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Le gendarme breton Arnaud Beltrame a été égorgé
Contrairement à ce qu'ont dit officiellement les enquêteurs, plusieurs sources et l'autopsie indiquent que le gendarme n'est pas mort de coups de couteau au cou mais a été égorgé
Par Philippe Argouarch pour ABP le 31/03/18 3:25

Le Colonel Arnaud Beltrame, assassiné le 24 mars dernier par un islamiste, était breton par sa mère, Nicolle Nicolic-Beltrame, une infirmière retraitée vivant dans le village familial de Trédion pas loin de Vannes.

Arnaud Beltrame devait d'ailleurs se marier religieusement à Trédion en juin prochain. "La célébration devait avoir lieu en Bretagne car Arnaud y a ses racines", a déclaré sa veuve Murielle Beltrame. Bien que né à Étampes dans l'Essonne, ce Breton devenu un héros national français en se sacrifiant afin de sauver une femme prise en otage, était très attaché au village breton de sa famille maternelle où ses grands-parents avaient été agriculteurs. Converti au catholicisme à l'âge de 33 ans, il fréquentait l'abbaye Notre-Dame de Timadeuc, une abbaye de moines cisterciens-trappistes située à Bréhan dans le Pays des Rohan (Morbihan).

Contrairement à ce qu'ont dit officiellement les enquêteurs, plusieurs sources indiquent que le gendarme n'est pas mort de coups de couteau au cou mais a été égorgé à l'aide d'un poignard retrouvé sur la scène du crime. Il aurait d'abord reçu des coups de feu non léthaux, soit au cours d'un corps à corps, soit que le tueur l'ait immobilisé froidement avec son arme à feu dans l'intention de l'égorger. L’autopsie réalisée sur le corps d’Arnaud Beltrame a révélé clairement la cause de la mort : "une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche".

Cet article a fait l'objet de 2963 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 4 commentaires
Reun Allain Le Samedi 31 mars 2018 10:59
C'est le problème d'une presse française aux ordres d'une idéologie de duplicité quand ce n'est pas de complicité qui se satisfait d'édulcorer les événements ou faire usage d'euphémismes pour dissimuler l'horreur des faits. La réalité de l'égorgement (rituel en l’occurrence) était connue des rédactions mais il leur a fallu attendre des heures pour que cette horreur soit communiquée au public et lorsque cela s'est distillé par les news (internet en premier ou par les réseaux) les termes employés étaient choisis pour induire une idée de mort quasi accidentelle dans une lutte au corps à corps: soi-disant tué d'abord par balle, poignardé , puis "poignardé au cou" (?) pour enfin finir avec le rapport «une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche», ce qui n'est autre qu'un "égorgement" d'un homme à terre comme on le fait pour un mouton mais il ne fallait pas employer le mot.
Tout va très bien madame la marquise, personne ne proteste, les Français ont la presse qu'ils méritent et les Bretons aussi puisqu'ils ne disent rien et quand ils protestent c'est contre la minorité de leurs compatriotes bretons qui se révoltent. Certains osent quand même comparer l'esprit de lâcheté intellectuelle actuelle à celui qui a précédé la seconde guerre mondiale, puis ensuite la collaboration.
On a massacré des chrétiens d'Orient (pour leur religion) sans que l'Europe ne s'indigne et le Vatican est lui même resté relativement silencieux. Donc puisque tout était bien, maintenant c'est au tour des Kurdes d'Afrine d'y passer, toujours pas d'indignation collective et les partisans d'Erdogan s'expriment sans complexes et le plus librement dans les forums pour défendre leur "héros" contre les "terroristes" kurdes.
Comme aurait pu (re)dire Churchill : "Vous voulez éviter la guerre au prix du déshonneur, vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre"
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Lucien Le Mahre Le Samedi 31 mars 2018 14:56
ll fallait en effet rétablir la vérité sur la cause réelle de la mort d'Arnaud Beltrame, car elle fut édulcorée avec un tel unanimisme par la plupart des médias qu'on finissait par se demander si on ne s'était pas passé le mot en haut-lieu de "ne pas désespérer Billancourt" ou plutôt de ne pas le "déchaîner".
Message en tout cas apparemment reçu 5/5 dans les rédactions sans doute quelque peu flattées de cette marque de confiance et fortifiées dans leur conviction enracinée que "Toute vérité n'est pas bonne à dire", enfin, plus exactement : à dire au bas peuple !
Et pourtant, sans même parler de déontologie, est-on sûr que les stratagèmes de dissimulation soient bien d'un niveau stratégique supérieur ?
Car comme l'indique plus haut Reun Allain, les tâtonnements sémantiques autour de coups de poignard - arme d'estoc - bizarrement portés au cou, là où il est malaisé de les appliquer, confirmaient la suspicion, lourde de sens, d'une immolation rituelle par égorgement.
Au-delà de l'héroïsation posthume faite au courage et au dévouement du colonel de gendarmerie, la vérité sur sa mort reste la plus haute marque de respect due à celui qui a donné sa vie pour autrui.
L'information sur ses liens avec la Bretagne en est une autre, que la presse a cette fois laissé filtrer, nous permettant ainsi de le compter parmi les meilleurs des nôtres.
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P. Argouarch Le Samedi 31 mars 2018 22:33
@Fañch .Je n'ai pas passé votre dernier commentaire car les propos insultants que vous écrivez à l'égard de la mère d'Arnaud Belframe, une personne en deuil, sont déplacés.
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MASSEYS Béatrice Le Mardi 13 février 2024 15:26
Bonjour le sacrifice de Arnaud Beltrame me rappelle le sacrifice de Maximum Kolbe d’à Auswchiw donnant sa vie à la place d’un condamné à mort et aussi se soldat américain le jour de la libération de Paris il a sauté sur une bombe qui a aller vers des morts voilà 3 Héros à des date différentes Béatrice MASSEYS
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