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Ce jeudi, à l'invitation de l'association "Les mains dans la terre", la conférencière du CRIIREM, Catherine Gouhier, a exposé pendant une heure et demie les caractéristiques et les dangers des ondes électromagnétiques.
La question reste posée, sachant que les scientifiques qui s'intéressent à la question ne sont pas français, les rares chercheurs hexagonaux qui en font leur sujet d'étude étant écartés, "mis au placard", et découragés.
Aussi, à l'exemple du CRIIRAD pour le nucléaire, le CRIIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendant sur les Rayonnements Électromagnétiques non ionisants - (voir le site) effectue des mesures qui sont parfois fort différentes de celles qui sont financées par les opérateurs. Scientifiques, ils ont mis en évidence que les heures auxquelles étaient effectuées ces mesures (heure de pointe ou heure creuse) étaient déterminantes. Les lieux également (le premier étage, plutôt que le rez de chaussée des habitations) ; Ainsi la proximité d'une antenne peut générer des troubles importants pouvant aller jusqu'à des cancers, leucémies, encéphalites...
La première mesure pour la santé est d'éloigner tous les enfants de moins de 15 ans des téléphones portables. Plus l'enfant est jeune, plus les conséquences peuvent être importantes pour sa santé : selon le professeur Leid Salford, éminent scientifique spécialiste du domaine en Suède : “un adolescent qui a un portable contre sa tête une demi-heure ou plus par jour aura un Alzheimer a trente ans”. Les particules d'aluminium trouvées dans des cerveaux de victimes de la maladie d'Alzheimer pourraient ben être des conséquences des ondes électromagnétiques.
Alors que le wimax, système reposant sur les ondes hertziennes est abandonné dans de nombreux départements pour cause d'inefficacité (peu de fiabilité, inefficace si brouillard, pluies, obstacles naturels... et dont les performances diminuent avec le nombre d'utilisateurs), le conseil général a déjà installé dans le Finistère une cinquantaine d'antennes sur des châteaux d'eau (Bannalec, Rédéné, Riec, Clohars-Carnoët, Guilligomarc'h ...), pour un coût que les organisateurs qualifient de “faramineux”, 17 millions hors taxe, soit près de 23 millions d'euros... pour une poignée d'utilisateurs.
En Ille-et-Vilaine, ils étaient quelques centaines, une trentaine dans un autre département. Au nom de la fracture numérique, on fait des dépenses phénoménales, alors qu'il existe d'autres solutions moins coûteuses et moins dangereuses pour la santé publique (le satellite) et que ce système, dixit le vice-président du conseil général, François Marc, "n'est que transitoire" puisque la fibre optique devrait remplacer tous les autres systèmes d'ici cinq ans...
Sur le château d'eau de Bannalec, 17 antennes, dont deux Wimax.
Personne ne sait si cela un impact sur la qualité de l'eau, ni d'ailleurs sur les habitations avoisinantes (écoles, maisons de retraite...).
C'est aux citoyens de demander des mesures à leur communes, au nom du principe de précaution. Et il en faudra, à l'avenir, des précautions...
AE2 (Brest),
Bien vivre au Céguer (Plougastel Daoulas),
le CAPPP (Loctudy),
Bien vivre à Trévignon (Trégunc),
Sauvegarde du Trégor (Plestin les Grèves),
APURSETAAP (Locamria-Plouzané),
Riverain d'antennes (Landerneau),
Force 5 (Plougasnou),
IDEES (Morlaix),
Robin des toits chateaulinois (Chateaulin),
Collecitf des antennes de Lesneven,
Collectif des associations de la Pointe de l'Armorique (Plougastel Daoulas),
Ouest Cornouaille Environnement (Plouhinec),
Alerte à l'ouest (Audierne),
Les Mains dans la Terre (Bannalec)
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