L’UDB constate que, suite au dramatique incendie ayant détruit
une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, de nombreuses
collectivités bretonnes ont décidé de contribuer financièrement à
sa reconstruction. Mais que pèsent ces budgets, dérisoires en
pourcentage, face aux centaines de millions apportées par quelques
familles qui, soit dit en passant, devraient rassurer le président
de la République sur leur capacité contributive ?Les
maigres ressources des collectivités territoriales, au premier rang
desquelles celles de la Région Bretagne, doivent-elles être
destinées à financer Notre-Dame de Paris alors que 65 % du
budget du ministère de la Culture et du patrimoine est déjà
concentré à Paris (3 % de la population française) ? La
France se distingue par son extrême centralisation et les
collectivités territoriales trouvent encore le moyen de redonner à
Paris. Ce n’est pas l’idée que nous nous faisons de l’égalité
et de la fraternité. Certes, Notre-Dame est un bijou architectural,
mais moins de 48 heures après le drame il est déjà acquis que les
fonds nécessaires seront réunis, tant l’émotion est grande. Pour
l’UDB, l’argent des collectivités bretonnes serait mieux utilisé
pour des projets patrimoniaux en Bretagne ou bien encore pour
financer des services publics qui, eux, sont soumis aux restrictions.
Pour l’Union démocratique bretonne,
Trefina KerrainCe communiqué est paru sur UDB