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Plaque visible place du Bouffay  à Nantes  là où furent exécutés les 
conspirateurs
Plaque visible place du Bouffay à Nantes là où furent exécutés les conspirateurs
- Chronique -
Pour être sûr de ne pas tout savoir sur l'Histoire de Bretagne, lisez certains universitaires bretons
L'édition du dimanche 2 décembre du Télégramme promettait de faire la lumière sur la conspiration appelée «Affaire de Pontcallec» (1717-1720). Le Télégramme doit être félicité pour cette rubrique qui était signée,
Par Christian Rogel pour ABP le 4/12/12 20:21

L'édition du dimanche 2 décembre du Télégramme promettait de faire la lumière sur la conspiration appelée «Affaire de Pontcallec» (1717-1720).

Le Télégramme doit être félicité pour cette rubrique qui était signée, cette fois-ci, par Alain Boulaire, professeur à l'Université de Brest et connu pour ses amples études historiques sur la Marine française de l'Ancien Régime.

Vous savez quoi? A la fin, vous êtes incapable de comprendre pourquoi quelques centaines de gentilhommes bretons se sont mis en mouvement et, pourquoi certains d'entre eux ont recherché le soutien militaire du roi d'Espagne, un prince français, en faisant venir un navire chargé d'hommes et d'armes sur la rivière de La Trinité-sur-Mer.

Ce qu'on veut bien nous dire, c'est :

Qu'un des leaders, le marquis de Pontcallec était moins beau que ce qu'en dit la chanson recueillie par La Villemarqué (Maro Pontkallek).

Et alors? On n'arrête pas de découvrir après coup que les politiques sont moins vertueux qu'on le croyait.

Merci de nous l'avoir signalé, mais, cela ne dit rien sur les ressorts cachés du complot.

Que les complotistes auraient pour but principal de rétablir comme princes du sang, les fils naturels de Louis XIV.

Encore une fois, merci de nous l'avoir dit, mais, aucune preuve n'est avancée.

Que se passait-il réellement en Bretagne pour que les esprits s'échauffent ?

Peut-être qu'ils n'aimaient pas les impôts, et, comble de la légèreté, ils ne trouvaient pas normal que le trésorier des États de Bretagne, protégé par Paris, s'enrichisse avec lesdits impôts.

Joël Cornette, un autre Brestois, professeur à Paris-Saint-Denis, consacre quelques pages à l'affaire (Histoire de la Bretagne et des Bretons , T . 2, p. p 10-22).

Il nous dit que L'Acte d'union pour la défense de la liberté de la Bretagne fut largement diffusé à la fin de 1718 et fut signé par 300 gentilshommes et que 700 à 800 gentilshommes formaient l'Association patriotique bretonne.

Un petit nombre d'entre eux formèrent la conspiration en 1719 et 1720.

L'annonce de nouveaux impôts provoqua des émeutes à Lamballe, à Vitré et à Guérande et dans d'autres lieux non nommés, mais, peut-être qu'en Bretagne, chacun vivait dans son bocal, les nobles d'un côté et le reste, de l'autre ?

De nombreuses études sur la noblesse bretonne ont montré l'inverse (voir Jean Meyer).

Et quand Joël Cornette essaie de répondre à la vraie question (p. 19), il saute, à pieds-joints, dans la confusion.

Il s'agirait d'une réaction, « surgie d'un autre âge, de nobles malcontents » comme il y en eut lors de la Fronde (1648-1653). Comparaison à la va-vite qui pourrait indiquer une sorte de trouble intellectuel.

N'y avait-il aucun gentilhomme impliqué dans la « Révolte des Bonnets rouges », en 1675, alors que la motivation était déjà l'impôt ?

A l'imitation du président de Robien qui est comique à force de décrire les conspirateurs comme de la racaille, nos historiens bretons s'effrayent d'être assimilés, si peu que ce soit, aux tenants d'une histoire à la Arthur de la Borderie, car, régionaliste est l'une des pires étiquettes que peut recevoir un membre éminent de l'Université.

Pour enfin savoir de quoi il en retourne, il suffirait de lancer des études sur les relations familiales, idéologiques, religieuses et d'affaires des personnes qui ont, à différents moments, ont fait référence aux libertés bretonnes.

Curieusement, beaucoup d'événements se passent dans et autour d'un Pays d'Auray qui fera parler de lui plus tard et le village de Georges Cadoudal n'est qu'à quelques kilomètres du château de Kergurioné où des armes devaient être cachées.

Au pays de Joël Cornette, tout est merveilleusement simple : l' administration royale est la seule qui soit soucieuse de « modernité » ... fiscale et les élites bretonnes sont égoïstes et tournées vers le passé de la Reine Anne.

En insistant sur le faible nombre des conjurés et son épilogue judiciaire, il esquive la question qu'il a posée : « qu'en retenir ? ».

Juger ainsi l'impact d'un mouvement politique de plusieurs centaines de personnes n'est pas digne d'un historien de son niveau.

Il signale pourtant que la justice a retenu son bras, que le trésorier voleur est renvoyé, que le nouveau gouverneur est conciliant avec les États et que, 11 ans après, ceux-ci commenceront à se substituer au pouvoir central pour l'administration (p. 23).

Serait-il subversif que de chercher la relation entre l'Acte d'union pour la défense des libertés de la Bretagne et la création par les États de Bretagne d'une administration décentralisée ?

Les universitaires pourraient étudier finement la vie politique bretonne d'avant la Révolution, mais, trop de complexes vis-à-vis de la vulgate centraliste semblent les retenir.

Un petit rappel : Lavisse est enterré depuis longtemps.

NOTES  :

Le Duc de Saint-Simon, a donné une version très versaillaise de l'Histoire de France et son expertise des affaires bretonnes, comme celle de la Marquise de Sévigné, est sujette à caution

Les nobles bretons pouvaient exercer des métiers sans perdre leur qualité de noble

Paul de Robien, haut magistrat breton, a donné sa version, très prudente, de l'affaire

Ernest Lavisse (1842-1922) a influencé les programmes scolaires de la 3ème République pour l'Histoire : les dirigeants français y ont, trop souvent, la clairvoyance des aigles et leurs opposants la fourberie des taupes

Joël Cornette a signé un livre intitulé « Le marquis et le Régent », dont le titre indique, en creux, le refus d'aller au fond des choses. En gros, le Régent était sourd, parce que "bourbonien". Quelle profondeur d'analyse !

Sur le sujet, on peut lire deux romans de Paul Féval , La Louve et, surtout, Valentine de Rohan. En téléchargement libre sur Internet.

Christian Rogel

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 1422 lectures.
Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
[ Voir tous les articles de de Christian Rogel]
Vos 26 commentaires
Jack Leguen Le Mardi 4 décembre 2012 20:56
En fait il faut remonter à De Gaule. D'une façon très intelligente De Gaule avait compris que pour éviter d'avoir son pouvoir contesté après la libération et pour plus d'efficacité sur le terrain contre les Allemands, il fallait unifier tous les mouvements de résistance y compris intégrer les réseaux communistes. Les communistes se sont ainsi retrouvés des alliés des nationalistes français pendant mais aussi après la guerre. En 1945 il fallait recaser tout ce beau monde. Il n'avait pas échappé aux gaullistes que la théorie de la dialectique marxiste affirmait que le concept de nation était apparu uniquement à la révolution de 1789. Pour les marxistes, les nations n'existent pas avant la révolution bourgeoise de 1789. D'ailleurs pour les Soviets et les communistes occidentaux le nationalisme n'était qu'un sentiment petit-bourgeois. Cela pourrait paraître anodin sauf que des millions de patriotes baltes, ukrainiens, tchèques, hongrois sont morts dans des goulags au nom de cette théorie. En France, les dirigeants ont vite compris que les historiens marxistes étaient du pain béni. Des idiots utiles. Confrontés à une nation française composite avec des Alsaciens dont certains avaient choisis l'Allemagne, une minorité de Bretons irréductibles et des minorités à la pelle prêtes à faire dissidence, les dirigeants français de gauche comme de droite ont commencé à bourrer les universités françaises d'historiens communistes dont le plus connu et le plus néfaste en Bretagne fut sans doute Alain Croix. Le bougre dénie même l'importance de la bataille de Saint-Aubin du Cormier à cause de la présence de nombreuses troupes étrangères. C 'est un peu comme dire que la bataille de Yorktown qui décida de l'indépendance des Etats-Unis et donc de son futur, n'avait aucune importance sur le destin de l'Amérique car les troupes françaises à terre et celles embarquées sur les vaisseaux de la marine royale qui faisaient le blocus dépassaient de loin le contingent des rebelles américains !
En Bretagne, d 'une façon générale ces historiens marxistes, aujourd'hui discrédités dans toutes les universités du monde, ont joué le rôle qu'on leur demandait, c'est à dire nier qu'une nation bretonne ait jamais existé. Quelle aubaine pour les Jacobins ! Il n'y a qu'une nation, la nôtre!, celle de la grande révolution !
Si Cornette rime avec sornette, d'autres comme Mona Ozouf, aussi une ancienne communiste, ont fini par refuser le rôle qu'on essayait de leur faire jouer et se sont remis en cause... mais sur le tard malheureusement car le mal qui a été fait dépasse l'entendement.
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Maxime Le Mardi 4 décembre 2012 22:03
ça manque un peu de clarté je trouve.
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SPERED DIEUB Le Mardi 4 décembre 2012 22:08
Sous le lien vous trouverez une version encore différente de la conspiration de Pontcallec il y a aussi un entretien avec Glenmor
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Arrano Beltza Le Mardi 4 décembre 2012 22:33
Et oui l'assimilation a encore de beaux jours à vivre. Les corses ont la chance d'apprendre l'Histoire de leur pays à l'école (mais à quelle sauce je ne sais pas....au moins chacun sait qui est Pasquale Paoli et son oeuvre), chose que nous n'avons pas ailleurs. Seuls les militants (et encore) connaissent leur Histoire.
Il faut faire sortir l'Histoire du cercle d'initiés auquel elle semble réservé.
Les profs jouent leur rôle de hussard de la République, ou parfois ignorent complétement l'Histoire (souvenir de fac où une professeur d'Histoire médiévale montrait à 300 personnes une carte de France incluant le Pays basque en 850!!! Après lui avoir demandé ce que faisait le Pays basque en France puisqu'il s'était constitué en Royaume indépendant en 824, celle ci me répondit embarrassée....qu'elle ne savait pas! Et des exemples comme celui là j'en ai à la pelle, les bretons alcoolos, corses mafieux et basques terroristes. Des généralités qui sont entretenues sous couvert d'humour. La France apparait toujours depuis nos cours de CE2 jusqu'en terminale avec les frontières d'aujourd'hui. Et cette carte là n'est pas prête de changer, ni dans la tête de nos enfants, ni dans celles de leurs parents qui ne voient aucun intérêt à revendiquer l'indépendance. "On a plus urgent à régler non? Avec la Crise..."
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Christian Rogel Le Mardi 4 décembre 2012 22:39
@ Maxime
Le but n'était pas d'expliquer les événements.
Ce qui est sûr c'est que l'annonce en 1718 de nouveaux impôts sur le vin et l'eau-de-vie ont provoqué :
- des émeutes un peu partout
- l'expulsion illégale de 73 députés aux Etats
- la création de l'Association patriotique bretonne (semi-clandestine)
- le complot avec l'Espagne
L'astuce est de ne parler que du complot en utilisant quelques sources non croisées ou qui font impression (Saint-Simon) et de ne surtout pas étudier avec précision ce qui s'est passé avant et après le complot.
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berard Le Mercredi 5 décembre 2012 08:11
Cher collègue, vous avez raison de fustiger la timidité déplorable de certains historiens bretons. Cornette adore le grand siècle, alors je pense que pour lui c'est trop tard. Il a consacré deux lignes au déclin de la Bretagne, suite à l'action de cet affreux : Louis XIV. Ah, Fleuriot où est tu ?.
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Fanch Kerrain Le Mercredi 5 décembre 2012 10:37
Merci Christian pour cet article bien pensé, lumineux même. Et merci également à Jacques Leguen et les autres qui apportent un éclairage sur ce problème capital. Je suis vraiment très heureux de trouver des articles de cette qualité sur le site. A wir galon ganeoc\'h
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SPERED DIEUB Le Mercredi 5 décembre 2012 10:55
L'histoire et la politique ne font pas bon ménage qu'elle que soit la cause que l'on veut défendre ,mais la France ayant été en première ligne pour utiliser l'histoire à des fins partisanes , les autres suivent en toute logique. Les victimes ce sont les vérités qui n'épargnent personne étant donné que l'humain est le pire des animaux surtout dans les périodes troublées mais l'histoire n'est pas non plus une science exacte
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eugène Le Tollec Le Mercredi 5 décembre 2012 11:40
Jack Leguen
EN ACCORD TOTAL
Et oui,Monsieur,nous sommes ,depuis le XIX siècle ,imprégné de socialo- communisme,toutes leurs théories tuent les peuples un à un.
Ce que me désole est que cela continue,en Bretagne ,fief du socialisme dans l'Ouest.
Je pense que le breton ,une fois imprégné,c'est fini.
La Bretagne fût imbibée dd religion puis de socialisme(et ils sont heureux).
Une bretagne hors de toutes ces alllégeances ne semble pas les intéresser.
Votez donc Bretagne ,aux utopies rêveuses!( voir ce qui est "aux affaires " en ce moment).
Soyons bretons mais pas socialistes ni communistes,ni de droite, nos problèmes sont au dessus des sensibilités!
Soyons dans la vraie vérité de l'humanisme! mixant toutes nos qualités et vérités!
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Jo Pévédic Le Mercredi 5 décembre 2012 16:13
Sacré Eugène, vous m'avez l'air également bien imprégné et vive la vraie vérité !
Ah… au fait ! pendant qu'on refait les batailles la revue l'Ethnologie française s'interroge sur notre modernité : "Modernité à l'imparfait en Bretagne" :
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Emilie Le Berre Le Mercredi 5 décembre 2012 16:20
L'article traduit bien mon sentiment sur la diffusion de l'histoire de Bretagne.
Nous ne maitrisons pas notre narration collective.
Félicitations
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Christian Rogel Le Mercredi 5 décembre 2012 16:50
3 ans après son Histoire de la Bretagne, Joël Cornette a publié un livre sur la conspiration qui, manifestement, l'interpelle.
Pas mal de documents cités, mais, la vie politique en Bretagne n'est que "le contexte".
En conclusion, il veut bien concéder que le Régent a refusé le dialogue avec les Etats et le Parlement.
Il met cela sur le compte d'une monarchie bourbonienne trop rigide, c'est refuser le débat sur l'architecture impérialiste de la France, qui va, bien au delà de 1789.
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Marcel Texier Le Mercredi 5 décembre 2012 19:05
Rien ne montre mieux la situation \"coloniale\" de la Bretagne que la \"privation d\'histoire\" dont elle est victime.
Cette \"privation d\'histoire\" que nous subissons n\'est pas seulement le résultat d\'une négligence, c\'est le résultat d\'une politique consciente, délibérée, constante et à laquelle le colonisateur ne peut renoncer sous peine de \"scier la branche sur laquelle il est assis\". C\'est la raison pour laquelle, par exemple, les enquêteurs gallois venus s\'informer de la situation linguistique et culturelle en Bretagne après la dernière guerre et s\'étonnant de l\'absence d\'enseignement de l\'histoire de la Bretagne s\'entendirent répondre: \"Il n\'en est absolument pas question !\"
Les \"princes qui nous gouvernent\" ne sont pas fous. Ils savent bien que dominer la Bretagne n\'est possible que si les Bretons ignorent leur histoire. C\'est aussi simple que ça !
Comment dominer, en effet, des gens qui savent que leur pays s\'est constitué parallèlement à la France, de façon totalement indépendante et souvent en opposition à celle-ci ? Si, en plus, ils savent que la Bretagne a perdu sa souveraineté à la suite d\'une invasion militaire, suivie d\'une annexion de fait totalement frauduleuse, maquillée en 1532 en \"Union Perpétuelle\" et qu\'elle a fini par perdre toute liberté avec la mise au pas de 1789, où va-t-on ? Si les Bretons découvrent que leur pays était riche quand il était libre et que leur intégration forcée dans l\'ensemble français a sonné le glas de leur prospérité, on ne pourra plus les tenir !
Pas étonnant, comme le montre excellemment Albert Memmi dans son \"Portrait du colonisé\" (éditions Payot) que:
\"La carence la plus grave subie par le colonisé est d\'être placé hors de l\'histoire et hors de la cité...\"
Plus loin, il ajoute, et là, nous Bretons, nous pouvons nous reconnaître: \"Il\" (le colonisé)\" a fini par perdre toute participation active à l\'histoire et ne la réclame même plus. Pour peu que dure la colonisation, il perd jusqu\'au souvenir de sa liberté ; il oublie ce qu\'elle coûte ou n\'ose plus en payer le prix.\"
Mais, il y a un remède à cette carence: il existe des ouvrages sérieux et bon marché sur l\'histoire de Bretagne. Il y a aussi des sites qui font un bon travail. Il y a le blog de Louis Mélennec, le \"bon Docteur Mélennec\". Une bonne cure de Mélennec peut faire des merveilles !
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eugène Le Tollec Le Mercredi 5 décembre 2012 19:10
Jo Pévédic
De quoi?
Pour moi, de vérité,que de vérité.Les bretons ont toujours été épris de vérité,la vérité de l'homme hors de toute imprégnation qui, quelque part finit par le détruire
Monsieur jo, la vérité est en nous et non dans une formation issue de la religion,ni d'une théorie politique ou philosophique.
Jo ,On se forme par et dans la liberté,la liberté se construit dans le savoir ,pas de liberté sans savoir,ceci est un de mes principes,Mister Jo.
Apprenons pour ne pas mourir idiot( même après 70 ans ) .
Sur son lit de mort ,on peut encore savoir que l'on ne sait rien,mais l'homme essaie toujours,du moins celui qUe je connais!
Jo ,je lis tous les commentaires,nous sommes dans le savoir journalier(hautement nstructif)!
Sacré jo !!!!!
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Yann LeBleiz Le Mercredi 5 décembre 2012 21:34
@ Christian Rogel
Merci pour cet article.
Il y a peu de doute sur le fait que M.Cornette est un révisionniste au service de l'Etat Français.
M.Connette n'a-t-il pas dit : "La Bretagne est intéressante parce qu’elle a intégré l’idée de la France sans aucune arrière-pensée...!"
Je pense que M.Bertrand d'Argentrée aurait aimé lui botter les fesses pour cette affirmation!
Mais d'un coté, il y a les universitaires révisionnistes facinés par l'Etat Français!
Et de l'autre, il y aussi nos guides historiens, qui dans nos châteaux tremblent à chaque fois ou ils doivent présenter l'histoire dans une présentation réelle mais proscritent par leurs employeurs (l'Etat, la région administrative, ou les 5 Conseils Généraux)!
Que de bêtisses n'ai je entendu, de la part de ces guides qui parfois en aparté reconnaissent leur inquiétude à s'écarter de la présentation officielle.
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Arrano Beltza Le Jeudi 6 décembre 2012 00:18
Pourriez vous m'indiquer des références de livres d''Histoire de la Bretagne svp?
@Marcel Texier, d'accord avec vous pour le constat.
Mais la question est comment faire pour ré-enseigner l'Histoire d'un peuple indépendant et l'Histoire de sa nation si "l'Education Nationale" ne le fait pas?
Pour gagner des bretons ou autres à la cause indépendantiste, je considère personnellement qu'il est indispensable de connaître son Histoire,en dehors de tout engagement "utopique"ou "révolutionnaire": or la majorité des gens (et pas que les jeunes ne tombons pas dans les clichés) s'en foutent complètement.Alors comment je le redemande, comment parviendrons nous à leur enseigner cette Histoire si cela ne les intéresse pas?
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Christian Rogel Le Jeudi 6 décembre 2012 01:16
@ Arrano Beltza
Fénelon a écrit : \"Le bon historien n\'est d\'aucun temps ni d\'aucun pays: quoiqu\'il aime sa patrie il ne la flatte jamais en rien.\"
Tous les historiens français la connaissent, mais, peu l\'appliquent.
On connaît l\'Histoire de Bretagne d\'Henri Poisson, complétée par Jean-Pierre Le Mat.
Elle a beaucoup vieilli et tombe dans le travers inverse des historiens français.
La question n\'est pas de réécrire une histoire orientée.
Si certaines questions étaient étudiées sans parti pris, on y verrait plus clair.
Il faut déjà cesser de voir la France comme une géniale construction faite par de géniaux bâtisseurs embêtés par des opposants forcément médiocres.
2 périodes-clés à approfondir : le 18è et 1815-1848.
Les historiens britanniques ont apporté des éclairages intéressants sur les ducs Montfort.
L\'histoire de Bretagne la plus récente (2012) et la moins biaisée est celle de Skol Vreizh : Toute l\'histoire de Bretagne. 864 p. 39 €
Skol Vreizh édite aussi un audio-livre (4 CD) - L\'Histoire de Bretagne pour tous.
Commandes en ligne sur :
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SPERED DIEUB Le Jeudi 6 décembre 2012 08:31
Christian d'accord avec votre mise au point elle va dans le sens de mon commentaire précédent
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AFB-EKB Le Jeudi 6 décembre 2012 08:49
Nous nous permettons de porter à votre connaissance un ouvrage dont nous avions parlé en juin 2010. L'article est disponible sur notre site.
Brittany 1750-1950 The invisible nation
Sharif Gemie-Gwasg Prifysgol Cymru - www.uwp.co.uk
Voilà un ouvrage que peu de nos "universitaires et de nos intellectuels bretons", pour la plus grande majorité élevés aux mamelles de l'Université Française, n'ont pas lu. Et pourtant sa lecture leur permettrait de sortir des poncifs et des études convenues.
Ecrit par le Dr. Sharif Gemie, brillant universitaire de l'Université de Glamorgan au Pays de Galles, après un périple breton et un séjour au Croisig, ce livre donne une analyse sans concession des pratiques culturelles et politiques de la Bretagne en brisant avec la vision franco-bretonne ou breto-française qui constitue habituellement le cadre de pareilles études.
Rassurons tout de suite nos lecteurs, cette étude s'étend, en dépis de son titre, jusqu'à l'époque comtemporaine. Nous donnerons un aperçu de ce regard neuf et non conformiste sur notre pays, en citant la conclusion du Dr. Sharif Gimie: " Les deux cent cinquante dernières années ont produit un appétit pour la Bretonnitude. La marque visuelle en est dorénavant bien lisible avec les femmes - en coiffes-, les hommes avec leurs vestes de velours noir, les binioù, les foules aux Pardons ou aux Festoù-noz jouissifs, les bandes blanches et noirs du drapeau breton sur les T-shirts de la jeunesse, la référence toute faite à l'esprit celte... mais surtout au delà de ces poncifs il existe un indéniable sens d'une communauté humaine capable de transformer en vécu magique un concert de rock commercialement réussi comme le cas aux "Erer Kozh". Ces manifestations sont avant tout non verbales et se veulant apolitiques. Ce n'est pas du nationaliste au sens habituel du terme; il n'y a pas de passeports, pas d'institutions établies, pas de manifeste, pas de test de nationalité et guère d'encadrement. Le sociologue en politique armé de son scepticsme à la recherche de faits empiriques et l'anthropologue cynique à la recherche d'une adéquation entre l'engagement militant et la masse de la population jugeront tous les deux que cet état d'esprit est bien contradictoire, illusoire et même suspect. Et c'est pourtant du nationalisme, une forme efficace de vivre en communauté, un moyen de créer sans chichi les solidarités banales et les alliances indispensables à la vie de tous les groupes humains. Si les enfants de Mordrel ont, pour leur grande majorité, rejeté le déterminisme du sang et du sol, ils n'en ont pas moins créé quelque chose de plus ludique, plus en adéquation avec le genre humain: ils ne rêvent pas d'une Nation mais vivent dans... une nation invisible." Nous avons voulu donner cette conclusion afin de mieux donner le ton de l'ouvrage.
Il s'agit en faite d'un livre difficile qui fourmille de notes et d'informations inédites avec une impressionnante bibliographie ( 19 pages !) tirée d'auteurs aussi bien brittophones qu'anglophones ou francophones. Apports historiques impeccables, interrogation à l'occasion sur la "Francité" [ chapitre à recommander à Mr. Besson], la Bretagne sous l'Ancien régime, sous la Révolution [ ruine des activités ancestrales*, messianisme "libérateur" français forcené plaqué sur une population vue comme "étrangère et ayant des moeurs intolérables ", processus tout à fait identique à l'image frabriquée dans les années 1830-40 pour justifier la colonisation de l'Algérie ], traitement politique de la Bretagne de 1850 à 1940 par les gouvernements français qui se sont succédés durant la période, si nÃéligée dans nos livres d'histoire [ vision et consignes des préfets inchangées !], Vichy et le Nationalisme breton etc, etc ...
Tout au long de ce parcours l'auteur développe plusieurs thèses audacieuses qui nous confortent dans la vision d'une Nation décidément bien particulière. Citons d'exemple l'usage inattendu du Barzaz Breizh en plein 19ème siècle: contribuer à la "régénération d'une France dépravée par le retour à des valeurs éternelles" et dont le peuple breton serait rester le vivant porteur. Ainsi ce peuple serait-il resté figé dans le temps, intact et pur ! N'est-ce pas ce même sentiment qui planerait dans l'inconscient de certains qui croient bien faire en nous parlant de la "Bretagne historique" ? [panneau routier vu à l'entrée sud de la Loire Atlantique]. N'aurait-il pas mieux valu inscrire tout bonnement " Bienvenue en Bretagne, Welcome To Brittany"? Le voyageur venant de Belgique ou d'Italie ou débarquant de Roissy est-il accueilli par des panneaux de bienvenue en .. France historique"? Passionnante aussi sa présentation de la vague Orientaliste et Celticiste du 19ème et du début du 20ème siècle et leurs rapports avec le développement parallèle du sentiment "national" en Bretagne ou en Algérie. Gémie note à ce sujet que si les pionniers du nationalisme breton - à de rares exceptions près - sont bien les enfants spirituels des auteurs et créateurs du Celtisme - les premiers nationalistes algériens, eux , ne se sont jamais réclamés de l'Orientalisme; bien au contraire ils l'ont toujours rejeté parce qu'ils le percevaient comme élément de justification du colonialisme. Ainsi les perceptions psychologiques d'un phénomène culturel [ ou artistique, si l'on veut ] au départ identique ont produit des effets opposés chez les Bretons et Algériens avec des conséquences considérables sur le mode de fonctionnement et la réthorique ultérieurs des partis nationalistes des deux pays. On comprend alors mieux pourquoi les milieux nationalistes bretons ne se sont nullement, sauf très rares exceptions, engagés ni même sentis concernés par la luttes de libération des peuples colonisés de l'empire français. Voilà ce que n'avaient jusqu'ici pas vu nos agrégés (Bretons ou non) de l'Université Française.
Et bien d'autres choses encore. Nous reviendrons sur le contenu de ce "pavé" plus tard.
* Sur le sujet on appréciera le regard neuf apporté par un autre universitaire "étranger" [ canadien d'origine bretonne ] sur les causses et les raisons de l'étonnante vigueur de la Chouannerie mor-bihannaise; présence importante d'une petite paysannerie aisée et instruite, enrichie par la culture et l'exportation du blé. On est loin de l'image des Chouans ignares et "buveurs de sang humain" véhiculée par l'historiographie officielle des "valeurs de la Républiques". T.J.A Le Goff - Vannes and its Region, a Study of Town and Country in Eighteenth century. (Oxford-Clarendon 1981)
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Christian Rogel Le Jeudi 6 décembre 2012 12:18
@ AFB-EKB
S. Gemie a écrit un livre remarquable, dont j\'ai lu qu\'il devait être publié en français (par Yoran Embanner?).
Sur l\'affaire de l\'Association patriotique bretonne, il s\'en tient au miroir grossissant sur la conspiration.
Son analyse des nobles bretons est forcément rapide, mais, indique cependant qu\'au cours du 18è, leurs écrits incorporent des idées des Lumières (contrat social).
Il crédite Botherel qui a protesté en 1789 au nom des corps constitués de Bretagne d\'avoir appliqué l\'idée de patrie et de nation à la Bretagne.
Le second terme était banal bien avant, sans le contenu impérial qu\'il a pris en France.
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Gérard Mérel Le Vendredi 7 décembre 2012 15:21
Excellent article, qui ouvre à la réflexion.
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Marcel Texier Le Vendredi 7 décembre 2012 16:17
@Christian Rogel
Non, l\'Histoire de Bretagne de l\'Abbé Henri Poisson n\'est pas \"bonne à jeter aux chiens\", comme vous semblez le suggérer. Non, elle n\'a pas vieilli autant que vous le dîtes, même si d\'aucuns peuvent penser qu\'elle fait la part trop belle à l\'histoire religieuse de la Bretagne et si des phrases comme \"les Bretons du XVIième siècle ont écrit une belle page d\'histoire dans l\'oeuvre de la colonisation\" ne sont pas vraiment dans l\'air du temps, elle fourmille de détails passionnants. Je ne pense pas non plus qu\'on puisse la renvoyer dos-à-dos avec les histoires nationalistes françaises: en dépit de son indéniable patriotisme breton, l\'Abbé Poisson ne remet pas en cause l\'allégeance française. En témoignent, les deux dernières phrases du livre:
\"Il reste à obtenir des libertés culturelles, administratives et économiques et le respect des limites de la Bretagne séculaire. Un pays comme la Bretagne doit avoir sa place bien marquée sous le ciel européen.\"
Vraiment pas de quoi fouetter un chat !
Enfin, pour l\'édition augmentée, publiée chez Yorann Embanner, le rapport qualité-prix est imbattable: 9,60€. A la portée de toutes les bourses ! Donc, à avoir absolument.
Cela dit, j\'en conviens, elle ne fait pas le poids à côté de l\'Histoire de Bretagne publiée par Skol Vreizh. Mais, le prix est plus lourd également: 39€.
Et puis, le rapport qualité-prix, pour l\'édition publiée par Yorann Embanner, est imbattable: 9,60€.
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Christian Rogel Le Vendredi 7 décembre 2012 16:46
@ Marcel Texier
Une étude historique vieillie garde toujours des mérites et peut être lue avec profit.
Beaucoup de points peuvent cependant avoir été enrichis par des études ultérieures.
Il vaut mieux donc aller du récent au plus ancien.
Mérites de Poisson : point de vue breton et documents.
Faiblesses : beaucoup d'événementiel, dont le contexte manque, faute de place.
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Yann LeBleiz Le Vendredi 7 décembre 2012 18:10
@ Christian Rogel,
Il est bien qu'il existe des livres sur l'histoire de la Bretagne qui soit très détaillés.
Le problème est que ces livres ne s'adressent qu'à une minorité de passionné et non à l'immencité d'un peuple.
Je prendrai l'exemple Ecossais.
Je suis persuadé que la très grande majorité des écossais ignorent leur histoire et encore plus dans les détails.
Mais, il me semble que 2 films holiwoodiens, certainement discutables sur le plan historiques, on fait beaucoup pour redonner la flamme à ce peuple : Rob Roy et Brave Hard!
Pour la majorité des bretons, ils sont certes fiers de l'être, bcp le sont sans savoir pourquoi, et pire au final ils gardent un complexe d'infériorité voir de "plouquitude" vis à vis de la France...!
C'est en cela qu qu'il me semble les 2 films holywoodiens on fait beaucoup de bien aux écossais!
La Bretagne a pourtant ses héros qui pourraient eux aussi être holywoodien!
Mais combien de Bretons ont déjà entendu parler d'un Alain II, d'un Jean IV, d'un François II, d'un Pontcalleg, d'un Cadoudal ou d'un Marquis de la Rouerie!!!
Qui osera faire un "Brave Hard" breton, ou le héro serait un Jean IV qui boute hors de Bretagne un roi français et son armée en tout humiliation et où un Dugesclin (héro français) perdrait la vie en n'étant que justice pour sa traîtrise!
Les anglais ont acceptés William Wallace, ils l'admirent peut-être même, en tout cas ils n'ont pas censuré le film!
Un "Brave Hard" breton lui succiterait les foudres du CSA, et la contreverse sur la "dérive dangereuse" du message pour l'"Une et Indivible" république!
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Arrano Beltza Le Vendredi 7 décembre 2012 21:38
@Yann LeBleiz,
Effectivement le cinéma peut amener à découvrir et à s'intéresser à l'Histoire. Mais comme vous dites, ça m'étonnerai qu'on voit un jour un film sur le combat breton, basque ou corse comme ceux des écossais et surtout des irlandais qui sont bien pourvus en la matière avec des œuvres magistrales!
Quant à la "plouqitude" dont vous parlez, elle est réelle. Je ne connais pas beaucoup de breton mais à une exception prêt, ceux avec qui j'ai discuté de la Bretagne et de son identité et sa culture ont eu tôt fait de faire tourner court le débat en ironisant sur les crêpes et la gnole...ce que je trouve déplorable pour des ressortissants. Ce sont certes des cas isolés, mais plus je me renseigne et plus je m'informe (notamment ici) et plus je pense que c'est révélateur d'un état d'esprit plus général et qui est dangereux pour tout désir d'émancipation de votre peuple. Gardez le flambeau vivace!
Merci pour les livres d'Histoire, me reste plus qu'à économiser pour les acheter!
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Michel Prigent Le Samedi 8 décembre 2012 06:12
"Qui osera faire un «Brave Hard» breton, ou le héro serait un Jean IV qui boute hors de Bretagne un roi français et son armée en tout humiliation et où un Dugesclin (héro français) perdrait la vie en n'étant que justice pour sa traîtrise!"...Nous dit, fort justement Y.Le Bleiz ?
Je n'en vois pas le début du commencement, par contre Philippe de Villiers (OF du 25-10-12) est bien parti pour produire un film (américain comme souvent dans les épopées historiques, y compris françaises) dont le scénario sera inspiré de son livre "Le Roman de Charette", "Ce combattant de la liberté" (475 pages, 22€, Albin Michel).
Il a rencontré Randall Wallace, scénariste de Braveheart et de l'Homme au masque de fer qui a dit "être très intéressé par ce projet. »
"La musique pourrait être composée par Nick Glennie-Smith, musicien à Hollywood et...au Puy du Fou".
"Charette est très connu aux USA depuis la guerre d'indépendance à laquelle il participa en tant qu'officier de la marine Royale".
"Mon livre va d'ailleurs être traduit en américain" nous dit-il.
D’ores et déjà le scénario est écrit pour un spectacle sur Charette en 2015 "Le plus grand jamais proposé au Puy du Fou".
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Vendée défend son identité et ne lésine pas sur la Com., comme les militants bretons rassemblés en Sud Loire l'on constaté au tour de France 2010 lorsque 2 gros véhicules du Conseil Général estampillés "Vendée" dégorgea ses "militants" bien équipés en drapeaux "cœurs de Vendée" pour faire contrepoids aux "envahisseurs" bretons.
La Vendée: un territoire, une histoire, une fierté défendue avec conviction par leurs élus !
Quand est ce que les "armoricains" solliciteront les "américains" ?
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