S'accréditer |
S'abonner |
Se connecter |
Faire un donS'accréditer |
S'abonner |
Se connecter |
Faire un don
Landerneau le 19 août 2007
Lettre ouverte adressée ce jour par fax au Président de la République Française
Monsieur le Président de la République,
Le vendredi 17 août 2007 à 3h30 au large des côtes bretonnes, les marins du chalutier « SOLKALIQUE » ont déclenché leur balise de détresse……
Sur les sept marins, six ont été sauvés par les navires qui se sont déroutés et par la Marine Nationale française….. BRAVO aux sauveteurs, et au Centre Régional Opérationnel de Sécurité et de Surveillance des Navires qui à permis de mettre la main sur ce fuyard.
Un abordage de plus, un fuyard de plus, ceci est inexcusable, car il n'est pas « plus » possible de ne pas se rendre compte de la présence de l'autre avec les moyens existants dans les passerelles des navires……un abordage de plus un de trop, que s'est-il passé cette fois encore…….
Les moyens dont disposent les officiers de passerelle devraient pourtant éviter tout abordage. Les navires sont de plus en plus nombreux dans ces zones, de plus en plus modernes, de plus en plus rapides certes, mais avec des moyens de navigation performants. Les effectifs sur les navires sont-ils suffisants ? Les marins sont-ils tous de vrais professionnels capables de s'adapter aux nouvelles technologies ? Le syndicat CGT des marins de Brest en doute….et dénonce une fois encore le manque de veille dans les passerelles ou trop souvent assurée par des marins fatigués par les cadences de travail qui leurs sont imposées par les affréteurs et les armateurs. Monsieur le Président, ces accidents ne sont pas l'effet du hasard, une fois encore la complaisance à frappé fort.
Cette fois encore, nous nous insurgeons devant le fuyard, le lâche qui à abandonné ces sept marins. La CGT des marins de Brest demande une sanction exemplaire, sans indulgence quelque soit l'Etat du pavillon du navire, la nationalité de l'armateur du capitaine et des hommes de veille.
Monsieur le Président de la République vous devez exiger de l'Etat du pavillon et de l'Organisation Maritime Internationale que ce capitaine et son second qui assurait la veille lors de l'abordage soient emprisonnés et jugés en France, ne laissez pas ces voyous des mers ni leurs avocats se réfugier derrière des textes d'un autre temps qui les protègeraient et qui leurs permettraient de continuer à tuer d'autres marins sans être importunés, fuir en mer en abandonnant d'autres marins est un acte criminel car les chances de survivre sont moindres.
Monsieur le Président, le syndicat CGT des marins de Brest soutient le Comité Local des pêches du Nord Finistère qui se constitue partie civile dans ce drame de la mer.
Monsieur le Président de la République, recevez nos sincères et respectueuses salutations
Porte-parole du syndicat CGT des marins de Brest
Jean-Paul HELLEQUIN
Vidéos
Newsletters
Flux RSS - français
ABP sur Facebook
ABP sur X
Chaîne Youtube ABP