… pour effacer un trait de crayon administratif fasciste
Soixante dix ans de coupure administrative autoritaire de la Bretagne cela suffit dans un pays qui se prétend une démocratie républicaine. La réunification selon le processus déjà mis en route par le vote favorable des assemblées de la région administrative et de la Loire-Atlantique doit se concrétiser selon les modalités inscrites dans la loi.
Mais non appliquées.
Car l'unité administrative de la loi française n'est qu'un leurre. Elle n'existe pas : Paris a des lois spécifiques, la Corse aussi, l'Alsace et la Lorraine de même depuis le traité de Versailles de 1919 et quelques décisions de prébendes élyséennes qui permettent aux uns de gérer les subsides européens, et aux autres pas…
La Bretagne doit retrouver son territoire historique pouvoir en disposer avec un transfert de compétences et de moyens de l'État dans le cadre d'une bonne gestion économique et administrative autonome de ce pays de la terre et de la mer ; langues et cultures prises en compte à juste mesure dans l'enseignement, les médias, radio et télévision de service public.
Ce sont ces demandes fondamentales appliquées dans les autres régions d'Europe - réitérées depuis trop longtemps et toujours ignorées au mépris d'une volonté populaire, - que nous devons dire avec force demain face à l'Hôtel de région à 14 h.