L’Union démocratique bretonne dénonce avec force l’arrestation de huit membres du gouvernement catalan et la menace d’un mandat d’arrêt européen contre le président Carles Puidgemont. Par cette décision, l’Etat espagnol confirme son intention de traiter la question de l’autodétermination de la Catalogne par la seule répression, alors même que le gouvernement espagnol a décidé la tenue d’élections le 21 décembre - élections dont Carles Puidgemont s’est engagé à reconnaître le résultat.
Une étape de plus est franchie dans l’escalade des tensions. Comment ces élections pourraient-elles en effet déboucher sur une solution politique si la campagne se déroule sous la menace permanente de l’arrestation des membres du camp indépendantiste ?
En multipliant les arrestations pour entraver un processus démocratique, l’Espagne s’engage dans un processus similaire à celui de la Turquie d’Erdogan, sous la houlette du très corrompu Partido Popular, parti des nostalgiques du franquisme.
Les droits fondamentaux de millions de citoyens européens sont bafoués, dont la liberté d’opinion et le droit à l’autodétermination. Les dirigeants européens ne peuvent faire comme si cette crise n’était qu’une affaire interne espagnole. Ceux qui, aujourd’hui, soutiennent encore la ligne dure de Mariano Rajoy, se rendent coupables de complicité de violation des droits fondamentaux.