Les engagements de la majorité du Conseil régional de Bretagne sur le breton ne seront pas respectés
Alors que l'inflation pour 2023 serait entre 5 et 6%, que le budget de la région Bretagne augmente de 8%, le budget pour la langue bretonne n'augmentera pas même si le budget du gallo augmente de 7%
Par Philippe Argouarch pour ABP le 13/02/23 20:41
Les débats au Conseil régional de la région sur le breton :
Réalisation : Conseil régional de Bretagne (182 vues)
Alors que l'inflation pour 2023 serait entre 5 et 6%, que le budget de la région Bretagne augmente de 8%, le budget pour la langue bretonne n'augmentera pas, même si le budget du gallo augmente de 7%. Tous les amendements proposés aujourd'hui lors du premier jour de la session de février du Conseil régional pour améliorer ce budget ont été rejetés.
Breizh a-gleiz, autonomie, écologie, territoires, qui réunit les élu.e.s de l' Union Démocratique Bretonne (UDB) et de Ensemble sur nos Territoires, et des élus du groupe Ecologistes plus un élu de Bretagne Ecologie, avaient déposé plusieurs amendements. Nil Caouissin a présenté ces amendements et a rappelé que le président Loïg Chesnais-Girard avait accepté le plan Marshall https://bretagne-ma-vie.bzh/ pour les langues. Dans son intervention il a parlé "d'enterrement" (du breton).
Les engagements https://bretagne-ma-vie.bzh/
Stéphanie Stoll du groupe Nous la Bretagne - Ni Breizhiz, Centristes, Démocrates, Progressistes et Européens a aussi présenté deux amendements qui visaient à augmenter le budget de la politique linguistique à 1% du budget de la Région, et à développer une politique pluri-annuelle.
Les points critiques touchent la formation des enseignants qui est très insuffisante pour sauver la langue bretonne mais comme l'a fait remarquer l'association Rouedad ar brezhoneg ( voir notre article ), de nombreux projets autour du développement du breton vont être impactés. Pour rappel, le plan Marshall pour les langues de Bretagne, signé par la majorité de Loïg Chesnais-Girard, prévoyait de tripler le budget au cours du mandat.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Selon moi, il y a urgence à : Accélérer la demande d'autonomie dans la logique de l'appel de Carhaix Présenter un statut de l'assemblée de Bretagne...incluant la réunification Bretonne. Inviter les bretons à prendre connaissance de ce travail y participer ( quels sont leurs attentes ) et à se l'approprier Shunter définitivement les élus régionaux dans la promotion systématique de ce travail, bref les pousser dehors Inciter l'émergence par ce travail de futurs élus qui souhaiterons porter cet avenir décidé par les Bretons... Sauf erreur de ma part, il n'y a rien à perdre! Mall zo warnomp a-benn Kas war-raok dillo dazont emrenerezh Breizh evel ma'z eo bet kinniget gant galv Karaez Sevel stadud dael Vreizh a vo merkoù Breizh Istorel ennañ Pediñ Breizhiz da deuler pled ouzh al labour-se, kemer perzh ennañ ha lâr o soñj Arlezekaat an dilennidi rannvroel da vat a-zivout ar c'hinnig-se a zo da vrudañ Kalonekaat tud zo a vefe prest da vont war ar renk da geñver ar votadegoù kentañ a-benn diorren dazont Breizh bet termenet gant an dud. Ma ne fazian ket n'eus netra da goll!
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Anne Merrien Le Mardi 14 février 2023 14:19
Autonomie ou pas, si nos élu(e)s ne sont pas plus motivé(e)s que cela pour soutenir la langue bretonne...
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De KLG à Anne MerrienLe Mardi 14 février 2023 19:31
Je vous rassure, il ne sont pas non plus motivés que çà pour l'autonomie non plus !
Ah une petite indemnité par ci, un petit institut ou comité théodule par là...
Le président du conseil de Rennes incarne à merveille cela, on pourrait l'appeler Thierry IV ou Childebert III, je crois que cela résume parfaitement ce qu'il dégage.
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Fabien Le Mardi 14 février 2023 22:35
A croire que mr Chesnais-Girard a choisi de miser sur le gallo et de sacrifier le breton. Ca coute moins cher. Ca passe inapercu au moment de faire les comptes puisque maintenant c'est a la mode de ne plus parler que de "langues de Bretagne". Et ca sera soutenu par le milieu gallo revanchard et ses tetes pensantes qui haissent la presence du breton en pays gallo.
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KLG Le Vendredi 17 février 2023 12:40
Sinon toujours rien de neuf concernant les rapports d'"études d'impact" et les "coopérations" avec le 44. Vous verrez qu'ils ne lèveront pas le petit doigt en cas de nouveau redécoupage des régions. La "réunification" c'est juste une arlésienne pour dire qu'ils existent de temps en temps en période de vide électoral et politique. Mais ne surtout : ils ne veulent surtout pas que cela arrive un jour.
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Kerbarh Le Samedi 18 février 2023 10:58
La démocratie n’existe pas en France. LCG. à été élu avec moins de 15 % des inscrits. Les français et les bretons n’y croient plus . Tout ce décide dans la haute administration parisienne. La verticalité du pouvoir jacobin tue la démocratie. Vive la démocratie suisse.
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Anne Merrien Le Dimanche 19 février 2023 10:21
On apprend que la fumeuse étude d'impact sur la Réunification n'a intéressé aucun cabinet de conseil... Terrain trop glissant ? Questionnement trop inhabituel ? Moyen de gagner encore du temps ?
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KLG Le Dimanche 19 février 2023 11:10
Les cabinets de conseil et d'audit font des études d'impact sur des sujets bien plus sulfureux. Quel cabinet de conseil cracherait sur 130 000 € pour donner des conclusions que beaucoup de personnes pourraient déjà dessiner d''avance ?? Ils ne font RIEN sur ce sujet depuis des décennies. Des voeux entre Noel et le Jour de l'An, et puis c'est tout. Aucune coopérations même dans aucun domaine.
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Anne Merrien Le Dimanche 19 février 2023 19:38
Une expertise juridique serait plus intéressante. Histoire de démontrer que le CD 44 peut toujours organiser le vote consultatif demandé par la pétition. Et qu'un référendum au sens strict n'est pas possible.