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Histoire d'Alsace Le point de vue alsacien de François Waag
Une histoire d'Alsace du point de vue alsacien qui contribue à la prise de conscience actuelle, activée par le projet d'Assemblée territoriale unique. Une histoire d'Alsace décomplexée...
Yoran Delacour Par Éditions Yoran Embanner le 4/07/12 12:01
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Une Histoire d'Alsace du point de vue alsacien qui contribue à la prise de conscience actuelle, activée par le projet d'Assemblée territoriale unique. Une histoire d'Alsace décomplexée...

De la préhistoire à nos jours, l'histoire d'un pays allemand du Saint Empire romain germanique conquis militairement par Louis XIV en 1648, redevenu allemand en 1871 par le traité international de Francfort, français de 1918 à 1940, etc.

Pendant tout le Moyen Âge, l'Alsace morcelée en plusieurs petits états, a connu sa période la plus florissante : Godfried von Strassburg reste un grand nom de la littérature allemande, la première Bible en allemand fut imprimée à Strassburg, etc.

Sur la période allant de 1871 à nos jours, l'auteur se fait un point d'honneur à dévoiler tout ce que l'histoire officielle (Le point de vue français) cache soigneusement. Par exemple, ce fut pendant la période du Reichsland (1871-1918) que l'Alsace fut la plus libre : les Alsaciens ont fini par disposer d'un gouvernement et d'une Assemblée régionale dotés d'une large autonomie, qu'ils perdront dès leur annexion par la France en 1918. Ce qui explique l'histoire houleuse de l'entre-deux guerres.

L'occupation nazie, très dure pour les Alsaciens, servira de prétexte idéal pour Paris afin de supprimer toutes traces de germanisme en Alsace. Il faudra attendre 2011 pour que l'Alsace se réveille enfin et projette de s'autogouverner par une Assemblée territoriale unique.


Trois annexes importantes concernent à la fois les Alsaciens et les Bretons:

- L'assassinat de Jos Youénou, militant nationaliste breton, au Struthof (ancien camp de concentration nazi rouvert par les Français après la Libération) ;

- Le martyr des enfants alsaciens-lorrains au camp Marguerite (Rennes) ;

- La déclaration du président de la cour de sûreté de l'État au procès du FLB en 1972.


On trouvera également en annexes l'histoire et les visuels :

- du blason alsacien et de son symbolisme.

- du drapeau, le Rot und wiss

- de l'hymne alsacien : le texte original avec sa partition et sa traduction en français ;

- Une petite histoire de Sainte Odile, la patronne de l'Alsace.


Enseignant, François Waag est passionné par l'histoire de l'Alsace. Il collabore à plusieurs publications périodiques et a déjà publié deux autres ouvrages dont l'un consacré à la Grande Guerre.

En vente dans les librairies, maisons de presse et grandes surfaces

Broché, Poche, 336 pages, 11 x 17cm

ISBN 978-2-914855-66-2

12 €

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 1849 lectures.
Vos 5 commentaires :
Gilbert ENGELHARDT Le Lundi 9 juillet 2012 19:15
Les Alsaciens et les Bretons sont très proches par leurs cultures fortes bien identifiées et leur aversion pour le jacobinisme centralisateur parisien.
L'Alsace comme la Bretagne sont, des régions qui se sentent colonisées et spoliées par tout ce qui est l'Ile de France !
L'Oncle HANSI, célèbre illustrateur et écrivain strasbourgeois des années 1914-1918, décrit très bien la force spirituelle et morale des Alsaciens. J'ai appris l'existence d' une association des Alsaciens du Morbihan. Cela montre bien les liens qui nous unissent. Mais les Alsaciens, eux, ont gagné une certaine forme d'autonomie, alors que les Bretons sont insuffisamment mobilisés. Ils sont déjà asservis et démembrés (problème de la réunification des 5 départements bretons).
Prenons exemple sur l'Alsace pour ne pas voir mourir notre pays de Bretagne !
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Pierre CAMARET Le Mardi 10 juillet 2012 12:33
D'accord a 150%
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Ar Vran Le Mardi 10 juillet 2012 12:43
@Engerhardt
tout à fait d\'accord avec vous.
Le problème est qu\'en Bretagne, on discute, on parle, on réfléchit mais pour ce qui est des actions, on préfère se disputer...
En Alsace, ils avancent...
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Christian KLEIN Le Mercredi 16 octobre 2013 18:42
Très intéressant comme livre. Ma première année scolaire francophone en 1946 à Keskastel, a été sous la francisation comme décrite dans le livre "Histoire d'Alsace" de François Waag. L'instituteur "de l'intérieur" [Monsieur Corniber] était très dur avec nous et nous punissait souvent à parler l'alsacien même en recréation. Grace à la révolte des parents, nous avons changé d'instituteur pour l'année 1947/48 avec un alsacien de Burbach qui parfois laissait "échapper" un mot d'alsacien en classe quand il était frustré, au grand plaisir de toute la classe. J'ai toujours ma photo de classe 1946-47 ainsi que le négatif sur verre. Puis-je vous en faire profiter? Christian KLEIN
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Christian KLEIN Le Mercredi 16 octobre 2013 18:44
Très intéressant comme livre. Ma première année scolaire francophone en 1946 à Keskastel, a été sous la francisation comme décrite dans le livre "Histoire d'Alsace" de François Waag. L'instituteur "de l'intérieur" [Monsieur Corniber] était très dur avec nous et nous punissait souvent à parler l'alsacien même en recréation. Grace à la révolte des parents, nous avons changé d'instituteur pour l'année 1947/48 avec un alsacien de Burbach qui parfois laissait "échapper" un mot d'alsacien en classe quand il était frustré, au grand plaisir de toute la classe. J'ai toujours ma photo de classe 1946-47 ainsi que le négatif sur verre. Puis-je vous en faire profiter? Christian KLEIN
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