le constat actuel est qu'aucun des partis de la mouvance centriste, MoDem, Nouveau Centre, CDI...partis historiquement girondins, ne prend plus en compte l'organisation de la France en système fédéral, se contentant de d'encourager la décentralisation à seule fin de se constituer des situations de notables locaux, antichambres de fonctions parlementaires nationales...Leur conception de la décentralisation est une escroquerie très éloignée du fédéralisme.
Le dernier centriste véritablement girondin fût Lecanuet, ses prétendus successeurs, Bayrou, Morin et encore plus Boorlo (j'exclue les opportunistes tels De Charrette, Méhaignerie...) ont tous renoncé à cet objectif face à la puissance de la citadelle jacobine.
Mais attention, pour que ce projet fédéraliste, voire même seulement de dévolution ou d'autonomie accrue pour les régions soit recevable pour les citoyens, il faut surtout les rassurer en leur garantissant une protection, notamment sociale équivalente à celle que leurs prodigue l'état-providence même si l'état de son endettement va le contraindre à tailler dans ces droits acquis.
En somme, et c'est ce que demandent les acteurs productifs de la Bretagne, c'est plus de liberté pour gérer le territoire au plus près des réalités du terrain et donc plus d'efficacité pour pouvoir financer et pérenniser les acquis sociaux durement acquis.
C'est une chose que le pouvoir central devrait comprendre et réaliser s'il avait le courage de s'attaquer aux corporatismes des élus et des statuts protégés genre fonction publique et régimes spéciaux.
Mon sentiment est que "nos" dirigeants nationaux responsables n'y sont pas prêts pour l'instant (il suffit de voir une fois de plus, Mme Le Branchu ministre de la réforme territoriale et de la fonction publique -double mission incongrue voire inconciliable dirait Paul Chérel- répéter lundi dernier sur France 2 dans "Complément d'enquête", qu'elle ne changera rien à l'organisation territoriale ni ne réduira les effectifs de fonctionnaires, pour s'en convaincre.
Il n'empêche, le "principe de réalité", les dérapages budgétaires en cours, l'impatience de l'UE et des marchés financiers vont d'ici peu ébranler cet optimisme aveugle forçant l'état central "au bout du rouleau" à déléguer responsabilités et compétences aux régions.
Dans ce scénario probable, les doléances des BR et l'action de Troadec s'inscrivent dans "le sens de l'Histoire".
Dans un état fédéral ,la politique sociale de la fédération est une fonction régalienne de l'état ,au même niveau que la justice et d'autres.
Le seule problème est le jacobinisme entretenu des gouvernances successives.u
La France n'est pas encore prête.... les instances europeennes feront bouger les lignes.
Ce que va faire Troadec avec son sigle DVG.....! Cela sent encore le PS parisien.
Excellent résumé et analyse sur l'état actuel de la question.
@eugène le tollec
Je n'ai pas de poster nu de Troadec au dessus de mon lit mais laisser lui le bénéfice du doute.
J'espère que son ego se satisfait de son travail à Carhaix (mieux vaut être roi à Carhaix que second à Rennes) pour se laisser avoir avec un strapontin.
Mais y a-t-il mieux placé que lui pour espérer une candidature régionaliste aux présidentielles?
Il a déjà cet avantage d'un minimum de reconnaissance nationale comparé aux leaders des autres régions.
Bon, on y est pas encore, mais l'ampleur de la chose est enthousiasmante quand voter breton à Nantes voudrait dire voter PS (rapport UDB imprimé sur le bout de papier).
Laissons les histoires g/d aux antifas et autres colériques d'un jour.
Et surtout, soyons optimiste :)
Interessant car il a dit des choses qui sont encore justes :
quote la FRance etait une puissance Mondiale au siecle dernier , elle n'est plus maintenant qu'une puissance moyenne , allez dire cela a un francais !!! du fait de ce passé , qu'elle croit present .. il y a un refus continuel en France a l'adaptation unquote... et on peut le voir dans bien des domaines, en ce qui nous interesse plus directement : l'adaptation moderne a une organisation territorial.
Un peu en dehors du sujet : Mr AUXIETTE accuse la Bretagne de vouloir annexer la LA ... j'avoue que celle la est la meilleure .