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- Communiqué de presse -
Chantier de démantèlement de vieux navires à Brest ? C'est non pour l'amiral Forissier...

Le chef d'État-major de la Marine, tire à boulets rouges sur cette filière et du même coup sur les perspectives de création d'emplois en région brestoise. Après les multiples péripéties du porte-avions Clemenceau les Bretonnes et Bretons étaient en droit d'attendre des réponses concrètes et urgentes face au problème posé par la présence d'une vingtaine de coques rouillées, civiles et militaires, en rade de Brest .

Gérard Olliéric pour Parti breton le 8/02/10 11:13

Le chef d'État-major de la Marine, l'amiral Pierre-François Forissier, tire à boulets rouges sur cette filière et du même coup sur les perspectives de création d'emplois en région brestoise.

Après les multiples péripéties du porte-avions Clemenceau et suite à la récente nomination - faisant suite aux décisions du Grenelle de la Mer - d' un « Monsieur Déconstruction » les Bretonnes et Bretons étaient en droit d'attendre des réponses concrètes et urgentes face au problème posé par la présence d'une vingtaine de coques rouillées, civiles et militaires, en rade de Brest.

La création d'une filière bretonne de démantèlement à vocation européenne s'impose à nos yeux fortement .

Cette filière, qui pourrait à terme entraîner le développement d'une activité porteuse d'expertise technique dans les services liés à l'environnement serait aussi porteuse de la création d'emplois et d'un accroissement notable de l'activité portuaire brestoise : ce sont en effet plus de 500 000 tonnes de vieux navires en fin de vie qui seraient à démanteler dans les 10 prochaines années …

La réponse une nouvelle fois désastreuse de l'État central, par la voix de son chef d'État-major, qui affirme péremptoirement que « les navires iront se faire déconstruire ailleurs ... » justifierait à elle seule notre position : seule une Bretagne émancipée pourra enfin permettre de répondre aux aspirations légitimes des Bretonnes et Bretons, tant en matière économique et environnementale comme par exemple les algues vertes que dans d' autres domaines, notamment sociaux et culturels.

Le secrétaire fédéral, Philippe Parisse

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Vos 9 commentaires
  Pierre CAMARET
  le Mardi 31 août 2010 23:27
C'est tres bien de vouloir creer des emplois, mais ceux generes par la Deconstruction de Navires , ne sont pas a haute valeur ajoutee , et peut etre que chaque emploi ,ainsi cree ,couterait plus cher qu 'il ne rapporterait .(qui paierait la difference ????) La Deconstruction appartient a des pays a bas cout de main d'oeuvre .Ce n'est pas une haute technologie .Je vois l'Inde( mais cela change) le Bangla Desh plus adaptes a cette Deconstruction .Cela existe d'ailleurs deja en Inde. Avantage :cela enrichirait ces pays ( je pense au Bangla Desh) et les rendrait acheteurs ,pour d'autres produits sur le marche mondial.
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  Léon-Paul Creton
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Il est étonnant intéressant __si l'on peut dire__ de constater que c'est un "militaire", un amiral chef d'état major de la marine qui s'exprime sur ce sujet.
L'on peut donc supposer que certains aspects de "l'économie" brestoise et d'une partie de la pointe de Bretagne, seraient dépendants et soumis à l'assentiment et aux décisions de la marine "nationale".
Elle possèderait donc un droit de véto sur le développement sur un certain espace géographique breton? Dont le travail des pêcheurs...
Est ce le poids et le prix de l'Île Longue a payer pour les breton une fois de plus?
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  Prigent Michel
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Je suis né à 3 kms de l'île Longue et je puis attester que le poids économique de l'Armée et de la Marine est considérable dans cette rade de Brest: L'Arsenal, abris anti atomique, port de guerre sur Brest; en presqu'île de Crozon: "cimetière" des navires de Landévennec, base aéronavale du Poulmic (port, aérodrome, école navale-Mr Camaret connait-, stockage de carburants...), silos de missiles de Guenvédez, Base sous marine de l'Ile Longue, commandos de Quélern, garnison de gendarmes...
En termes d'emploi, c'est bien 30%, voire 50% par endroit des salariés induits par la défense nationale, alors évidemment çà pèse dans les choix économiques.
Mr Camaret a raison de déconseiller un chantier de démolition (à faible valeur ajoutée en effet) dans la rade de Brest où manque la place et où les risques de polution viendraient s'ajouter à celles d'une urbanisation dense, portant préjudice au tourisme et aux activités de la pêche.
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  Léon-Paul Creton
  le Mardi 31 août 2010 23:27
À Messieurs Prigent et Camaret.
En dehors de ce que m'imposaient les nécessités de mon temps de vie de marin, je demeure et vis depuis plus de soixante sept ans à quarante kilomètres à vol d'oiseau des différents sites militaires cités par Michel Prigent. Je ne suis pas un habitant de proximité plus ou moins bénéficiaire des mirifiques retombées. Je ne suis, non plus, ni dépendant ou redevable de divers avantages ou rémunérations d'une armée, qu'elle soit de terre ou de mer. Ce qui est également le cas d'une majorité, dans la population concernée.
Cependant je ne suis pas tout à fait ignorant de ce qui se passe dans le secteur de Brest. Je reconnais « sa dépendance pour une bonne part », due aux retombées économiques induites par la présence de militaires et de leurs familles.La présence de l'arsenal autres sites, fournissant un certain nombre d'emplois aux « locaux ». Soit dit en passant, au fil des années les nouvelles programmations militaires et compte tenu des compressions de personnel tant militaire que civil au niveau de l'arsenal, ce poids économique n'est plus ce qu'il était.
Bien des villes et régions en France ont appris à leur dépend que tout comme le touriste lors qu'il pleut ou bien la conjoncture vide son porte-monnaie, il peut arriver un moment ou le militaire fait son paquetage avec armes, bagages et familles, laissant derrière lui caserne vide et civils sans emplois… sur le sable. Géopolitique et finances obligent !
Lorsque la dette française sera si lourde et le citoyen bien tondu et pauvre , il faudra peut-être mettre un terme au gouffre nucléaire ! Que restera t-il alors de et à Brest? Et des industries liées au militaire ? Sans doute des chansons pour fêtes du bateau, de la voile et de l'aviron, une économie touristique elle-même aléatoire et très soumise au climat et aux finances …aussi !
De plus il me semble également que la défense nationale est exemptée de certaines taxes et impôts, ce qui n'est (n'était) pas le cas des industries « ordinaires » qui jusqu'à présent versaient la taxe professionnelle par exemple.
« Mais mon propos n'était absolument pas de discuter de la pertinence d'une déconstruction de navires en elle-même, ou pas sur le secteur! «
« Mais bien de m'étonner que ce soit un militaire qui se permette de vouloir y faire barrage » ! Et donc de m'interroger sur la possibilité que les militaires aient pu peser sur les politiques industrielles et empêcher certaines implantations d'entreprises, donc influencer régulièrement et négativement l'économie de Brest et de ses environs élargis.
Enrichir le Bangla Desh qui n'en est pas d'accord? Pour qu'il puisse acheter "sur le marché mondial et consommer, bien entendu" ! Mais quoi par exemple de ce qui est produit à Brest ?...
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  Prigent Michel
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Entièrement d'accord avec Léon Paul Creton. Tout ce qu'il a dit est parfaitement exact: poids de l'armée, exonération de charges, développement économique conditionné par les intérèts de la Défense.
Comme par exemple ce fameux pont sur le Goulet, dont on parle depuis des décennies, avec resto panoramique au milieu et qui permettrait de joindre Brest et la presqu'île en 1/4 d'h au lieu d'une heure par la route en empruntant le pont de Térénez, actuellement en reconstruction.
Possédant pas mal de foncier dans le coin, je n'aurais pas lieu de m'en plaindre !
Réponse de la Royale: "Impossible
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  pierre camaret
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Je vous comprends Mr LP CRETON , mais on ne peut dire que faire ,du fer a beton a partir des vieux navires est une technologie avancee.J'espere mieux pour la Bretagne . Quand aux echanges : le commerce est international .Les Bangla Deshi acheteront des voitures en Allemagne , et les ouvriers allemands des Usines automobiles , viendront passer leurs vacances en Bretagne .Voila la boucle est fermee ( c'est une boucle simple , elle est souvent plus compliquee).
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  Léon-Paul Creton
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Monsieur Camaret, comme vous j'espère mieux et je réclame davantage, et plus que du fer à béton pour la Bretagne.
La (votre ?) vision « globale » de l'économie ne doit pas à mon avis, être l'aune unique qui définisse et organise le développement des peuples.
Une trame grossière et bâclée à elle seule ne peut avoir la prétention d'être un tapis persan de toute beauté, fait main et achevé avec le soin traditionnel. C'est prendre le client pour un imbécile et le camelot, marchand de tapis est un voleur !
Cette vision d'économie globale en plus d'être une duperie, une exploitation, est une arme, qui assujettit de plus en plus les peuples aux productions de quelques « Grands Ateliers » comme la Chine, l'Inde et bien d'autres…Gandhi qui pour libérer son peuple, l'appelait à fabriquer: Son rouet et tisser ses vêtements, ses outils et a produire lui-même ce qui lui était nécessaire. Et cela pour ne pas être dépendant de l'Anglais, et cesser de l'enrichir pour qu'il continue à asservir L'Indou.
Gandhi n'était pas un imbécile…Et Roparzh Hemon dans « Ur Breizhad oc'h adkavout Breizh » (Un Breton retrouvant la Bretagne) en parle non sans raisons !
En délocalisant, en créant chez nous __plus largement en France à qui et par qui nous sommes aliénés__ l'avancée du désert industriel et économique, nous rendons les armes et les vendons aux plus offrants, mais qui est-ce qui vend ? Qui sont les vendus ?
Nous formons, enrichissons et apportons des pouvoirs, de la puissance pour demain, à des états plus que douteux ! De ce qui se passera dans le futur, des imprudents, permettent que les rouages du pire puissent se mettre en place sans aucunes garanties, si par malheur ces états en faisaient le choix! Et demain c'est tout de suite après aujourd'hui !Infichus que nous sommes de dépasser un stade primaire de fonctionnement, pour fabriquer une EUROPE, forte en tous domaines. Les mêmes mécanismes timorés sont à l'œuvre en Bretagne!
Tourisme, bases militaires et démolitions de navires en Bretagne ? Non ! Effectivement ce n'est pas le pied ! En plus des algues vertes, de l'agriculture, de la pêche et le reste...
Mais tout ou presque, est dans les mains des Bretons ! Ceux qui partent ou sont partis et ceux qui restent…
Votez breton ! Evit Breizh hor bro !
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  Pierre CAMARET
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Mr LP CRETON , mais nous sommes bien d'accord ... mais dans l'equation economique mondiale , il ya des tas de parametres a tenir compte : La balance des paiement , les taux d'inflation , l'endettement , les ouvertures de financement,les taux de change , etc...Ce n'est pas moi qui ai invente ces regles.....mais elles existent . Je connais le Bangla Desh , au temps ou j'etais en activite j'avais suivi pour ma Compagnie ,la Raffinerie de CHITTAGONG .Le montage financier avait ete tres difficile .... a cause de l'Etat Economique du Bangla Desh. J'ai 80 ans dans 4 mois et je dois signer apres demain un Contrat de Consultant avec une Societe d'engineering Australo/canadienne,pour developper leurs business en Asie .Je suis heureux de la perspective de voyager . J'aime la Bretagne , et Dieu sait si j'ai fait le maximum pour mon pays , ce qui m'a valu dans ma vie professionnelle qq ennuis avec les Societes et l'administration francaises.J'ai paye pour cela,et je ne peux l'oublier.
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  philippe Parisse
  le Mardi 31 août 2010 23:27
pour ma part , je considère que la présence militaire en rade de Brest est un sérieux handicap au dévelopement économique de toute la région .
si l' on reprend le Plan Marshall , les Américains avaient pour projet de faire de Brest leur tête de pont pour l' Europe : De Gaulle n' en a pas voulu et nous sommes actuellement dans une situation où Brest perd des emplois : l' arsenal de Brest est passé de 7000 employés à 2000 aujourd' hui et le CHU est le premier employeur de BMO avec plus de 5000 emplois . Avoir tout misé sur la dissuasion nucléaire est une erreur monumentale , c' est la ligne Maginot du XXI siècle , nucléaire qui conduit à la prolifération des armes nucléaires des Etats voyoux . Obhama et Medvedev discutent pour une réduction des arsenaux nucléaires avec l' objectif Zéro en 2030 . Que deviendra votre belle base nucléaire de l' Ile Longue : un musée mais pensez à vos enfants et petits-enfants qui ont besoin de travailler sur le long terme .
ceci prouve une fois de plus que la France n' a pas de vision à long terme et pourtant on dit que gouverner c' est prévoir .
en 1989 , j' étais candidat aux élections municipales à Brest et au cours d' un débat j' avais émis que Brest devienne pôle de reconversion des industries d' armement , mes interlocuteurs de l' époque m' avaient ri au nez : impensable pour eux ( Kerbrat et Marzin ) et ils tenaient le même discours que vous : à Brest l' armée c' est emploi sauf que depuis cette date des milliers d' emplois ont disparu et mes prévisions se sont révélées exactes et j' ai eu tort d' avoir raison trop tôt . Maintenant je dis stop à cette gabegie militaire et créons des emplois civils durables , c' est notre seul avenir .
je suis fils de militaire , plusieus fois décoré de la médaille militaire(2) et de la Légion d' Honneur et on ne fera pas le coup de l' anti-militariste primaire , je suis tout simplement réaliste et non nostalgique d' une grandeur qui s' effrite tous les jours . Alors relevons le défi du développement économique , pour la Bretagne et nos enfants .
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