BRETAGNE RÉUNIE
Comité pour l’Unité Administrative de la Bretagne
Association régie par la loi du 1er juillet 1901. Déclarée en Préfecture de Loire-Atlantique sous le no 0442011839
Nantes le 22 février 2005
Le Pays de Redon, symbole de la réunification de la Bretagne, n’a rien à attendre de l’interrégionalité.
Les deux présidents des régions administratives Bretagne et Pays de Loire ont choisi Redon pour se rencontrer le mardi 22 février 2005. Que les services régionaux s’accordent pour mieux coordonner leur politique ferroviaire, cela va de soi et c’est le minimum que l’on puisse attendre dans l’intérêt des usagers. Pourquoi alors avoir choisi Redon ? Il s’agit à l’évidence d’utiliser l’image de frontière régionale du Pays de Redon. Pour l’occasion, Redon devient le décor d’une simple mise en scène médiatique. Quelques mois après le vote de la résolution pour la réunification de la Bretagne par la région administrative de Bretagne et la réponse méprisante de Jacques Auxiette, président de la région Pays de Loire, il devenait peut-être politiquement nécessaire d’apporter des gages de stabilité au découpage régional actuel. Un train peut en cacher un autre et les partisans de la réunification peuvent légitimement se poser quelques questions.
Le découpage régional ne correspond pas à la réalité profonde du Pays de Redon. D’ici 2007 de nouvelles communes de Loire-Atlantique viendront rejoindre la communauté de communes du Pays de Redon. L’interrégionalité est vécue ici comme une tarte à la crème qui au fil des années a perdu toute crédibilité. La solution attendue au problème du découpage administratif est bien évidemment la réunification administrative de la Bretagne qui permettra au Pays de Redon de s’appuyer sur le pôle économique industriel et maritime de Nantes/Saint-Nazaire.
Par contre, le Pays de Redon peut être le vrai symbole de la coopération entre le département de Loire-Atlantique et la région administrative de Bretagne. Bretagne Réunie attend avec impatience une rencontre entre les deux présidents, Patrick Mareschal et Jean-Yves Le Drian, à Redon, pour jeter les premiers ponts de la réunification.