A la faveur du beau mois de mai, les éditions Sixto publient La Nuit Mac Orlan, fruit de la rencontre entre le scénariste Arnaud Le Gouëfflec et le dessinateur Briac. L'ouvrage n'est en rien une biographie de Pierre Mac Orlan, l' « aventurier immobile » , mais un polar fantastique original. Le lecteur y retrouvera des thèmes chers au romancier : une femme tentatrice, un bourreau, la mer, le monde de la nuit, quelques squelettes phosphorescents, un pirate...
Marin, un universitaire spécialiste de Pierre Mac Orlan, arrive à Brest pour y rencontrer un curieux bouquiniste, place Guérin, qui doit lui communiquer un manuscrit inédit de l'écrivain. Bientôt, il se retrouve en cavale dans la nuit brestoise, traqué par la police, cherchant à reconstituer les morceaux d'un puzzle diabolique. Marin est-il devenu un personnage de roman ? Est-ce un tour de son imagination ou une terrible machination ?
L'étiquette de touche-à-tout colle à la peau d'Arnaud Le Gouëfflec. Auteur de romans, pièces, chansons et scénarios (musicien, professeur de français...), il multiplie les collaborations. En BD, il signe avec Obion le remarqué Vilebrequin qui remporte le Prix Jeunesse France Télévisions 2009. Avec Olivier Balez, il publie Topless, Le Chanteur sans nom, puis J'aurai ta peau Dominique A. Dans son univers surréaliste, les thèmes du masque, du fantastique niché dans le quotidien ou de l'art magique de la dissimulation reviennent en leitmotive.
Un trait puissant, noir. Des couleurs vibrantes qui vous plongent dans l'âme tourmentée de ses héros. Lauréat du Prix Jeune Auteur au festival Quai des Bulles en 1998, Briac a depuis publié Armen, Les gens du Lao Tseu, et a participé à l'album collectif Quais divers, co-édité par les Éditions Sixto et SNCF. Lui qui travaille à l'encre et à la peinture acryliques, trouve son inspiration chez des peintres tels que Schiele, Munch ou Bacon, mais aussi dans l'expressionnisme du cinéma allemand des années 30.
Ils ont lu La Nuit Mac Orlan et l'ont beaucoup aimée :
- « Un polar fantastique en couleur directe d'une grande virtuosité graphique et aux multiples niveaux de lecture.» Presse Océan
- « Un superbe et sombre album que nous vous invitons vivement à découvrir.» Auracan
- « L'esprit bouillonnant d'un Le Gouëfflec au sommet de son art .» Les Cahiers de l'Iroise
- « Excellente et très plaisante bande dessinée.» K-libre
- « Le mystère déroule son fil nébuleux pour laisser place au doute rougeoyant du «fantastique social» à la Mac Orlan. » Le Télégramme
Préface de Pierre Bergé, dirigeant du Monde et de la Maison
Yves Saint-Laurent.
Postface de Bernard Baritaud, écrivain, biographe de Pierre
Mac Orlan et président de la Société des lecteurs de Pierre
Mac Orlan.