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- Communiqué de presse -
République avocassière : le diagnostic cinglant d'un médecin social
À plusieurs reprises, j’ai attiré solennellement l’attention des trois pouvoirs, toutes preuves à l’appui, sur le fait qu'une escroquerie en bande judiciaire organisée, escroquerie flagrante, de longue haleine, non seulement perdurait mais pire encore, s'aggravait dans ma circonscription juridique envasée entre Rance et mer, afin d'étouffer la dynamique sociale et préventive que j'y incarne en tant que militant de la déjudiciarisation des séparations parentales
Par Pascal Dazin pour alphabet du respect des enfants le 7/10/13 20:24

Blanchiment de l'argent des familles par une mafia judiciaire, diagnostic cinglant d'un médecin social.

À plusieurs reprises, j'ai attiré solennellement l'attention des trois pouvoirs, toutes preuves à l'appui, sur le fait qu'une escroquerie en bande judiciaire organisée, escroquerie flagrante, de longue haleine, non seulement perdurait mais pire encore, s'aggravait dans ma circonscription juridique envasée entre Rance et mer, afin d'étouffer la dynamique sociale et préventive que j'y incarne en tant que militant de la déjudiciarisation des séparations parentales en place de colonisation abusive et intrusive des familles, qui est d'ailleurs en contradiction flagrante avec les lois cardinales de la République française et les principes des Conventions ratifiées.

Le ministère de la Justice, après avoir pris acte des noms des délinquants que je dénonce dans un courrier reprenant les coordonnées du cabinet d'avocats dinannais, a pris la précaution de m'en envoyer un autre, rappelant le principe de la séparation des pouvoirs, que je suis d'ailleurs seul à respecter dans les faits.

En effet, au nom de ce principe, et sachant que je dénonce nominativement des avocats et des magistrats, que j'affirme que l'arnaque judiciaire régionale est soutenue par tous les intervenants judiciaires que je rencontre, que je leur fais savoir, qu'ils ne réagissent pas en me mettant en examen pour outrage à magistrats ou dénonciation calomnieuse, l'exécutif collabore en pratique avec le judiciaire, et le judiciaire compte sur le législatif pour étouffer de concert avec lui le scandale.

En ma qualité de citoyen français égal en droits à n'importe quel avocat ou ministre, et d'ailleurs respectueux de mes devoirs et prérogatives avant que de brandir la jouissance de quelque droit que ce soit, j'affirme qu'une telle collaboration entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire est contraire à l'observance de notre Constitution.

Du reste, une demi-douzaine d'autres citoyens surtout français l'ont fait également en écrivant en recommandé au ministère. Nul n'ignore, et surtout pas des professionnels du droit, qu'ils avaient des recours et ne les ont pas exploités.

Tout récemment, un article de presse indépendante vient lui aussi de témoigner avec des détails précis, concordants, dont j'atteste la réalité, par l'entremise de monsieur Lagadec, que je fus expulsé de mon travail pour raisons politiques. Voir article en annexe, qu'on retrouvera en ligne sur : ( voir notre article )

J'ai avisé également le ministre de l'Intérieur qui demandait de dénoncer la mafia corse après le meurtre d'un avocat, affirmant que la mafia n'est pas que corse, et qu'elle touche magistrats et avocats en pays de Rance. Chacun a su que je les dénonçais, et là encore les avocassiers et juges incriminés ou collègues ne réagirent pas. Quant au ministre, il ne me répondit même pas : là encore, une telle collusion dans la politique de l'étouffement d'escroqueries d'État n'a strictement rien à voir avec le sain principe de la séparation des pouvoirs en République.

La France s'est effondrée, du moins celle dont l'image me rendait si fier il y a encore quelques décennies, cette France sociale et idéaliste imaginée par les pères fondateurs du CNR. À force d'avoir mis les droits en avant, d'avoir martelé que nous serions dans un « état de droits », nous n'avons trop souvent plus que « des tas de droits » et une fausse élite disposant d'un vrai pouvoir de nuire et d'exploiter au nom des droits, fausse élite irresponsable, corporatiste en diable, qui nous manage avec un autoritarisme outrancier, « outreau-cuidant », plutôt que de nous servir dans l'intérêt collectif. En l'occurrence, les assoiffés de Justice sociale ne sont que gavés de droits.

Certains de nos aînés ont eu l'honneur et le courage de résister au nazisme. Nous ne suivons pas leur exemple, et sombrons dans le légazisme, cette apparence de droit qui aliène avec un autoritarisme qu'il faudrait appeler « juristocratique » la population colonisée par des professionnels du droit ne faisant qu'une bouchée des citoyens transformés artificiellement en justiciables pour ce qui concerne les dizaines de milliers de nouvelles captures parentales mensuelles.

Le dictionnaire de droit « Ferrière » paru dans les années de la Révolution française, précisait :

"l'avocat tient comme en sa garde et en sa tutelle, l'honneur, la vie et la fortune des hommes, le repos des familles, les droits et privilèges des villes, et même des provinces entières..."

En moins de deux cents ans, cette corporation s'est immunisée contre ses propres dénis de droit et ses entorses à la morale publique, qu'elle plaide pourtant symboliser et même de faire vivre.

Le paradigme de la capture des citoyens ayant besoin de tout sauf de l'entrée en conflit judiciaire mercantile, c'est de toute évidence « l'Ajustice familiale », qui viole deux conventions ratifiées et partant, la Constitution française, pour transformer des parents en proies judiciaires, exploitées, normalisées, et jetées après usage sans aucun devoir de suivi ni aucun risque d'être inquiété malgré les centaines de bavures, d'actes irrémédiables commis chaque jour, dans les suites des honteuses ordonnances rendues par des juges qui se reconnaissent compétents pour complaire aux avocats divorcistes puis pénaux, ceux qui récupéreront les suites délictuelles suintant irrémédiablement des blessures institutionnelles civiles.

La dénaturation de notre république sociale en juristocratie (ou « république avocassière, par analogie avec l'expression antérieure « république bananière ») est à présent tellement assise sur ce fondement vicié que Ferrière se retournerait dans sa tombe s'il constatait comme n'importe quel citoyen contemporain, pourvu qu'il soit honnête de bonnes mœurs et bien au-delà de son appartenance sexuée ou ses idées politiciennes, qu'à ce jour il faut écrire, sous peine de tromper le lecteur, que l'avocat tient en sa garde et manage les familles, capture et normalise ses membres naturels, les colonise et les exploite avec une perversité manipulatrice inédite dans l'histoire de la Ve République, sous prétexte de défendre leurs droits, aussi soigneusement qu'illégalement discriminés.

Cela fait 40 ans que cette corporation, devenue border line puisque incontrôlée et amorale, se bat bec et ongles, serres et robes, pour conserver l'usufruit des séparations parentales sous prétexte d'intérêt supérieur des colonisés, sous prétexte du droit des femmes et de la sauvegarde de l'enfance.

Et cela fait 40 ans, dans le silence complice des élus si souvent avocats ou magistrats eux-mêmes, que les naufragés des tribunaux viennent montrer leur misère, qui du haut d'une grue, qui sur un banc de jeûne, qui dans les prisons françaises, quand ils ne se suicident pas, ce qui arrange d'ailleurs tout le monde sauf les enfants. Il se trouve toujours, comme par réflexe conditionné, un procureur, un avocat, un sous-préfet, pour gommer l'événement à peine ébauché dans les média et trahir la souffrance que ces gens sont acculés à manifester.

Ici, en terre bretonne, où fut sacrifié l'honneur de G. Seznec sur l'autel des "vérités judiciaires", et pour ce que j'ai observé des us et coutumes d'une bande organisée d'escrocs judiciaires, point ne sera besoin de créer une commission afin de comprendre comment la corporation judiciaire et para judiciaire en est arrivée à agglutiner certains de ses membres jusqu'à l'oblitération totale de la lumière judiciaire, comme un thrombus sanguin obture la lumière vasculaire en agglutinant les plaquettes.

Car de l'affaire Calas martyrisé par un capitoul jusqu'à l'affaire d'Outreau où se sont précipités des centaines de gens de droits affamés de scandale et d'affaires, en passant par l'affaire Dreyfus, le juif, et même en remontant à la condamnation de Galilée qui osait savoir et dire que la Terre tourne, c'est exactement le même mécanisme vicié que j'ai observé lors de ces deux décennies de résistance contre l'oppression judiciaire indigne de nos valeurs et de notre culture. C'est exactement le même mécanisme qui vient assurer, si humainement, si bêtement, le pouvoir grossier que certains se croient autorisés à prendre sous prétexte de reconnaissances instituées ou de titres ronflants qui leur octroieraient ce privilège, se protégeant le coeur bien placé à gauche par un joli portefeuille garni de l'argent blanchi des familles exploitées dans leur intérêt supérieur…

Mon parcours est édifiant. Si je l'ai enduré, si je n'ai pas, comme tant de pères transformés en épaves de l'Justice avocassière, commis l'irréparable contre lequel je me suis longtemps débattu, si j'ai regardé avec effroi les manoeuvres d'auxiliaires de justice aux conduites effarantes pour qui a un minimum de dignité et de respect de l'autre, c'est parce que disparaître aurait paradoxalement entraîné le malheur de l'enfant prétexte à enrichissement avocassier. À côté des mères d'adolescents méprisées par l'Justice pour épouser la jurisprudence, tant de pères de jeunes enfants me comprendront, eux qui sont jetés par-dessus bord de leurs prérogatives au nom du droit des avocats à capturer leur destinée, et de celui des juges à violer l'avenir de leurs enfants et le leur, eux qui sont traités comme des dossiers, des compte en banque à vider, des psychorigides pervers à expertiser par des médecins n'ayant plus légalement à respecter leur déontologie s'ils osent résister à l'oppression légaziste.

Amputé sans anesthésie de mes responsabilités parentales, j'ai ressenti immédiatement qu'il s'agissait d'un crime d'état, d'une situation violemment mécanique que je découvrais, mais qui ne m'était hélas pas réservée. Jusque là exclusivement militant de la santé au travail – un certain patronat me disait redoutable - je suis également devenu la proie des professionnels à la robe aussi noire que leurs manigances, perpétrées avec la bénédiction corporatiste de ce que j'ai peu à peu découvert comme étant une caste d'intouchables. Dans l'étendue de ma large expérience professionnelle, aucune autre corporation, pas même des Cahuzac ou des Tapie, pas même des maîtres de forge, ne peuvent se permettre ce que eux s'autorisent à commettre.

Que je n'accepte pas mon sort de père éjecté de ses prérogatives et que je devienne la cible des avocats par l'efficacité de mon militantisme de terrain pour la déjudiciarisation des séparations parentales et l'application des Conventions en épaulant chaque parent qui se trouve en situation de rupture conjugale, m'a attiré autant de blessures que si j'avais ébranlé un essaim de frelons.

Je fus épié dans la rue par un fâcheux, conjoint d'experte agréée, sautillant de voiture en voiture, venu ensuite m'épier devant ma maison très éloignée et plongeant dans un fossé en m'apercevant, me faisant condamner en montant des procès pénaux assumés à grand peine dans l'état moral qui était le mien, procès pipés et ourdis grâce au réseau des clientèles, m'écrivant en cachette de son secrétariat un courrier délirant qui signait son illettrisme, me provoquant en audience afin que je devienne agressif et qu'il puisse faire un scandale devant ses alliés.

L'ordre des avocats refusa bien entendu de remonter les bretelles de ce tordu, et par ailleurs, entre autres péripéties démontrant la perversité construite du système castrant les pères de leurs responsabilités sous prétexte d'intérêt supérieur des petits enfants, ma plainte contre un psychiatre agréé qui avait violé 9 articles de notre déontologie commune pour m'empêcher de récupérer ma part de prérogatives fut écrasée de justesse : les avocats conseils de l'ordre firent valoir qu'un médecin agréé n'a plus à respecter sa déontologie pour commettre son « expertise ». Le monde à l'envers est donc bien construit : l'expert est un malhonnête médecin et le médecin honnête devient un ex-père.

Je fus également expulsé de mon métier de médecin du travail par une bande de malfrats qui conspirèrent des courriers – que je n'ai découvert que des années plus tard - avec un de leurs copains, directeur administratif d'un centre psychiatrique : à voir la teneur – ridicule, grossièrement illégale - de ces courriers, on croirait lire une de ces plaidoiries d'avocassier hystérique et théâtrale, saccageant l'image d'un père, ne lui laissant que la corde pour se pendre.

C'est miracle que j'aie survécu à ce coup bas, perdant mon moyen de ressources après avoir perdu ma famille. J'ai mis des années à remonter la pente, me consacrant cependant à mes activités associatives et aux autres parents vilement exploités par l'Ajustice. Les organes de fonctionnement judiciaire n'eurent aucun mal à étouffer l'ensemble de mes tentatives pour faire reconnaître l'imposture commise par deux auxiliaires de justice retords infiltrés dans le CA d'un service de médecine du travail, prenant totalement le pas sur son président et sa directrice qu'ils transformeront ultérieurement en girouette à mensonges par subornation et subordination. Avocats, procureurs, presse : tout s'organisa pour me faire taire.

Ce n'est que seize ans plus tard que j'ai retrouvé l'énergie pour engager une nouvelle tentative de réaction salubre face aux coups-bas dont j'avais eu tant de mal à me relever. Tel Monte-Cristo ressuscité des cendres de Dantès, et riche quant à moi de la fortune de mon expérience, j'ai refait soudainement surface et demandé réparation à la seule forme de justice qui n'était pas sous contrôle corporatiste judiciaire : les Prud'hommes, instance qu'au lendemain de mon expulsion, une avocate, la collègue de cabinets d'affaires judiciaires devenue depuis lors la complice de ceux que j'accuse, m'avait dissuadé de contacter.

Faisant valoir dans mon mémoire prud'homal les raisons précises pour lesquelles mon éjection professionnelle avait été illégale au regard du droit du travail, j'ai aussitôt entraîné de la part du quarteron d'avocats qui se croyaient débarrassés de moi depuis longtemps, un ensemble invraisemblable de fautes grossières et grossièrement visibles, à commencer pas des faux témoignages répétitifs de la directrice administrative, conseillée au coup par coup par le cabinet d'avocats fripons, lesquels commettaient donc des actes de subornation, et des lettres construites par l'avocat et ses complices, jamais exhibées depuis l'expulsion brutale de mon métier par des robes noires qui venaient de m'expulser de ma vie de famille. Plus tard, ceux que j'accuse ne se souviendront plus de rien, auront perdu toutes les pièces, sauf ces faux en écritures pour usage de faux éventuel !

Les Conseillers prud'homaux m'ayant donné raison pour d'eux d'entre eux, ce fut la panique à bord de la chaloupe des pirates judiciaires arborant pavillon de corsaires, lesquels ne trouvèrent rien de mieux que de mijoter devant et avec la juge professionnelle de départage une séance de mauvais théâtre, où tous les dés furent pipés, où l'on inventa de nouveaux faits censés « éclairer enfin » la juge complice des escrocs en bande judiciaire organisée. Quand je lui fis remarquer par courrier solennel que je n'étais pas dupe de sa mascarade conspirée avec ses complices du cabinet judiciaire situé face au tribunal d'instance, que la prestation du faux témoin était lamentable, qu'elle-même avait commis une faute professionnelle à la faire expulser à vie des métiers de droit, elle prit tellement peur qu'elle gomma intégralement leur petite comédie stupidement interprétée de son ordonnance, mais ne me répondit pas, ne serait-ce que pour brandir le spectre de l'outrage à magistrat, de même que les avocats, d'ailleurs.

Je fis appel au CSM, dont les prérogatives ont été – illégalement - enrichies par Sarkozy : ces gens ont en effet à présent le droit de sanctionner ou pas des magistrats après avoir été directement saisis par des citoyens, et n'ont d'une part absolument pas à justifier leur décision de classement, sachant que d'autre part aucun recours n'est possible. Ce CSM protégea la juge… Et me conseilla d'attaquer les avocats devant leur ordre ! On ne peut mieux montrer que l'on prend les justiciables pour des imbéciles, et je me suis souvenu de cette magistrate dinannaise qui jadis m'avait ordonné « laissez-vous faire, monsieur Dazin, vous savez bien que tout cela n'est qu'un jeu ».

Je portai plainte pour faux témoignages et subornation de témoin par auxiliaires de justice. Le procureur classa. Il me fallut le faire après délais légaux en me constituant « partie civile » (j'en suis à ce jour à près de 4.000 euros de consignation, sachant que les deux premiers m'ont donné l'occasion de voir après achat mais sans remboursement à quel point les juges d'instruction sont éloignés de leur devoir d'indépendance et de droiture).

Les maigres rencontres que j'eus au tribunal de grande instance m'ont alors permis de constater à quel point j'agaçais, ayant même le pouvoir jusque là ignoré, de déclencher une crise de spasmophilie et de voir les portes se verrouiller quand je donne mon nom !

Je demandai aux instances compétentes de délocaliser toute cette affaire : le procureur s'y opposa aussitôt.

J'ai observé alors, de façon clinique, certes en tant que justiciable découvrant l'iniquité orchestrée mais aussi en tant que médecin social rompu à l'exercice d'interrogatoire neutre et bienveillant de dizaines de milliers de patients, le comportement pervers de jeunes débutantes qui n'avaient pas, pour leur défense, engrangé dix années d'études et une expérience ultérieure hors norme. J'ai vu comment un juge d'instruction peut instruire à décharge exclusive, retirant grossièrement du jeu toutes les cartes qui me donneraient raison, faisant mine d'accréditer sans preuves toutes les allégations ahurissantes des avocats et juge, à seule fin de rédiger un simulacre de motivations me donnant tort, simulacre dénué non seulement de talent, mais encore de cohérence et de souci d'honnêteté intellectuelle et professionnelle. Il y a vraiment des gens déformés professionnellement, c'est-à-dire formés à ne jamais avoir honte.

Un professionnel tel que moi aurait de longue date démissionné de lui-même et présenté ses excuses à mes victimes s'il osait faire le dixième des fourberies que les gens de droit et d'Ajustice se permettent pour protéger malhonnêtement leurs membres, et bien au-delà, pour ne surtout pas remettre en question la gestion mercantile perverse des parents par les cabinets d'affaires judiciaires ultra-irresponsables, ultralibéraux et ultra-protégés.

Je poursuis bien entendu, sans illusions, l'escalade des recours. Appel prud'homal actuellement suspendu, cassation de l'arrêt d'appel couvrant les non-lieux, et il y aura appel à la cour européenne. Mais l'Europe ne vaut guère mieux que ce que la France est devenue : nous sommes au siècle des ombres, en pleine juristocratie régnante ayant supplanté la féodalité.

Un coup de pied dans une fourmilière judiciaire en Bretagne résonne aussitôt par le tam-tam corporatiste à Londres, Berlin et surtout Bruxelles : Attention : terroriste très dangereux pour nous.

Les avocats attaqués piaffent qu'il faudra « que je comprenne enfin les réalités judiciaires », que « mes condamnations n'ont pas été assez sévères » (condamnations dont je suis fier, au demeurant, comme on pourrait l'être de blessures de guerre contre l'oppression : abandon de famille, dénonciation calomnieuse, outrages à magistrats : tous procès pipés, instruits jadis à charge exclusive pour m'éliminer, charge exclusive aussi grossière que les instructions à décharge exclusive que cette caste est obligée de bricoler et de désamorcer au coup par coup en s'enferrant un peu plus à chaque riposte pour protéger mes cibles judiciaires).

Il faudrait « me mettre sous tutelle en tant qu'incapable majeur » pour oser les attaquer ainsi ! Je me fais même traiter de « crapaud dont la bave n'atteint pas les blanches colombes » ! C'en est vraiment comique, on se croirait dans une pièce où Molière dépeignait la société de son temps.

Aujourd'hui, bien après Léo Ferré qui chanta d'Aragon « Est-ce ainsi que les hommes vivent, et leurs baisers au-loin les suivent », un rappeur devrait scander :

« Est-ce ainsi que les nobles vivent ? Et s'ils nous baisent, faut-il les suivre ? »

Ma réponse est catégorique. Non, je ne collabore pas, et je ne me contente pas de m'indigner : nous devons résister aux machinistes mercantiles qui transforment la justice sociale en droits juridiques exploitables dans l'arène judiciaire, où seuls les avocats ne sont jamais des gladiateurs.

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Vos 7 commentaires
Tug Dual Le Lundi 7 octobre 2013 22:00
50% de Parlementaires avocasse, cherchez l'erreur !
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ALAIN GUILLOU Le Mardi 8 octobre 2013 00:33
Merci Pascal pour cette remarquable analyse sur la destruction de notre société par ceux la même qui ont fait le serment de la protéger.
La séparation des pouvoirs invoquée si souvent à tort par les poli ti chiens n'est qu'un enfumoir pour protéger le légazisme.
Ces legazis juristes de tous poils se pressent au portillon du pouvoir, manipulent et contrôlent tous les rouages de cette société qu'ils gangrennent.
Alors à ce stade, quelque soit votre choix, voter n'est plus qu'une illusion. C'est seulement reconnaître à ces poli ti chiens qui ont démissionnés de leurs fonctions le droit d'exister aux ordres d'une marée de robes noires exerçant un pouvoir qui ne dit pas son nom.
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Ulysse Némésis Le Mardi 8 octobre 2013 01:00
Avec moins de recul certes, c'est également à travers mon expérience, vers cette analyse que je tends.
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Pascal Dazin Le Mardi 8 octobre 2013 19:20
Oui, voter ou pas ne change plus rien. le désarroi des gens les pousse de toutes façons aux extrêmes , que ce soit dans les urnes ou dans la rue, et ceux qui ont besoin que l'on vote pour eux sont impuissants à redresser la barre.
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Ronan Badouel IB Le Jeudi 10 octobre 2013 19:23
Et comme le vote blanc n'est pas reconnu en cette non moins fameuse démocratie, choisissons donc entre la peste et le choléra au suffrage universel!
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Pascal Dazin Le Jeudi 10 octobre 2013 20:36
« Vote, connard ». C’est ainsi que parla non pas Zarathoustra, mais le copain Ferré, que Hollande fait mine d’apprécier.
Il parait que Ferré fut anarchiste. Il parait que voter est un devoir.
Pour moi, libre panseur, tâchant de devenir ou rester honnête homme, voter était un acte naïf qui est devenu une aliénation.
Voter n’est rien, face à ce qu’il nous reste à proposer, imposer ou inventer.
Et qu’on vote blanc, noir, rouge, vert ou multicolore ne change rien à la nécessité d’agir avant ou pendant ou après le vote ou le non-vote.
L’Alphabet du Respect des Enfants tente de se donner les moyens de présenter des candidats aux prochaines élections législatives.
Nous avons des vues sur l’avenir, qui ne sont pas blanches ni noires ; Nous espérons ici, en Bretagne, que l’Homme pourra s’imposer sur la juristocratie post-nobiliaire. Monsieur Badouel, Contactez-nous si vous êtes intéressé.
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Fanch Buannic Le Vendredi 11 octobre 2013 23:25
Pascalou de ch'Nord !
Tu cherches à t'auto-crucifier pour avoir un emprisonnement sur ton CV, un peu comme l'amer Michel Dudragne en zonzon pendant que les manifs Pour Tous défilaient ...et tu auras tes 3 ou 4 Sanchos Panças ivres de bretonitude pour te tailler un costard de héros planétaire ?
Dis, tu la trouves où ta Beu, elle a l'air de shooter un max !
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