Nucléaire – Manifestation– Rennes le 17 mars L'UDB demande l’arrêt du programme du réacteur nucléaire EPR
La Bretagne s’est toujours opposée au développement du nucléaire. Plogoff est un symbole, le symbole de la résistance au puissant lobby nucléocrate français, qui a sacralisé le nucléaire, sans évaluation contradictoire, par pure conviction nationaliste, au mépris de l’environnement et de l’avenir.
Le projet de construction d’un réacteur nucléaire de type EPR, à Flamanville, en Normandie, est un non sens. Il y a déjà 58 réacteurs nucléaires en France et une partie de la production, (entre 13% et 16% chaque année) est exportée à perte : ce projet de plus de 3 milliards d’euros est donc clairement inutile.
Pour l’Union démocratique bretonne, le nucléaire n’a pas d’avenir :
Pas de rentabilité : le coût du vieillissement des centrales nucléaires est exorbitant, on estime à 15 milliards d’euro le coût du démantèlement du parc français ! L’impasse des déchets : amoncellement gigantesque de déchets en France (plus d’1 million de mètres cubes), 90% des déchets à haute activité sont situés à La Hague et à Marcoule. Le mensonge de l’indépendance énergétique : la France est dépendante des importations d’uranium, et l’énergie nucléaire ne représente que 15% de la consommation énergétique française (4% au niveau mondial !). La culture du gaspillage : les sommes énormes dépensées dans le nucléaire, limitent les possibilités de développement des autres secteurs énergétiques (à investissement équivalent, un programme éolien produirait 2 fois plus d’électricité et créerait 5 fois plus d’emplois que l’EPR). Le risque d’accident majeur : chaque réacteur est une « bombe» en puissance à la portée de terroristes.
La communauté internationale a exclu (convention de Bonn en juillet 2001) le nucléaire des mécanismes de développement pris en compte dans le protocole de Kyoto pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour l’UDB, le nucléaire est un obstacle majeur à la réorientation de la politique énergétique. Sa logique d’offre massive et centralisée s’oppose à la production décentralisée des énergies renouvelables et à la maîtrise de la consommation…
L’UDB appelle à la manifestation du 17 mars à Rennes (rendez-vous à 14h00 devant la gare), chaque citoyen doit se sentir concerné. Par ailleurs l’UDB demande aux candidat-e-s à l’élection présidentielle de s’engager à abandonner le projet EPR. Leur réponse et positionnement seront indéniablement déterminants pour de nombreux électeurs le 22 avril prochain.
Mona Bras, Porte-parole de l’Union démocratique bretonne (tél. 06 64 63 85 82).
Contact : UDB - 9 rue Pinot-Duclos 22 000 Saint-Brieuc (tél. 06 75 59 15 15)
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