Condamné à la réclusion à perpétuité, Yvan Colonna n'a pas bénéficié d'un procès équitable.
Même si les jeunes de l'UDB ne se reconnaissent pas dans les propos d'Yvan Colonna qui estime que "la lutte armée est un acte de résistance", ils s'interrogent sur la nature d'un procès qui l'a condamné sans avoir apporté la preuve de sa responsabilité directe dans le meurtre du préfet Érignac.
S'il ne nous appartient pas de rendre justice, nous sommes pour autant amenés à penser que la Raison d'État a empêché que le doute ne profite à l'accusé.
Les incohérences apparues au cours de l'instruction et lors du procès lui-même rendent sa révision nécessaire. Les jeunes de l'UDB rappellent d'ailleurs que Colonna était condamné d'avance dès lors que Nicolas Sarkozy l'avait qualifié d'"assassin" lors de son arrestation en 2003. La présomption d'innocence ne serait donc qu'un mythe ?
De même que le Parti de la Nation Corse (PNC) qui s'oppose à la violence, les jeunes de l'UDB craignent que la façon dont a été instruite "l'affaire Colonna" et ce verdict ne contribuent à dégrader encore plus la situation sur l'île. Ils expriment toute leur sympathie au peuple corse et particulièrement au Parti de la Nation Corse (PNC), partenaire de l'UDB au sein de la fédération Régions et Peuples Solidaires.
En écho au "Peuple breton" d'avril 2006, les jeunes de l'UDB demandent un nouveau procès, équitable celui-ci, pour Yvan Colonna.