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carte de la toponymie bretonne
- Communiqué de presse -
Toponymie bretonne et loi 3DS : Koun Breizh saisit l'UNESCO
Koun Breizh vient de saisir l’Unesco aux fins d’inscription de la toponymie bretonne, menacée par l’application de la loi 3DS, sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. L'UNESCO devra instruire cette demande en lien avec l'Etat français. Enfin, nous pourrons peut-être avoir une image de l'ampleur des dégâts...Et si le Conseil régional s'emparait enfin du sujet ?
Par Yvon Ollivier pour Yvon Ollivier le 20/04/24 16:42

L’application de la Loi 3DS, votée le 8 et le 9 février 2022, conduit de manière silencieuse à la débretonnisation de nos campagnes. Selon l’article 169 de cette loi : « Le Conseil municipal procède à la dénomination des voies et lieux-dits, y compris les voies privées ouvertes à la circulation » , toutes les communes doivent dénommer les voies et les lieux-dits, donner un numéro à chaque usager et fournir l’adressage au format Base Adresse Locale dans la Base adresse nationale, selon les normes unilatéralement fixées par la Poste.

Or les campagnes bretonnes se caractérisent par un habitat dispersé au sein de hameaux ou de lieux-dits dénommés le plus souvent en langue bretonne. Au sein de ces lieux-dits, les ruelles ne portent pas de nom le plus souvent.

Les opérations d’adressage ont commencé et ne sont pas encore achevées pour les petites communes de moins de deux mille habitants, qui doivent rendre leurs travaux au premier juin 2024.

Les communes se trouvent dans l’obligation d’appliquer cette loi, en lien avec la Poste, choisissant souvent un nom français pour les voies qui ne comportaient pas de nom auparavant, mais conduisant à la disparition progressive du nom breton de nos lieux-dits.

Un nom de lieu-dit en langue bretonne qui ne forme plus une adresse postale est condamné à tomber en désuétude.

Pour des raisons techniques, il arrive que les lieux-dits disparaissent au moment de la saisie dans la Base Adresse Locale gérée par la Poste, ce qui a été dénoncé par l’adjoint au maire de la commune de Plouezoc’h : concernant les noms des lieux-dits, « dans la Base adresse locale, ça a disparu au moment de la saisie, ce qui n’était pas notre commande initiale » , concède Jérôme Calmels. -Le Télégramme du 15 novembre 2023-

Les règles fixées par le logiciel informatique privilégient les noms de rue et prennent le pas sur une toponymie ancestrale en langue bretonne, occasionnant une perte inestimable.

La dénomination bretonne des lieux-dits est condamnée à tomber en désuétude, comme à Plouezoc’h avec les appellations Lansalut, Coat Quiff, Porz ar Prat, Kervec, Kerall, Leoc’hen désormais effacées de l’adressage. -Le Télégramme du 15 novembre 2023-

A Plouneour-Brignogan-plages, les habitants se plaignent des nouveaux noms de rues totalement hors-sol, choisis par la municipalité. Le maire, M. Pierre-Victor Charbonnet, a justifié ces nouveaux noms « pour une meilleure visibilité » -Le Télégramme 4 décembre 2023-

Cet exemple en dit long sur l’état d’esprit de nombreux maires.

A Telgruc sur mer, la municipalité avait accepté en 2019, à la demande de la poste, de donner un nom à 32 petites rues de hameaux, afin de faciliter l’adressage postal. La mairie leur avait donné des noms d’oiseaux, en langue française et souvent hors sol ou fantaisiste, et ce, sans consulter les habitants, ni les associations qui oeuvrent sur le sujet. (Yann-Ber Kemener « guide des noms de lieux bretons » Skol Vreizh 2022)

Face au tollé suscité par cette modification toponymique à la hussarde, la nouvelle municipalité de Telgruc a choisi de consulter la population sur le nom à donner à ces 32 rues. Si le plus souvent, c’est le nom patrimonial breton qui l’a emporté, il a été décidé de le traduire en langue française, ce qui présente un risque majeur de déperdition.

Les habitants qui parlent de moins en moins le breton, ou les nouveaux arrivants retiennent naturellement le nom en langue française.

Selon la logique fantaisiste encouragée par la loi 3DS, il n’existe plus aucun lien entre le nom et la parcelle de territoire ainsi nommée, alors que le nom en langue bretonne indique toujours une caractéristique liée à l’histoire du lieu, à la nature du sol ou à sa situation dans son environnement, ou bien encore à son utilité. Il en résulte une perte de connaissance évidente pour les habitants.

Cette toponymie traditionnelle a encore une importance aujourd’hui en ce qu’elle nous renseigne sur la nature du sol et peut donc orienter des décisions d’aménagement.

Certaines municipalités n’ont aucun sens de la valeur inestimable de la toponymie bretonne millénaire et qui fait partie du patrimoine immatériel de l’humanité.

Depuis les années 1960, de nombreuses municipalités ont donné à de nouveaux quartiers construits à la campagne des noms en langue française correspondant à des animaux, à des arbres ou à des fleurs alors qu’il aurait été possible de respecter la toponymie en langue bretonne du lieu figurant sur l’ancien cadastre.

Traditionnellement en Bretagne, chaque parcelle de terrain, chaque champ, chaque rocher émergé comportait un nom explicite en langue bretonne.

Avec la loi 3DS, et l’obligation faite à toutes les communes de donner un nom à toutes les rues, c’est l’aboutissement de la politique de francisation.

C’est tout un pays qui change de dénomination et donc de visage, de culture et d’identité, sous nos yeux. La francisation de nos campagnes bretonnes progresse et il est encore très difficile de mesurer l’étendue exacte des dégâts.

Pourtant, le mode d’habitat dispersé selon des lieux-dits dénommés en langue bretonne est typique du mode de vie et de la culture bretonne.

Le lieu-dit est bien plus qu’une adresse en Bretagne, en ce qu’il concourt traditionnellement à l’identification des habitants. Ainsi, c’est parfois moins le nom de famille qui permet d’identifier une personne à la campagne, que le prénom accolé au nom du lieu-dit où demeure l’intéressé.

Avec la Poste, c’est l’ensemble des services publics comme le syndicat mixte Mégalis Bretagne qui renforce la pression en rappelant l’urgence pour les communes de créer leur base d’adresse locale compatible avec la base nationale, « à défaut de ne pas permettre aux usagers un accès internet » . Comme exemple à ne pas suivre, ce syndicat mixte présente un seul lieu-dit avec plusieurs numéros. « 52 numéros associés au lieu-dit Pouldon » in Mégalis les bonnes pratiques de l’adressage »

Au cœur de ces mécanismes de rejet d’une langue et d’une culture, se trouve la déconsidération publique dont souffrent nos cultures minoritaires au sein d’un Etat français reposant sur le principe constitutionnel dangereux de « l’unicité du peuple français » . L’Etat français ne reconnaît pas de minorités sur son territoire.

L’Ecole de la République n’enseigne notre langue bretonne qu’à 4% de nos enfants et l’Etat français refuse de former massivement les enseignants à cette fin, comme il a pu le faire pour développer la langue corse. Le nombre d’enfants scolarisés en filière bilingue breton français n’augmente pas. Autant dire qu’à droits et moyens constants, notre langue bretonne est condamnée à une mort certaine. L’Unesco l’a placée à juste titre parmi les langues menacées de disparition.

Après la langue qui tombe en désuétude, faute d’enseignement, c’est le territoire que l’on vide de ses appellations et consonnances bretonnes traditionnelles, au mépris des engagements souscrits par l’Etat français dans le cadre des conventions pour la protection de la diversité et du patrimoine immatériel.

Le 2 mars 2024, l’association Koun Breizh a adressé une lettre ouverte au Président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, afin d’obtenir une forte réaction politique de sa part dans ce contexte difficile pour la sauvegarde de notre langue et de notre culture. Il est plus que temps d’agir et il serait toujours possible d’en appeler à la suspension de l’application de la loi 3DS.

A ce jour, nous n’avons toujours pas la moindre réponse, malgré des articles dans la presse, avec notamment un article du Figaro et un autre article du journal anglais « The times » sur la mise en péril de notre toponymie bretonne (29 mars 2024).

La situation est bien trop grave pour refuser d’agir au motif que les communes sont en charge la dénomination de leurs rues et qu’elles appliquent la loi.

Vu l’urgence extrême tirée de mise en application de la loi 3DS et de l’obligation faite aux petites communes de moins de 2000 habitants de fournir un nouvel adressage conforme à la loi, et en application de l’article 17-3 de la convention, l’association Koun Breizh a saisi l’UNESCO aux fins d’inscription de la toponymie en langue bretonne sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, en consultation avec l’Etat français signataire.

L’association Koun Breizh entend ainsi rappeler aux autorités françaises leur engagement de protéger la diversité culturelle et le patrimoine immatériel conformément aux conventions ratifiées et sollicite un moratoire sur l’application de la loi 3DS, le temps que l’on puisse dresser un bilan fiable et précis des atteintes infligés à notre toponymie bretonne millénaire.

L’association Koun Breizh demande que l’inventaire précis de la toponymie en langue bretonne soit enfin réalisé par les pouvoirs publics afin de pouvoir la protéger utilement.

Pour Koun Breizh

Yvon OLLIVIER

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Cet article a fait l'objet de 1024 lectures.
logo Yvon OLLIVIER est juriste, auteur de l'ouvrage "la désunion française essai sur l'altérité au sein de la République" ed l'harmattan 2012 et membre de la coordination des juristes de Bretagne blog associé desunion-francaise.over-blog.com
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Vos 40 commentaires
Anne Merrien Le Samedi 20 avril 2024 17:51
Nos chers élus sont très fiers de malmener la toponymie bretonne : ils ont l'impression de faire œuvre de salubrité publique.
Le sens des toponymes bretons n'est pas toujours explicite, ni plus ni moins que les toponymes français. En se documentant, on les comprend mieux. C'est passionnant.
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Yannig Coraud Le Samedi 20 avril 2024 20:52
Merci à Yvon Ollivier pour cet article montrant les dégâts commis par l’administration française en Bretagne et contre le Peuple breton.
Dans le Pays de Retz une attaque similaire contre des noms Bretons de communes s’intensifie. Arthon en Retz et Chéméré sont devenus Chaume en Retz.
Il existe une tentative de supprimer le Marais Breton et bien d’autres
Maintenant je ne désespère pas Pontivy qui a eu un temps le nom du dictateur Napoléon a retrouvé ses racines
Un deiz e vo sklaer an amzer
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Alain E. VALLÉE Le Dimanche 21 avril 2024 11:07
Tous les prétextes et les moyens sont mis en oeuvre pour parfaire ce qui a encore une allure et n'est finalement qu'épuration ethnique et réécriture de l'histoire.
En s'inspirant de "1984" du génial Orwell, où "La Paix , c'est la guerre", on pourrait envisager que "la Toponymie, c'est la guerre".
Comment peut-on oser imposer de changer le nom des communes, des lieu dits, ... ?
Et pourquoi l'imposer encore lors des fusions de communes ?
Ainsi, quel serait le nouveau nom hors sol imposé à la Bretagne réunie ? Déjà que "Bretagne" dans "Région Bretagne" n'est qu'un adjectif !
En effet, ce serait tellement plus simple de transformer la si riche toponymie en une série de numéros. Par exemple, au lieu de nommer Rennes par son nom pour ne surtout pas dire Roazhon puisque l'on n'y parla pas breton, ce serait beaucoup plus simple mais sans doute pas si facile de dire : "35.000" ... sinon quelque appellation du genre ! Ou même de remplacer "Ille et Vilaine" par "99". Certaines "précieux (très) ridicules" ne manqueraient sans doute pas de dire qu'ils habitent à : "35.000" ... dans le "99" !
D'ailleurs, ce mouvement est déjà amplement pratiqué. Certains n'habitent-ils déjà pas le fameux : "9" ... "3" !
Cette hubris cette fois postale au sujet de la toponymie ressemble à celle des régimes autoritaires. Mussolini imposa un nouveau décompte des années qui reste gravé sur certaines constructions publiques. Les Jacobins imposèrent leur calendrier révolutionnaire à un pays qui vite l'abandonna tant il n'en voulut pas.
AV
(2) 
CDH Le Dimanche 21 avril 2024 11:43
Ne pourrait-on pas considérer que cela est contraire au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et plus particulièrement à l'article 17 relatif au droit au respect de la vie privée dont le Comité des Droits de l'Homme fait une interprétation large (notamment pour pouvoir condamner la France) et à l'article 27 relatif à la protection des minorités notamment linguistiques (à supposer que l'on puisse convaincre le Comité des Droits de l'Homme d'écarter la réserve émise par la France contre cet article)?
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Alain E. VALLÉE Le Dimanche 21 avril 2024 14:09
https://www.courrierinternational.com/article/societe-au-mali-des-livres-pour-enfants-publies-en-langues-locales-grace-a-l-ia
Des histoires provenant du patrimoine Malien en Bambara comme c'est bien normal et non "le Petit prince" en français ou même en Bambara, voici, selon le jacobinisme dont plus personne ne veut en Afrique aussi, qui est affreux.
AV
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Thomas Le Dimanche 21 avril 2024 20:13
"l'ouverture sur le monde" selon le lampiste du crédit lyonnais
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CDH Le Dimanche 21 avril 2024 22:29
Peut-être y a-t-il également violation du principe d'égalité posé par la Constitution et par l'article 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, puisque l'Accord de Nouméa de 1998, qui occupe une place élevée dans la hiérarchie des normes françaises, prévoit dans son article 1.3.1 "Les noms de lieux" que :
"Les noms kanak des lieux seront recensés et rétablis."
Cette disposition ne revêt pas un caractère dérogatoire par rapport au reste de la Constitution puisqu'un des engagements que la France envisageait de prendre en cas de ratification de la Charte européenne sur les langues régionales et minoritaires était de "permettre et ou d'encourager l'emploi ou l'adoption, le cas échéant conjointement avec la dénomination dans la (les) langue(s) officielle(s), des formes traditionnelles et correctes de la toponymie dans les langues régionales ou minoritaires." (article 10.2.g) et que le Conseil Constitutionnel, dans sa décision de 1999, a considéré que les engagements concrets envisagés par la France (partie III de la Charte) n'étaient pas contraires à la Constitution, l'inconstitutionnalité de la Charte étant due, selon lui, au préambule et aux parties I et II de la Charte.
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De Alain E. VALLÉE à CDHLe Lundi 22 avril 2024 11:41
La hiérarchie des normes fait que les Traités entre États relèvent du Droit International Public (DIP) auquel les Constitutions doivent se conformer. Voici pourquoi la laïcité est juridiquement précaire, même constitutionnelle, puisqu'elle contredit le Concordat qui est un Traité en États (DIP) toujours en vigueur. Ainsi les Accords de Nouméa (1998) ne sont pas des actes de DIP. Mais ils doivent être conformes à la Constitution. En revanche, si la Charte Européenne sur les langues régionales et minoritaires contredit la Constitution c'est évidemment celle-ci qui doit être adaptée. Voici pourquoi il y eut des referenda dans le simple but de modifier la Constitution afin de la rendre compatible avec les Traités de DIP régissant l'UE. Outre la supériorité du DIP aux Constitutions, une autre de ses caractéristiques est d'être hors du temps, c'est-à-dire uchronique. Ainsi le dernier acte de DIP entre la France et la Bretagne est et reste juridiquement le Contrat de mariage entre les deux souverains : Louis et Anne. L'acte d'annexion de la Bretagne par la France n'est donc qu'un Édit royal (1532) n'ayant aucune valeur en DIP (cf : Dr Mellenec) AV
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De CDH à CDHLe Lundi 22 avril 2024 20:39
Effectivement, l'Accord de Nouméa n'est pas un traité international mais un acte de droit interne et c'est ce qui est intéressant puisqu'ainsi le droit français reconnaît le principe de la préservation des noms de lieux en langue locale. En application du principe d'égalité, ce qui vaut pour les noms de lieux kanak devrait également valoir pour les noms de lieux bretons.
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Jack Leguen Le Lundi 22 avril 2024 13:04
Citons Nolwenn Korbell "Ma langue me remue les tripes et le cœur parce qu’elle me relie à mes grands-mères, à mes ancêtres, à mes parents, à mon fils, à mes amis, à ma terre, qui par ses noms de villes, de lieux-dits, de rivières, de champs, me parlent et me disent leur histoire et me permettent d’y inscrire la mienne." - Nolwenn Korbell
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P. Argouarch Le Lundi 22 avril 2024 13:08
Ce communiqué a été repris par l'AFP, Le Figaro, le Parisien et Le Télégramme.
(1) 
Anne Merrien Le Lundi 22 avril 2024 15:56
Et le logiciel de La Poste, accepte-t-il le C'H ?
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TY JEAN Le Lundi 22 avril 2024 16:03
j'habite dans un lieu-dit,il n'y a aucun problème d'adresse( les voisins non plus ) avec la poste, quant aux livreurs
ils ont pratiquement tous un gps en 2024.Cette éradication de lieux-dits fait suite aux noms
complètement débiles des nouvelles communes.
Exemples : MÛR devenue Guerlédan,EVELLYS, BEAUSSAIS-SUR-MER.Pour les touristes
rajouter mer cela fait plus présentable... Tous ces lieux-dits ont effectivement une signification très ancienne,liée à un patrimoine local, ou à un fait historique transmis de génération en génération.
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Léon-Paul Creton Le Lundi 22 avril 2024 17:18
Comme toujours toutes ces péripéties destructives, ne sont que conséquences prévisibles de la qualité du "rapport de force" opposée et impérativement nécessaire, qui devrait faire en sorte que cela ne soit même pas envisageable . Cet état si faible en son intérieur, en ses domaines sociétaux/sociaux en désordre par ailleurs, en démontre alors... toute la nôtre!...
(1)  Envoyer un mail à Léon-Paul Creton
Anne Merrien Le Lundi 22 avril 2024 18:04
A Guiclan, les panneaux indiquent tantôt Roc'hérou, tantôt Roc Hérou (plus récemment !). Il y a eu francisation de roc'h en roc. Par chance, Hérou est correct : c'est un diminutif du patronyme Her (hardi). Il aurait fallu écrire Roc'h Heroù pour que le toponyme breton soit explicite.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Lundi 22 avril 2024 20:53
La normalisation qui avait eu lieu à Guiclan avait tout simplement escamoté l'apostrophe. La Poste n'avait pas cherché à comprendre ce que c'était que ce C'H . L'apostrophe avait été assimilé à une élision, comme en français, mesure de toute chose. De toute façon, il gênait le sacrosaint logiciel. Depuis, le nom ne sert plus, à cause de la nouvelle réforme de l'adressage. C'était bien la peine de le martyriser !
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mardi 23 avril 2024 12:02
Apostrophe est féminin. J'aurais donc dû écrire : assimilée, elle gênait.
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De Léon-Paul Creton à Anne MerrienLe Mardi 23 avril 2024 17:28
Perso, dans mon interprétation de votre "chant" lexical je l'avais accordé au C'H. Il gênait donc le sacrosaint logiciel. Ce qui n'empêche pas que "assimilé" en la circonstance prenait bien un "e". ;0)
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mardi 23 avril 2024 19:34
On ne sait pas trop pourquoi l'apostrophe gêne entre un C et un H, mais pas après le D ou le L . Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage. La Poste, depuis le temps, devait avoir une expertise de toutes les sortes de noms qu'elle rencontrait et pouvait anticiper au niveau de son logiciel.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mercredi 24 avril 2024 23:23
La Poste aurait pu mettre un point d'honneur à adapter son logiciel à tous les cas de figure, mais non, les toponymes jugés déviants ont été sommés de rentrer dans le moule.
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De Léon-Paul Creton à Anne MerrienLe Jeudi 25 avril 2024 10:07
Depuis 1532 jusque 1789, notamment la nuit sinistre tombée/jetée sur la BRETAGNE ce 04/Août de cette funeste année , quels qu'ont été et sont des systèmes étatiques qui se sont succédés jusqu’à aujourd’hui, l'Action Française n’a jamais cessé d’affiner de plus en plus, au fil du temps, ses méthodes de destruction, de remplacement et d’effacement des « identités constitutives » de ce bidule à la dérive, qu’est devenue la France d’aujourd’hui. Ces actions agressives contre la BRETAGNE et les Bretons (que l’on pourrait facilement appelées guerres), toujours vicieuses et sournoises contre nos particularités ancestrales et contre nos, langue, noms de familles, tilde, apostrophe, toponymie, etc. ne sont que continuité assassine qui entre dans les détails (territoire du Diable) encore à éliminer, afin de dissoudre à mort, les derniers liens de plus en plus ténus qui maintiennent cahin caha des lambeaux de cette vieille identité ; celle-ci appelée et condamnée à disparaître comptes tenus non seulement des agressions hexagonales mais des modes, méthodes et capacités d’opposition d’un « Peuple Breton » ; Ce qui qui éclaire également, sûrement tous les défauts de responsabilité et duplicités innombrables de ces élites si ça existe, si ça a considéré les intérêts réels de la BRETAGNE. Poutine et son gang semble être, serait enfin un aboutissement clairement visible de ce que peuvent êtres « des élites », la Politique ? Et de caractères sous-jacents, mais cachés derrière des propagandes et propagandistes, des subterfuges idéologiques, philosophiques et religieux.Des formes de prise de Pouvoir et des façons de l’exercer avec de telles conceptions primitives ? De caractères humains si archaïques ?... Avant 1532 ce n’était que guerres permanentes contre nous par les Français, leurs supplétifs et nos traîtres pour affirmer et conquérir le pouvoir absolu sur le Pays pour y exercer ce qui a été pratiqué ne serait-ce qu à partir de l‘aventure étonnante quand même d’ Anne de BRETAGNE et de Claude de BRETAGNE, a elles deux, trois fois Reines de cette maléfique France. Perdre son temps en constats permanents et stériles, c’est aussi une continuité historique maintenant !...Il manque l’essentiel pour sauver ce qui peut encore l’être ! Ici et maintenant…et ailleurs !
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De Léon-Paul Creton à Anne MerrienLe Vendredi 26 avril 2024 10:11
Pour moi réfléchir sur « Keroriou ar Gorre » mérite une petite discussion, à défaut de linguiste, et autre spécialiste en langue bretonne qui ne se manifeste … ni d’anciens qui détiennent muets à jamais dans leurs linceuls ce qu’ils ont désigné et exprimé dans leur langue maternelle du quotidien, dans leurs relations avec un espace géographique particulier et une société particulière à jamais disparue . Et peut-être que J-Y Kervarc’heg en a une idée ? Anne Merrien en décomposant l’on peut donc en déshérités appauvris ( du moins en ce qui me concerne), émettre une ou deux autres hypothèses sur les sens possibles de ce nom qui a tant été prononcé, et depuis sans doute très longtemps. Votre proposition « Ker Gouriou ar Gorre », je trouve que le G de Gouriou est assez doux pour ne pas avoir été supprimé dans/par l’utilisation après Ker (la comparaison avec d’autres localités peut aussi servir à l’estimer) . Gour est un adjectif qualificatif et pas un nom, ni utilisé comme un nom donc plutriel « iou ?), il me semble Le sens de viril ne peut pas être attribué à Ker (féminin)…Par contre Keroriou laisse la porte ouverte à un Ker Hoc’hed ( Ferme des cochons), le langage populaire utilisant peut-être « iou » comme pluriel, donnant éventuellement Keroriou. Á moins que « cochons » ait été utilisé avec le sens de viril ? J’en doute quand même :), mais on ne sait jamais avec le bas peuple, de plus breton n’est-ce pas; l’administration française (ou ses supplétifs locaux empréssés) s’étant octroyée le plaisir, de supprimer le H et réduire la prononciation à sa plus simple expression auditive et française ! (déjà !) Ar Gorre : JY Kervarc’heg peut peut-être nous en dire davantage sur la géographie du lieu, et de son emplacement par rapport à la situation du « lieu-dit », du niveau de la mer. Ar Gorre a de nombreux sens propres et figurés… Comme Servat le chantait naguère dans une chanson, […] en tu all d’ar gorre. « Ya ! Ret eo deomp teurel ur sell ar gwellañ, hag ar spisoc’h en tu all eus ar gorre, e bep tra ! (Il nous est nécessaire de jeter un regard le meilleur et le plus précis possible de l’autre côté de la surface ! En toute chose !) » Juste une réflexion vagabonde, en passant.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Vendredi 26 avril 2024 14:26
En fait, les noms de lieux sont truffés de noms de personnes. Kêr signifie "lieu habité". Habité par qui ? Par un dénommé Gouriou (et sa famille). Le suffixe -iou qui concerne beaucoup de patronymes (Alliou, Bonniou, Cadiou, Cariou, Galliou, Guiziou, Madiou, Périou, Quiniou...) serait l'équivalent du préfixe gaélique O' et exprimerait l'idée de descendance. Mais le nom Gouriou, attesté au 11e siècle, correspond plutôt au gallois gwryw (viril). Comment expliquer la mutation gou/ou ? Cela ressemble à la mutation gw/w. Ce patronyme apparaît soixante-six fois dans la toponymie bretonne.
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De Léon-Paul Creton à Anne MerrienLe Lundi 29 avril 2024 11:15
Bien sûr il y a les suffixes mais il m’est évident, que ce sont les préfixes qui sont significatifs de sens, Cadiou « kad », Cariou « kar », Galliou « Gall », Guiziou « Guiz », Madiou « Mad », le préfixe de Illiou « Ill », me laisse un peu sec… et Vilaine (rivière), breton ?... Les Ker et les pluriel/singulier moins instructifs pour la curiosité, bien moins poussant/incitant à l’interrogation. Quand on lit un peu, compare des écrits divers « gou » ou « gu » paraît effectivement une évolution de « gw » même si celui-ci dans dans le KLT pour exemple s’est installé pour « gwen » notamment contre « guen ». Notre langue évolution « armoricaine » de celle nos ançêtres durant les tous premiers siècles ap. JC jusqu’à nos jours, a sans doute produit bien des sens plus ou moins différents, plus ou moins variables, au fil du temps. Le dictionnaire de A. Deshayes nous propose t-il des hypothèse,s ou des certitudes bien étayées ?
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Lundi 29 avril 2024 13:37
A Trégunc, on connaît les formes anciennes de Keroriou : Kergouriou en 1482 et Kaerouryou en 1426. Comme quoi noms de lieux et noms de personnes sont interdépendants, Kerouriou est devenu un patronyme.
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De Léon-Paul Creton à Anne MerrienLe Mardi 30 avril 2024 10:00
Ya Anne Merrien arabat « faziañ » war hon hent ! ? Met evit mont war-raok (pelec’h ?), ret eo gouzout ar pezh ez eo mont war-raok, hag hon hent ivez ! Met da gentañ, ret eo d’ar Vretonned dibabañ ar pezh ez eo ar pal oberus, pennañ, talvoudusoc’h, pouezusoc’h! An hini m’a vo an hini hag a raïo da gemm tonkad graet da Vreizh ha d’ar Vretonned ! La toponymie si elle est essentielle pour certains Bretons, je la considère en l’état du Pays, avec d’autres matières bretonnes « périphériques », comme secondaire dont le sort d’avenir est dépendant de la liberté des Bretons de reprendre et de réinstaller les pouvoirs de décision qui permettra à ces domaines "nationaux", de reprendre une place importante, celle qui ne dépendra que des Bretons alors en mesure de réellement la corriger et la remettre …à sa place! Neuze ret eo mont buan, en tu all d’ar gorre !... Ar goueled n’eo ket tizhet c’hoazh ? ;)
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mercredi 1 mai 2024 16:05
On a touché le fond quand la pétition des 100 000 a été dénaturée, reniée, bradée pour un plat de lentilles. De même, je doute que l'UNESCO, dépendant des financements de Paris, vienne au secours de la toponymie.
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J-Y Kervarc\'heg Le Lundi 22 avril 2024 19:00
Pourrait-on arrêter avec ce mot "lieu-dit" ?
Nous avons, des hameaux, des villages, mais pas des lieux-dits !
je n'habite pas "lieu-dit Keroriou ar Gorre"
j'habite "Kerorioù ar Gorre"
(4)  Envoyer un mail à J-Y Kervarc\'heg
De Anne Merrien à J-Y Kervarc\\\'hegLe Mardi 23 avril 2024 11:54
D'après Albert Deshayes, Keroriou vient de kêr + Gouriou (un patronyme qui signifie "viril"). J'ai l'impression que deux toponymes sont juxtaposés : Ar Gorre est employé pour désigner le village le plus élevé d'une paroisse.
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De Léon-Paul Creton à J-Y Kervarc\\\'hegLe Lundi 29 avril 2024 09:01
Devezh mat deoc’h J-Y Kervarc’heg Mersi bras evit hor respont, pe trugarez evel ma vez lavaret e vrezhonneg distagallet. Hag a du ganeoc’h gant ar pezh ho deus displeget diwar benn anvioù lech’ioù hor bro. Kerc’het em eus, ha gwellet spis, hag gavet em eus ivez, war gartennoù IGN prennet anezho abaoe pell dijà evit-me redek dre ar vro, ha pelloc’h-tre ivez. Kalz amzer zo dijà,tre ! Kavet am eus bet e kichen Plogonneg Keroriou ar Goulit, ha Kerouarc’h ar Goulit, ivez am eus kavet tost KERGOAT, Kerouriou …hag Keroriou ar Gorre pelloc’h etrezek ar c’hornog. Etre an div gêriadenn bez ez eus eizh kilometrad tost da vad. Kinnigadur : « Me zo ganet e… » D/zouarnenez, hag e choman aze/amañ abaoe va ganidigezh, betek hiziv …hag em eus pevar ugent ha daou vloaz …neket pell eus Plogonneg. Ma mamm hag he familh int genedik eus Plonevez-Porze, Trefentec, Santez Anna ar Palud, Ploudiern ha Ploeven abaoe kantvedoù ha kantvedoù. A galon, J-Y Kervarc’heg
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De Anne Merrien à J-Y Kervarc\\\'hegLe Lundi 29 avril 2024 11:35
Keroriou ar goulit (goueled, partie inférieure) / Keroriou ar gorre (partie supérieure) : arabat eo deomp faziañ war hon hent.
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TY JEAN Le Mardi 23 avril 2024 17:31
Lorsque l'on commande sur le web,on est bien souvent obligé d'indiqué '"lieu-dit"
dans la case correspondante, malheureusement,sinon la machine n'accepte pas l'adresse de livraison.Et cela devient alors un imbroglio.Parmi ces noms bretons disparus ou falsifiés, avec la bénédiction d'élus, on peut citer la ZA bien connus des vannetais : zone du keneah
devenue zone du Kenyah.
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De Rafig 44 à TY JEANLe Jeudi 25 avril 2024 13:06
Bientôt le Kenya en swahili
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Christophe Derbré Le Dimanche 28 avril 2024 20:53
Bonjour,
Pour info, le Dictionnaire des noms de lieux bretons d'Albert Deshayes (Éditions Le Chasse-Marée-Ar Men en 1999) est fin prêt pour une réédition aux Éditions LABEL LN avec plus de 50 000 toponymes sur la Bretagne historique. Édition complètement revue et augmentée, avec une présentation thématique abandonnée au profit d'une consultation par ordre alphabétique. Parution avant l'été…
2 tomes pour un total de plus de 1 300 pages.
La toponymie fait partie intégrante de notre patrimoine culturel et identitaire.
Préservons cet héritage historique.
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De Anne Merrien à Christophe DerbréLe Dimanche 28 avril 2024 23:11
Merci pour cette information.
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De Anne Merrien à Christophe DerbréLe Lundi 29 avril 2024 12:00
Quand nos chers élus auront fini de massacrer la toponymie, il nous restera les livres des érudits. Il faudra aussi conserver les anciennes cartes et les anciens cadastres pour pouvoir situer tous ces noms de lieux. A Saint-Brévin-les-Pins, par exemple, on ne sait plus où situer les toponymes bretons Serbelleuc et Bresehan, pourtant attestés au 16e siècle.
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Christophe Derbré Le Dimanche 28 avril 2024 20:54
Bonjour,
Pour info, le Dictionnaire des noms de lieux bretons d'Albert Deshayes (Éditions Le Chasse-Marée-Ar Men en 1999) est fin prêt pour une réédition aux Éditions LABEL LN avec plus de 50 000 toponymes sur la Bretagne historique. Édition complètement revue et augmentée, avec une présentation thématique abandonnée au profit d'une consultation par ordre alphabétique. Parution avant l'été…
2 tomes pour un total de plus de 1 300 pages.
La toponymie fait partie intégrante de notre patrimoine culturel et identitaire.
Préservons cet héritage historique.
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Alain Muzellec Le Dimanche 5 mai 2024 13:07
Cette carte me fait penser à tous les textes traditionnels qui ne connaissaient que Breizh Izel.
(0)  Envoyer un mail à Alain Muzellec
Naon-e-dad Le Mercredi 22 mai 2024 16:42
@J-Y Kervarc'heg
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A propos de Keroriou ar Gorre
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Pour "ar Gorre", il n'y a aucun doute. Il suffit de regarder la carte google (calque relief), pour comprendre que le chemin se situe en hauteur, relativement au vallon proche.
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Pensons à Gorre Leon vs Goueled Leon. Respectivement Haut et Bas Leon.
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Kerorioù contient un pluriel. Lequel? A ce stade, je préfère ne pas m'avancer. Certains connaissent peut-être la réponse.
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Attention aux déductions trop hâtives , La phonologie en breton est assez flexible.
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Enfin, une remarque très générale: la toponymie bretonne, le plus souvent, est affaire de simplicité. C'est d'ailleurs en celà qu'elle se révèle très utile, soit pour connaitre le terrain (mezfall, toull brein, poullfubu..ou poullc'hwibed), soit pour connaitre le regard qu'avaient nos ancêtres sur leur environnement.
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Pourquoi chercher des complications inutiles?
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Talvous-kenañ eo prederiañ war an anvioù, a-wechoù, ha plijus ivez war un dro. Ur gwir beaj e c'hell bezañ.
.
A-wechoù avat e chom hag e chomo un tamm douetañs war ar ster gwir pe resis. Mod-se emañ an traoù.
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Parfois, il subsistera un doute. C'est ainsi.
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Anne Merrien Le Lundi 27 mai 2024 11:21
Dans le livre de toponymie d'Albert Deshayes (1999), 231 pages sont consacrées aux noms communs et 296 pages aux noms de personnes.
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