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Tanguy Malmanche
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Kou le corbeau marchant d'un pas décidé dans les rues de Landerneau
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Guy Moign dans Kou le corbeau
- Agenda -
Kou le corbeau de Tanguy Malmanche à Bruxelles le 24 mars
Par Guy Moign pour La Compagnie du Solilesse le 12/03/17 21:11

Kou le corbeaucontinue sa tournée internationale !

Après Paris, au théâtre de La Huchette, voici Bruxelles, au Centre culturel d'Etterbeek Léopold Senghor vendredi 24 mars à 20 h 30.

Un événement unique aura lieu le 24 mars à 20 h 30 à Bruxelles dans la commune d’Etterbeek, au Centre Culturel Léopold Senghor : une représentation de Kou le corbeau, un des chefs-d’oeuvre de Tanguy Malmanche, auteur breton qui écrivit un grand nombre de pièces de théâtre toutes plus extraordinaires les unes que les autres.

CE TEXTE DE TANGUY MALMANCHE

est mis en scène par Nell REYMOND,

éclairé par François-Eric VALENTIN

et INTERPRÉTÉ par GUY MOIGN.

LE TEXTE EST ÉDITÉ PAR LES ÉDITIONS ABER

(voir le site)

UN SPECTACLE DE LA COMPAGNIE DU SOLILESSE

(voir le site)

Connaissez-vous Tanguy Malmanche ?

Auteur d'une œuvre dramatique visionnaire, poétique et fantastique, Tanguy Malmanche s'inscrit tout naturellement dans le mouvement linguistique et littéraire breton qui débuta au début du 19ème siècle (1805 - Création de l'Académie Celtique).

Il renouvelle le théâtre en langue bretonne et pour ainsi dire le fait renaître(1).

Il a écrit en langue bretonne, sept pièces de théâtre : Gurvan, le Chevalier étranger (2), Les Païens (3), La Vie de Salaün qu'ils nommèrent le fou (4), Le Conte de l'âme qui a faim (5), La veuve Arzur (6), La femme du couvreur (7), L'Antéchrist. (8), œuvres d'une violente intensité dramatique et d'un regard incisif sur les passions des êtres humains. Elles ont toutes été traduites en français par l'auteur lui-même. Il écrivit aussi un certain nombre de pièces de théâtre en langue française : L’horrible assassinat de Monsieur Talabardon, La légende de Saint Tanguy, La maison de cristal, Tsuaf ou Faust à l’envers, Les androgynes.

Il a, d'autre part, écrit, également en française deux romans : La tour de plomb et La maison minée ainsi que trois nouvelles que l'on peut apparenter à des contes : Kou le Corbeau, La Monstre de Landouzan, Suzanne Le Prestre. Là aussi, les situations et les personnages, originaux et pleins d'un relief dramatique étonnant, sont d'une densité très puissante. Deux essais : Il les créa mâle et femelle et L'homme qui voyait Dieu. Grâce aux éditions ABER la totalité de son œuvre, aussi bien en breton qu’en français, reprend vie peu à peu.

Il naquit en 1875 et mourut en 1953.

LA PIÈCE :
« Voici ce que me conta cette tête de mort : vous savez bien, la tête au crâne bas et rétréci, dans laquelle logeait une toute petite grenouille.

- C'est Kou que je m'appelle…… »

En plein moyen-âge, au moment de la peste de Landerneau, Kou, un jeune paysan, abandonné des siens et errant à travers le Léon (9) à la recherche d'un travail, nous raconte ses aventures.

D'un tempérament totalement spontané et naïf au sens premier du terme, c'est-à-dire sans malice, neuf à tous les événements qui surviennent dans sa vie, et sans arrière-pensée, notre héros se trouve confronté à tout un monde, lui-même, primitivement hostile et, bien que violemment réaliste, fantastique de par sa nature inattendue. De ce choc naissent un humour, une cocasserie, une truculence (et même un tant soi peu de grivoiserie) où se mêlent les tragédies de la mort, de l'épidémie et de l'angoisse, et… de l'amour.

LE POINT DE VUE DU METTEUR EN SCÈNE : NELL REYMOND

→ Nell Reymond, pourquoi avez vous choisi de monter cette pièce ?

Quand Guy Moign m’a lu ce texte, je n’ai pas vu le temps passer. C’est un véritable coup de foudre que j’ai envie de vous faire partager. Ce voyage de la mort à la vie, cocasse et terrible, n’a besoin que du jeu de l’acteur, de rideaux noirs et des lumières pour exister dans sa simplicité et son universalité.

Venez le voir et l’écouter, cela vaut le voyage.

1 : Les dernières représentations de l'ancien théâtre populaire breton qui existait depuis le xvème siècle eurent lieu en 1898 à Ploujean près de Morlaix. 2 : Gurvan, ar Marc'heg estrañjour. 3 : Ar Baganiz. 4 : Buhez Salaün ar foll. 5 : Marvailh an ene naonek. 6 : An intañvez Arzhur. 7 : Gwreg an toër. 8 : An Antekrist. 9 : Région qui correspond à peu près au nord du Finistère.

Voir aussi sur le même sujet :
Constituée en 1974, sous l’impulsion de Nell Reymond et de Guy Moign, La COMPAGNIE DU SOLILESSE a pour vocation première la création et la production d’oeuvres tant contemporaines qu'anciennes. Créer et faire connaître les oeuvres d’auteurs dramatiques bretons ou d’origine celtique ( Irlandais, Gallois, Ecossais), la culture littéraire bretonne qu’elle soit d’expression bretonne ou française, tel est aussi un des buts de la Compagnie. Elle a pour objet l'organisation de spectacles vivants (théâtre, poésie, musique, art lyrique, variétés, danse, mime, cinéma, animation et tous autres moyens d'expression) et assurer leur diffusion le plus largement possible, sous toutes formes et par tous moyens ; recherche artistique, littéraire et technique.
[ Voir tous les articles de La Compagnie du Solilesse]
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