Une grève générale depuis un mois, une intersyndicale de 49 organisations, un cahier de revendications en 120 points (coût de la vie, emploi, éducation, santé, culture…) : ce n'est pas la description d'une crise, mais plutôt l'expression du mal être structurel d'un peuple jamais écouté, folklorisé, assigné à des pratiques inégalitaires, au pouvoir confisqué par un régime de castes.
Si la crise mondiale touche tout le monde, dans les Caraïbes françaises s'ajoutent l'arrogance et le mépris de la métropole à l'égard d'une ex-colonie. En effet, il y a arrogance et mépris à choisir comme stratégie le pourrissement de la situation, à déserter la table de négociation, à faire passer pour de la violence de groupuscule minoritaire l'aspiration légitime d'un peuple à une société plus juste.
« L'UDB appelle les Brestois à participer nombreux au rassemblement samedi 21 février à 11 heures devant l'entrée d'Océanopolis, actuellement aux couleurs de la Guadeloupe, pour exprimer leur solidarité avec les habitants de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de La Réunion qui refusent le sous-développement comme une fatalité. »
Pour l'Union Démocratique Bretonne, Pays-de-Brest, Anne-Marie Kervern