

Alors que l’Assemblée a adopté, jeudi, une proposition de loi pour limiter l’exposition aux ondes électromagnétiques, dans certaines agglomérations les relais de téléphonie mobile sont dissimulés dans des zones de
Alors que l'Assemblée a adopté, jeudi, une proposition de loi pour limiter l'exposition aux ondes électromagnétiques, dans certaines agglomérations les relais de téléphonie mobile sont dissimulés dans des zones de forte concentration de population. Est-ce un accord entre les opérateurs téléphoniques et les municipalités ou est-ce dû à un déficit de politique urbaine dans lequel s'engouffreraient les opérateurs ?
A Vannes, de fausses cheminées ont été bâties sur des immeubles d'habitation aux abords du boulevard de la Paix. L'emplacement est l'un des points les plus élevés de la ville donc convoité par les opérateurs. Ces relais émetteurs concernent probablement la téléphonie mobile de 4ème génération (4G) que certains disent plus puissante et plus nocive encore.
Si l'on parle d'incertitudes scientifiques concernant la potentielle nocivité des ondes électromagnétiques de ces antennes, les opérateurs et l'Etat apparaissent tout de même embarrassés sur le sujet. Au point de protéger les écoles, de diminuer les fréquences en agglomération et de réfléchir sur leur implantation (à titre d'exemple, la décision par certaines mairies de faire apposer des antennes relais de faible puissance sur des supports d'éclairage public).
Or, ces antennes-relais se trouvent à Vannes sur des résidences, tout prêt d'un collège accueillant 700 élèves (le collège Jules Simon) et de nombreuses administrations.
Pourtant, il va de soi que la modification de l'apparence des immeubles doit être soumise à plusieurs accords : l'autorisation des copropriétaires en assemblée générale, l'étude du syndic de copropriété, une autorisation administrative de déclaration de travaux et surtout une concertation avec la mairie.
Ainsi, comment la mairie a-t-elle pu laisser implanter ces émetteurs ? Qui a autorisé de les relier au réseau d'alimentation électrique local ? Pourquoi avoir fait faire ces travaux en plein mois d'août avant de faire repeindre les immeubles dans la foulée, masquant ainsi l'éclat des équipements factices renfermant le dispositif ?
Autant de questions qui ne laissent d'inquiéter sur l'aménagement urbain vannetais, fortement critiquable en général, et l'absence de réactions dans l'opposition.
Depuis l'installation des antennes, des riverains nous ont affirmé souffrir de migraines. Peut-être une preuve de la puissance de ces fréquences, la réception audiovisuelle est également perturbée chez plusieurs riverains.
Nous avons créé ce besoin de téléphonie mobile, nous en profitons et il est devenu indiscutable, notamment pour les professionnels. Cela n'enlève rien à la nécessité impérieuse de protéger la santé des populations et de soumettre l'urbanisme au principe de précaution.
Pour Vannes 2014,
Bertrand Deléon.
Commentaires (6)
Tout est dit lorsqu'il écrit : "Nous avons créé ce besoin de téléphonie mobile, nous en profitons et il est devenu indiscutable pour les professionnels." Effectivement si le besoin a été créé, par contre la réalité est que les professionnels ne rapportent presque rien aux opérateurs en terme de chiffre d'affaire, par contre les addos, c'est leur fond commerce, leur business car c'est papa et maman qui paient souvent sans compter, donc évidemment les antennes relais elles seront toujours installées près des établissements scolaires là où se situe la principale source de revenu. C'est une obligation technique car c'est une nécessité d'être en champs proches radiatifs par rapport aux flux des trafics générés qui sont très important à certaines heures précisent, donc les cellules doivent avoir leur fonctionnement optimisé au maximum pour éviter la saturation. En ce qui concerne d'ailleurs les antennes relais camouflées du boulevard de la Paix de Vannes, elles n'échappent pas à la règle, puisse justement en plus et évidemment les faisceaux radiatifs ont leurs azimuts tirant sur le collège Jules Simon, ce qui accroit encore plus leurs nocivités pour les collégiens, mais qui le sait ?
pourquoi , lorsque quelqu'un émet une critique ,ou simplement un désaccord , faut il le rabaisser en faisant remarquer une faute d'orthographe
dialoguons que diable
43 % des 117 locataires de la cité du Général et 16 locataires de la Pinède interrogés se plaignent d' acouphènes (sifflement, bourdonnements dans les oreilles) alors que seulement 15 % des Français disent en souffrir. De même, 55 % des locataires disent souffrir de maux de tête et trouble du sommeil contre seulement 32 % de la population globale.
Et 27 % des sondés avouent avoir du mal à se concentrer contre seulement 4 % des Français.
Résultats complets sur : http://collectifgeneral.blogspot.fr/2014/01/antennes-relais-les-peurs.html