12 jours non stop avec des soirées qui ont fait le plein, des stages, deux fest-noz, un fest-deiz, un concours de poésie avec 350 haikus collectés, deux soirées cinéma,600 enfants au village de conteurs et trois spectacles de contes tout public, une soirée spéciale Botrel et un grand bal pour clôturer le festival, symbole d'un pays qui a su garder ses costumes et aussi son humour (le cercle de Querrien, groupe départemental d'enfants pour ses danseurs - voir vidéo).
La présence d'Internet, tant pour les bénévoles, les artistes que pour les vidéos (Tébéo, Webnoz, Agence Bretagne presse : plus de 15 000 vues) donne une autre visibilité à ce petit festival de 16 ans qui a rassemblé 4200 personnes cette année (contre 3600 l'an dernier).
Alors, culture ou folklore ? Ronan Koadig a bien souligné à Riec le cloisonnement des mondes politique, culturel et économique en Bretagne. Et au sein du mouvement culturel, cloisonnement à nouveau entre les défenseurs de la langue bretonne, de la danse et de la musique, sans parler des autres cercles (scènes nationales, maisons pour tous, ...).
Aussi, si on veut sortir de cette spirale néfaste à un développement de la Bretagne, autant culturel, politique, qu'économique il faudra bien qu'un jour la culture ne soit pas du folklore, et que la langue ne soit pas qu'un argument pour vendre des caramels au beurre salé ou des Traoù mad. Le projet d'un livret avec les différentes réflexions engendrées par ce festival est en route. Deux livrets de haikus devraient paraître en février. Des bénévoles ont proposé une soirée Glenmor, le maire de Querrien souhaiterait la mise en place d'une troupe de théâtre bretonnante...
Pour voir les vidéos du festival, aller sur ABP-TV, Webnoz (talkshow sur le thème du festival et de l'identité nationale, en breton : (voir le site) , ou Tébéo (émission du 8 janvier, avec des danseurs de cercles et un bénévole du festival : (voir le site)