Put your name here

connexionS'accréditer | S'abonner | Se connecter | Faire un don
> Logo ABP
ABP e brezhoneg | ABP in English |
Carte adaptée par NHU BRETAGNE
Carte adaptée par NHU BRETAGNE
- Dépêche -
Energie : Le Celtic Interconnector Irlande - Bretagne
Le Celtic Interconnector est une ligne sous-marine CCHT, encore au stade des études de faisabilité, devant relier vers 2025 les réseaux électrique français et Irlandais
La rédaction pour ABP le 21/01/19 16:11

Le Celtic Interconnector est une ligne sous-marine CCHT, encore au stade des études de faisabilité, devant relier vers 2025 les réseaux électrique français et Irlandais, entre La Martyre (département du Finistère) et Knockraha près de Cork. Les porteurs du projet sont les gestionnaires de réseau des deux pays : RTE et EirGrid.

Chiffré à environ un milliard d'euros, cette ligne aurait une capacité de 700 MW avec des échanges dans les deux sens, et une longueur de 600 km (dont 500 en sous-marin). Elle traversera la Mer Celtique.

S'intégrant à la politique européenne d'interconnexion des réseaux électriques, le projet a reçu une subvention de l'Union Européenne, votée le 17 février 2017, de 4 millions d'euros pour les études préliminaires.

RTE organise, sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public, à partir du 29 janvier prochain, une concertation à destination des citoyens concernés par le projet.

2 réunions publiques de lancement

Les citoyens sont invités à deux réunions publiques de lancement, qui auront lieu à :

LA MARTYRE

Mardi 29 janvier de 18 h 30 à 20 h 30

Maison du Plateau –

Route de Ploudiry

29800 La Martyre

SAINT-POL-DE-LEON

Mercredi 30 janvier de 18 h 30 à 20 h 30

La Maison de services au Public –

29, rue des Carmes

29250 Saint-Pol-de-Léon

Document PDF 46708-rtecpprojetcelticinterconnecto.pdf le communiqué. Source : RTE
Cet article a fait l'objet de 1068 lectures.
Vos 16 commentaires
Loïc.L Le Lundi 21 janvier 2019 20:55
Très beau projet !
(0) 

Paydret Le Lundi 21 janvier 2019 22:06
Merci l’Europe
(0) 

Y.Renaud Le Mardi 22 janvier 2019 00:30
Mailler les territoires europeens hors des villes-capitales et montrer que l'avenir et la liberté dans la gouvernance de la Bretagne se construit aussi côté océan.... tant mieux...
(0) 

Luigi Barsagli Le Mardi 22 janvier 2019 07:50
4 millions d'euros, sur 1 milliard, soit une subvention de 0,4 % du coût du projet.
(0) 

Paul Chérel Le Mardi 22 janvier 2019 11:57
@Luigi. Entre le projet (car ici il ne s'agit que du financement de l'étude) et sa réalisation, il peut s'écouler un certain temps T (même un très grand T). Ce qui est quand même curieux, même si la connexion est à double sens de l'échange, nous dit-on, c'est que ceci souligne la pauvreté du réseau français, surtout dans sa partie bretonne, une Bretagne (des Bretons) s'opposant à une centrale au Nord Finistère, s'opposant à un projet nucléaire et, en ce moment, craignant des coupures d'un courant électrique essentiellement fourni par la centrale thermique de Cordemais ( située dans un cinquième département que la France veut lui retirer) et dont on murmure la fermeture imminente dans les coulisses parisiennes. Curieux, Isn't it ? Paul Chérel
(0) 

Gérard Borvon Le Mardi 22 janvier 2019 13:51
Le Finistère future tête de pont électrique vers l’Irlande.
ou quand se prouve, une nouvelle fois, l’inutilité du projet de centrale au gaz à Landivisiau.
http://seaus.free.fr/spip.php?article1684
(0) 

Gérard Ollieric Le Mardi 22 janvier 2019 16:55
Luigi , il faut bien lire ! Les 4 millions ne sont que pour l’etude du projet...!
(0) 

Fabien Renaud Le Mardi 22 janvier 2019 18:21
Tout ce qui interconnecte la Bretagne sans passer par Paris est bon à prendre. A fortiori avec nos potes celtes.
(0) 

Luigi Barsagli Le Mardi 22 janvier 2019 18:26
Oui certes, mais si on connait le coût du projet c'est qu'il y a déjà le financement
(0) 

Luigi Barsagli Le Mardi 22 janvier 2019 19:16
Je suis un peu mal à l'aise par rapport au côté "optimiste" ou enjoué des réactions voire de l'article (qui insiste sur une dimension celtique avec une carte haute en couleur (Cornouailles immense etc))
Est-ce que ce projet rapproche les nations celtes (même modestement) ou au contraire les divisent (même modestement) un peu plus ??
Y a t-il des liens profonds autres que la religion catholique entre l'Irlande et la Bretagne et la France ? Après tout les Gaels (au Nord) tout autant que les anglos-saxons (au Sud) ont contribué au recul de la culture bretonne-insulaire notamment.
Que pèse l'Irlande "du Sud" par rapport à la France ou l'UE ? Nous, en tant que bretons, nous n'avons pas voix au chapitre. Sommes-nous un modèle de celtitude ? Le gallois par exemple se porte beaucoup mieux que le breton (ou même l'irlandais)
Ces histoires de réseaux électriques me font penser aux gazoducs et autres pipelines dont le tracé stratégique donne en quelque sorte droit vie ou de mort sur des territoires par les plus puissants. On le voit avec la Russie vis à vis de l'Ukraine ou de la Pologne (entente germano-russe).
La Bretagne n'ayant strictement aucune autonomie énergétique, c'est donc bien une forme d'arrimage de la République d'Irlande à la France que ce projet.
(0) 

Loïc.L Le Mercredi 23 janvier 2019 22:30
@Luigi Barsagli
Je vous cite : " Est-ce que ce projet rapproche les nations celtes..ou les divisent un peu plus" : donc vous nous apprenez qu'elles sont deja divisées (ah tiens?) Et que un projet ensemble pourrait diviser; de la à penser que ne rien faire avec eux pourrait nous rapprocher il n' y a qu'un pas...
Pour en revenir à nos moutons (irlandais, cela va de soit):
@ Paul Cherel
comme vous le soulignez la ligne est à double sens; et la Bretagne ne produit quasiment pas d'électricité ; donc pourquoi la France validerait (parce qu'on sait que l'état décidé de tout). Peut être y a t'il l'intention de vendre de l'électricité issu d'éoliennes ou d'hydroliennes; mais j'espère rien de nucléaire.
Je verrais bien un REB (réseau électrique breton) ou un RT (Rouedad Tredanek)
(0) 

yann reuz Le Mercredi 23 janvier 2019 23:05
Curieux? L'Irlande et la Bretagne pourrait produire l'électricité à base d'hydrolienne chacune de leur côté.
La Cornouaille anglaise est plus proche pour ce genre de projet. On a l'impression d'un projet surdimensionné, qui va donner du boulot à des bureaux d'études entre autres.
(0) 

sort jean-michel Le Samedi 26 janvier 2019 13:30
Yann Reuz "La Cornouaille anglaise est plus proche pour ce genre de projet."
(Petite remarque en passant... "Cornouaille Britanique"... pas anglaise...)
Peut être, sûrement d'ailleurs, la Cornouaille est plus proche, mais maintenant il y a eu le Brexit... La Grande-Bretagne étant déjà hors circuit pour l'Europe des états, en tout cas c'est ce que pensent (veulent) les dirigeants de ces états, elle ne va plus subventionner des projets Européens qui concernent la Grande-Bretagne...
(0) 

Paul Chérel Le Samedi 26 janvier 2019 14:23
@aux commentateurs divers et variés. L'homme est un animal énergivore. Pour produire de l'électricité dont il ne peut plus se passer, il faut des sources d'énergie. La Bretagne est, à ce titre, plutôt pauvre. Les fossiles ont fait leur temps et arrivent peut-être à épuisement, surtout si des vagues d'opposants à toute recherche et exploitation nouvelle mettent des bâtons dans les roues en permanence. Le nucléaire soulevant protestations et craintes incessantes a bien du mal à pallier ce manque certain à plus ou moins court terme. Restent alors les forces naturelles de l'air et de l'eau. L'expérience de marémotrice en Bretagne n'a pas réussi à emballer d'autres pays qui possèdent pourtant des ressources encore meilleures que la Fance.en termes de marées. Manque de rentabilité probablement. et frais d’exploitation et entretien trop importants; Eoliennes et hydroliennes sont des sources très aléatoires qui nécessitent secours permanents en cas de faiblesse ou absence totale de vent. La mise en application de la force de l’eau au moyen de barrages s’épuise, faute d’endroitts favorables ou déjà trop habités, etc. La France, par exemple, n’a plus guère d’endroits propices pour de telles installations. Solution, solutions ? ? Quant à l’interconnecteur, fût-il celtique, Wait and See ! Surtout avec un Brexit toujours en discussion. Paul Chérel . .
(0) 

Luigi Barsagli Le Dimanche 27 janvier 2019 11:33
"elle ne va plus subventionner des projets Européens qui concernent la Grande-Bretagne... "
Elle le fait bien pour l'Ukraine et bien d'autres Etats hors UE ou hors OTAN ? Et puis franchement vu la (faible) hauteur de sa contribution sur la totalité, ce n'est pas franchement l'enjeu ou le débat en fait.
Je trouve ce genre de conception des relations européennes très dangereuses, cela reviendrait en quelque sorte à pousser les britanniques vers d'autres bras et surtout à créer les germes du ressentiment.
Les Etats membres de l'UE et leurs peuples n'ont pas souscrits à un bail inaliénable et à des chaines pluri-générationelles.
J'avoue être toujours surpris de lire ce genre de propos de la part de gens qui vont ensuite crier ici contre le jacobinisme.
(0) 

Luigi Barsagli Le Dimanche 27 janvier 2019 11:39
"(Petite remarque en passant... "Cornouaille Britanique"... pas anglaise...) "
Officiellement c'est Cornwall/Kernow (au niveau Monarchique, un Duché, au niveau civil, un Comté d'Angleterre. Les Corniques ayant une reconnaissance de minorité nationale depuis 2014), traduit en Cornouaille ou Cornouailles.
Le qualificatif de "britannique" ou "anglaise" n'a rien d'officieltandis que la Cornouaille bretonne n'existe tout simplement pas d'un point de vu officiel.
(0) 

Commenter :
Votre email est optionnel et restera confidentiel. Il ne sera utilisé que si vous voulez une réponse d'un lecteur via email. Par exemple si vous cherchez un co-voiturage pour cet évènement ou autre chose.
ANTI-SPAM : Combien font 2 multiplié par 1 ?

ABP

Publier

Nous suivre

2003-2024 © Agence Bretagne Presse, sauf Creative Commons