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- Chronique -
Beaucoup de Bretons dans le commando Kieffer : La liste
Ce qui est regrettable et lourd de signification c'est qu'aucun article, y compris dans la presse régionale, aucune chaîne de télévision n'a dit que 60% des membres du fameux commando de bérets verts étaient des Bretons.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 8/06/19 10:40

On a parlé beaucoup du commando Kieffer cette semaine puisque ce sont les seuls militaires français qui ont débarqué sur les plages de Normandie le 6 juin 1944. Il est toutefois regrettable qu'aucun article, y compris dans la presse régionale, aucune chaîne de télévision n'a mentionné que plus de la moitié des membres du fameux commando de bérets verts étaient des Bretons. La réalité est que beaucoup de Bretons ont rejoint l'Angleterre dès le début de l'occupation et en fait tout au long de la guerre. Certains ont rejoint les Forces françaises libre du général de Gaulle mais d'autres se sont engagés dans des unités de l'armée britannique comme les commandos de marines ou "bérets verts". Un de ces commandos, connu par le nom de son commandant, le commandant Kieffer, fut la première unité à débarquer en sur la plage de Ouistreham le 6 juin 1944 au petit matin.

Maurice Chauvet (1918-2010), un membre du commando qui a survécu la guerre a déclaré dans son livre It's a long way to Normandy "Au camp d’Achnacarry en Écosse, dans le commando Kieffer, il y avait 60 % de Bretons et 40 % de Français mais en fait, au milieu d’eux, il y avait aussi d’autres nationalités, en particulier des Espagnols et quelques Américains, sans parler que dans les gars venus du Havre il y en avait une majorité d’origine bretonne." A noter aussi cette déclaration oh combien vraie de Maurice Chauvet "De Gaulle n’a pas été correct avec les Bretons après la guerre, alors qu’une grande partie des Forces Françaises Libres était composée de Bretons."

Le commando à l'entrainement au Au camp d’Achnacarry en Écosse (archives historiques)

Un autre survivant, Léon Gautier, né le 27 octobre 1922 à Rennes, est toujours en vie et a été mis à l'honneur, bien tardivement, lors des commémorations du 75e anniversaire du débarquement il y a quelques jours.

Le plus connu de ces héros est sans doute Gwen-Ael Bolloré (1925-2001), il est l'oncle de Vincent Bolloré. Il quitte Quimper pour l'Angleterre à 16 ans à bord d'un bateau qu'il achète en vendant son cheval. En Angleterre il s'engage dans la seule unité qui accepte les hommes de moins de 18 ans: les commandos de marines de sa majesté. Il se retrouve avec le commando Kieffer et débarque aussi à Ouistreham le 6 juin. Il est auteur du livre Nous étions 177 réédité en 2018 sous le titre J'ai débarqué le 6 juin 1944.

Ceux qui ont été tués en Normandie

Il s'agit de Marcel Labas, originaire de l'île de Sein, tué le 6 juin à Ouitreham, de Jean-Louis Le Moigne né le 13 octobre 1922 à Mael-Carhaix tué le 6 juin 1944 à Ouistreham, d'Augustin Hubert né le 5 mars 1918 à Nantes et tué le 6 juin 1944 à Ouistreham, d'Émile Renault né le 6 juillet 1920 à Pleubian (22) et tué le 6 juin 1944 à Ouistreham, de René Gesrel né le 12 septembre 1922 à Erquy, tué le 10 juin 1944 à Amfreville, de Robert Croizer né le 8 octobre 1921 à Corlay qui a été tué le 10 juin 1944 à Amfreville, de Georges Gicquel, Breton de Paris né le 13 février 1923 décédé le 24 juillet 1944 suite à ses blessures à Amfreville.

La liste des Bretons du commando Kieffer qui ont survécu au débarquement

Gwenn-Aël Bolloré (oncle de Vincent), né le 5 septembre 1925 à Ergué-Gabéric et mort le 12 juillet 2001 à Quimper. François Guezennec né le 1er novembre 1924 à Saint-Malo et décédé le 18 mars 2006 ( voir notre article ), Maurice Chauvet né à Gavres (56) en 1918 et décédé en 2010 ( voir notre article ), Albert Le Rigolleur né le 25 octobre 1921 à Plancoet (22) et décédé le 9 avril 2009, Olivier Guivarc'h né le 30 décembre 1921 à Sibiril (29) et décédé en 1959, Jacques Guyader, Breton du Havres (1920-1995), Jean Kermarec né le 16 avril 1922 à Brest et décédé le 10 avril 1973, Joseph Le Bris né probablement à Plomodiern en ? décédé en 1952 à Plomodiern, Maurice Le Floch (1918-1989), Breton du Havre, Jean Le Goff né le 17 juin 1921 à l'Île aux Moines (56) et décédé le 26 mars 1981 , Joseph Le Naour né le 4 avril 1920 à Riec sur Belon (29) et décédé le 18 octobre 1985, René Lossec né le 24 juin 1920 à Brest et décédé le 24 mai 2008 , lieutenant Jean Mazeas né le 6 juillet 1912 à Lorient et décédé le 18 mars 1972 , Jean Moal né le 17 février 1921 à l'Île de Batz et décédé le 3 mars 1986, Robert Moguerou né le 25 juin 1920 à Saint Thegonnec (29) et décédé le 15 octobre 2002, Jérome Piriou né le 27 mai 1919 à Carhaix - Plouguer et décédé le 5 mars 2001, Yves Quentric né le 6 juillet 1920 à Pleubian (22) et décédé le 13 décembre 1984, lieutenant Guy Vourc'h né le 2 mars 1919 à Plomodiern (29) et décédé le 3 juillet 1988 , d'une famille de Plomodiern qui donnera de nombreux résistants entre 1940 et 1945 : son père, sa mère, ses frères Yves, Jean et Paul, et ses soeurs, lieutenant Francis Vourc'h né le 6 janvier 1913 à Lanhouarneau (29) et décédé le 2 juin 1987, P. Taniou, Breton du Havre (1921-1971), Marcel Rouxel né le 6 mars 1921 à Megrit (22) et décédé le 28 avril 2008, sergent Georges Coste né à Auray en 1919 et décédé en Argentine en 2010, Joseph Nicot né a Bénodet le 1er décembre 1921 et décédé en 1982, Louis Bégot né le 7 mai 1921 à Vannes et décédé le 29 mars 2016, Paul Briat né le 22 mai 1922 à Dinan et décédé le 27 juin 2003, Jean Cabellan né le 26 mai 1913 à Fouesnant et décédé le 2 août 1950, Marcel Derrien né le 21 décembre 1921 à Saint Hernin (29) et décédé le 18 août 1978, Fernand Desvagers né le 8 juin 1915 à La Fresnay (35) et décédé le 28 septembre 1956, Marcel Fromager né le 26 décembre 1924 à Guingamp et décédé le 14 septembre 1975, Jack Galton né le 2 juin 1912 à Parame (35) et décédé en mars 1978, Marcel Ganat né le 19 septembre 1919 à Quimperlé et décédé le 17 août 2005, Olivier Gouriou né le 25 avril 1922 à Brest (Saint Pierre Quilbignon) et décédé le 24 décembre 1985, Joseph Guilcher né le 9 mars 1923 à l'Ile de Sein et décédé le 1er janvier 2013, Guillaume Guillou né le 5 août 1920 à Ploubazlanec (22) et décédé le 19 mai 1999, lieutenant Leopold Hulot né le 13 juillet 1923 à Vannes et décédé en 1948, une rue de Vannes porte son nom, Mathurin Laventure né le 1er mai 1920 à Plougoumelen (56) et décédé le 5 juillet 1985, Roger Leaustic né en 1924 à Saint-Pierre Quilbignon (Brest) et décédé le 2 juillet 1981 à Brest, Pierre Le Reste né le 31 octobre 1921 à Concarneau et décédé le 4 septembre 1989, Yves Meudal né le 26 février 1923 à Pleubian (22) et décédé le 9 septembre 2016, Guy Picou né le 8 décembre 1923 à Concarneau et décédé en juin 1987, Joseph Salaün né le 23 décembre 1920 à Plonevez du Faou (29) et décédé le 8 mai 1989.

Nous avons compté 41 commandos bretons et même si on a oublié quelques Bretons de Paris, cela ne représenterait qu'un quart du total. Le chiffre de 60% annoncé par Maurice Chauvet est exagéré.

Sources : Archives du musée des fusiliers marins compilées par JC Rouxel http://ecole.nav.traditions.free.fr/177.htm?fbclid=IwAR2e-dRPuUy6BUpZtBEYUfCe6X6qdFnAh85Yg9HjfJBUCIsW8dr1xcVcOLw

Liste complétée le 11/06/2019

Modifié le 14 juin 2019

Cet article a fait l'objet de 4862 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 10 commentaires
Dominig YVON Le Samedi 8 juin 2019 00:58
Il serait en effet intéressant d'avoir la liste complète des Bretons du commando Kieffer.
D'abord pour un travail de mémoire, car il serait possible ensuite de leur rendre un hommage Breton. Plusieurs formes pourrait être envisagés.....A l'école , Plaques commémoratives à St Marcel, Commémoration...
Mais aussi apprendre aux Bretons et au monde, qui n'entendent parler que des quelques Bretons qui ont porté l'uniforme allemand, et que contrairement à ce que nous raconte le roman national frañcais, la Bretagne s'est massivement battu contre l'occupant et en a payé le prix fort, avec très peu de reconnaissance de la part de l'hexagone.....
On peut penser aux Senans , qui on rejoint Londres très vite, et où les Bretons représentait la moitié des effectifs de la france libre au moins pendant les deux premières années de guerre...
Mais je préfère laisser les Historiens en parler ...
Bevet BREIZH
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Jacques Le Samedi 8 juin 2019 10:13
On peut voir quelques reportages ces jours-ci.
L'un d'eux évoquait le Commando Kieffer en citant Gwenaël Bolloré. Ce dernier évoquait ... ''sa fièreté d'être parmi les premiers soldats à débarquer en France d'autant que le commando était pour l'essentiel composé de Bretons''....
Hier soir, reportage sur les 5 sous-marins qui ont créés les FNFL (Forces Navales Françaises Libre). Le reportage évoquait clairement que les FNFL ont donné à de Gaules un crédit qui à terme lui permettra d'imposer au forceps la France dans le camps des vainqueurs et d'obtenir sa fameuse place au futur conseil de sécurité de l'ONU...
Il n'y avait pas que les marins de l'île de sein, loin de là...
Ces derniers sont aujourd'hui instrumentés pour cacher l'ampleur et le coté spécifique ''breton'' de ceux ayant massivement traversé la Manche... (vieille habitude bretonne qui n'a pas plus aux Français...)
Quand à nos fameux collaborateurs... l'écart entre eux et ceux qui étaient dans l'autre camps était parfois mince et résultait plus de la complexité de la période comme le démontre le groupe de résistants ''Liberté'' sous uniforme militaire breton... et que notre fameux ''mouvement breton'' a tant de mal à se souvenir quand par ailleurs il ne rate jamais une occasion de cracher sur les camarades de ces derniers qui s'étaient trouvé dans l'autre camp...
Il est temps de mettre à terre la falsification de l'histoire qui voudrait que les Bretons de de Gaules plaçaient la Bretagne au 2ème plan face à la France...
L'organisation Sao Breizh (les Bretons d'Angleterre) avait émis des demandes à de Gaule vis à vis d'un futur statut redonnant à la Bretagne certaines libertés politiques... (encore un fait que le Mouvement Breton propre sur lui aime à oublier.... trop occupé à réécrire l'histoire des communistes bretons qui exécutaient curés et autres opposants politiques). Sao Breizh n'a obtenu de tout cela qu'une Croix de Lorraine à Crozon... (soit un morceau de granit à la place d'un morceau de démocratie...)
Il y avait dans le commando Kieffer des nationalistes bretons mais aussi dans les forces françaises libres... certes pas nécessairement avec la carte d'un parti mais beaucoup avaient les idées claires sur certains sujets...
Par exemple le jeune pilote Halna du Fretay qui sur son avion de chasse portait les inscriptions : ''Kentoc'h mervel'' et ''Breizh dac'h mat''...
Et que dire des émissions en Breton à la BCC... (ça aussi le Mouvement Breton oublie...)
Je pense qu'on peut affirmer sans erreur que la falsification de la mémoire de l'action des Bretons durant cette période pour des raisons idéologiques est une honte MONUMENTALE...
Une honte créée par les communistes et un état français qui tous 2 avaient tant de chose à réécrire...
Une honte qui aujourd'hui encore reste très utile pour paralléliser le développement des partis politiques bretons...
Une honte a laquelle participe toujours activement nombre de militants bretons qui crachent sur l'action de leurs parents (tout en évitant d'évoquer la filiation...) et qui font qu'aujourd'hui la Bretagne est probablement l'un des pays d'Europe à avoir le moins à se reprocher mais qui vit la tête baissée dès qu'on évoque la période...
Au point que le ''politiquement correct'' du mouvement breton d'aujourd'hui est devenu le vote ''socialiste et affilié'', soit le parti français qui a le plus collaboré et sans lequel Pétain n'aurait pas obtenu ses pouvoirs...
Une attitude misérable du Mouvement Breton qui fait que le plus ancien pays d'Europe est aujourd'hui perçu comme le plus repentant, soit une attitude inverse à celle des acteurs principaux de ce drame à commencer par la République Française...
Il est temps d'assumer...
Et le pour et le contre...
Sans juger mais en respectant les choix (tant qu'ils furent sincères et honnêtes) dans une période de l'histoire particulièrement compliquée...
Car bien malin celui qui saurait dire aujourd'hui le choix qu'il aurait fait s'il avait vécu à cette époque... (prétendre le contraire est une hypocrisie intellectuelle...)
"Assumer, comprendre, ne pas juger de manière anachronique et surtout ne pas réécrire l'histoire...!"
Je crois personnellement que c'est héritage que la Bretagne devrait transmettre de cette période...!
On en est loin...., tout comme on est loin d'une renaissance de la notion de démocratie en Bretagne...!
(Les 2 étant étroitement liés à mon humble avis....)
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Reun Allain Le Samedi 8 juin 2019 12:09
On pourrait parler d’une triple ignorance officielle du commando Kieffer de la part de l’État français. D’abord de la part de De Gaulle Président considérant que c’était une affaire purement britannique mais sans doute vexé de n’avoir pas été associé à l’époque aux préparatifs de débarquement.
Il aura fallu attendre 1984 pour voir le président Mitterrand venir leur rendre hommage pour la première fois à Ouistreham.
Comme cet « oubli » n’était pas suffisant certains survivants du commando n'ont reçu la Légion d'honneur qu'en 2004, lors des cérémonies du 60e anniversaire, .
Quand on voit sur quel critères sont décorés certains récipiendaires de la décoration ça laisse
Enfin pour ce troisième point, l’oubli de rapporter l’importance de l’effectif breton dans le commando ayant débarqué avec les Alliés. Il ne s’agit pas d’opposer les membres en fonction de leur origine mais ce serait dans le rôle des quotidiens bretons de le rappeler. On n’hésite pas à rappeler que De Gaulle avait avoué suite à son appel du 18 juin 1940 : « l'île de Sein est donc le quart de la France ! » et que « Les Bretons sont très nombreux dans les FFL formant plus de 70 % de leurs effectifs en septembre 1940, puis se stabilisant à 40 % environ4. À Londres, les Bretons de la France libre se retrouvent dès 1940 dans l'association Fidel Armor qui devient Sao Breiz »,
Au lieu de ça, certaines « bonne âmes » auront préféré polémiquer sur les quelques dizaines de collaborateurs bretons ayant porté l’uniforme allemand en oubliant que la France était pétainiste dans sa majorité. Comme quoi la balance de l’Histoire officielle ne penche pas du même côté selon que c’est la mémoire bretonne ou la mémoire française qui est mise en exergue.
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Fañch Ar Vilin Le Dimanche 9 juin 2019 17:48
A Jacques.
Je lis toujours avec intérêt vos commentaires très pertinents et d'une intelligence qui nous change des analyses et autres discours préfabriqués des bretons à la solde de la France et de ce qui reste de l'Emsav.
Avez-vous proposé à l’ABP de publier une rubrique régulière sur les sujets d’actualités ?
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Yann CADORET Le Mardi 11 juin 2019 10:11
Effectivement la liste est très incomplète , je nommerai mon grand oncle Georges COSTE #168 ami de Gwen B. , originaire d'Auray (56), qui fut ostréiculteur à Carantec (29), qui vivait en Argentine depuis 48.
COSTE Georges N° 4 Cdo DCD Avril 2010, inhumé au cimetière d'Olivera (Argentine)
https://www.corlobe.tk/article19162.html
- COSTE Georges Emile - L/SGT - K GUN TROOP, nommé sergent à titre provisoire à compter du 19 06 1944 + campagne de Hollande - Badge 168 - Mle 1155 FN 43 et 151 CAS 38 - (CG avec étoile de vermeil) - Grande connaissance du combat, esprit d'initiative, a pris le commandement d'une sous-section de mitrailleuses lourdes, son officier ayant été blessé. A contribué d'une façon efficace à désorganiser l'ennemi par la puissance de son feu (Citation à l'ordre du corps d'armée) - Echappé de France, volontaire pour les commandos, a débarqué à la tête de son groupe le 06 06 1944 à Ouistreham. Son chef de section ayant été blessé, a pris le commandement de sa section s'imposant à tous par ses qualités de chef et ses remarquables connaissances militaires. Au cours d'une contre-attaque allemande, sur la rive droite de l'Orne a fait preuve du plus extraordinaire sang froid en dirigeant sous un feu ennemi des plus violents et sans le moindre souci de sa sécurité personnelle, le tir de ses mitrailleuses. Infatigable, d'un cran admirable et d'une bonne humeur sans pareille, a été un exemple constant pour le Bataillon, (C G avec palme + concession de la M M) + campagne de Hollande 01 11 1944 Flessingue. Affectations: "Camberley" - N° 10 Cdos" - "N° 4 Cdos"
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gaele le goff Le Mardi 11 juin 2019 11:04
Etant petite fille de commandos, oui il manqué des commandos Breton a commencer par mon grand pere Joseph Nicot né a Bénodet
Et oui ils n ont pas ete reconnu apres la guerre par le president de l époque, ils ont repris tant bien que mal pour certain une vie civil
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P. Argouarch Le Mercredi 12 juin 2019 00:45
@ Gaele La liste a été complétée. J'ai du éplucher les archives du musée des fusiliers marins mais je crois que j'ai tout le monde cette fois, y compris votre grand-père Joseph Nicot et Georges Coste
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Dominig YVON Le Mercredi 12 juin 2019 02:44
@P Argouarch @Gaele le Goff @Yann cadodet
La publication de cette liste serait un bon début de travail de mémoire, afin de combattre l'oubli du dévouement de ces hommes.....
Je ne connais pas le cadre juridique , qui peut obliger peut-être à demander l'accord des familles ou ayant droit avant publication. Il nous faut donc vérifier cela....
Mais une telle publication pourrait être accompagné d'une proposition de témoignage ou de ressenti de le part des membres des familles de ces hommes....
On conviendra que cette publication doit se faire de façon lucide , "non militante" mais devrait s'inscrire dans une démarche de relater des faits historiques au travers du vécu de ces hommes , et des souvenirs que pourraient rapporter les membres des familles de ces hommes...
Je pense au travail de mémoire fait à St Anne d'Auray tous les ans pour le 11 novembre, pour les combattants de 14/18 au travers de lettres écrites par ces combattants...L'histoire prend corps au travers du vécu réel des combattants....Ces témoignages touchent plus encore que des récits historiques.....
Dans l'attente d'une éventuel publication de cette liste ...
Bevet BREIZH
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loeiz Le Bec Le Mercredi 19 juin 2019 10:30
Les Sénans ne sont pas les seuls à avoir passé la Manche en 1940 Des centaines de Marins sont partis de Cherbourg pour Portsmouth dês Juin 40 à l'instigation du second -maitre J Le Bec de Penmarc'h,va zad ,qui était sécrétaire de l'amiral commandant la Marine de la région Ouest, à bord de bateaux de pêche de Cherbourg réquisitionnés par la Marine . L'Amiral a été tué en Quittant Cherbourg car l'aviation allemande avait déposé des mines la nuit à l'entrée du port .La plupart de ces Marins étaient Bretons.
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Lisa Peron Le Mardi 24 octobre 2023 13:12
Bonjour,
Il manque mon grand-père, Yves Peron, dans votre liste. Il faisait parti des civils bretons qui ont rejoint l'Angleterre sur le bateau Breizh Izel.
Cordialement,
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