Le film réalisé par Ronan Hirrien, quatre livres édités en une année en breton, le lancement du concours de Taol Kurun, le dernier numéro d'Al Liamm qui est consacré à cette forme poétique, deux ateliers haikus en breton pour les enfants, lectures...
Mais pourquoi tant d'engouement pour le plus petit poème du monde, qui, plus est, vient du Japon ? Parce que sur Internet il est facile à échanger, parce que, en ces temps troublés où l'avenir est plus que jamais indécis, l'instant figé, l'émotion fugace d'un moment deviennent précieux et sont les témoins d'une langue qui continue à inventer des mots, à créer des surprises ...
"Daoulagad ar werc'hez" écrit par Malo Bouessel du Bourg, "Haruto" par Milena Krebs, ou encore le tout nouveau "Bugel ar glav" écrit par Mai Ewen, racontent aux enfants et aux adolescents comment on écrit un haiku, mais aussi le pouvoir symbolique et affectif lié à cette forme poétique qui devient universelle, quelle que soit la langue employée. Le dernier livre est celui d'Alan Kervern et Fanch Peru en breton et français.
C'est ces instants qu'a essayé de saisir Ronan Hirrien en poursuivant les acteurs du haiku de janvier à juin, des résultats du concours de poésie du festival dans la petite librairie de Marijo, à Quimperlé à l'ascension du Menez Hom avec Sten Charbonneau et Suliana, en passant par deux séances de chasses aux haikus à Plougastel et Rédéné. Annaig Kervella et Mai Ewen liront au coin des enfants le samedi à 17h30 à Carhaix les haikus qu'elles auront choisis.
Alors que la manifestation mènera au salon du livre, les participants arriveront juste à point pour voir la première du film, avec Ronan Hirrien et ses invités, dans le cinéma du Glenmor, le "Grand Bleu" à 18h00.