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Hommage graphique dessiné par Jonathan Mak un étudiant à Hong Kong's Polytechnic University School of Design.
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L'Apple I était en bois. (Musée de l'informatique à San José.)
- Point de vue -
Sans Steve Jobs, il n' y aurait pas eu d'Agence Bretagne Presse
ABP rend hommage à Steve Jobs sans qui ce média n'existerait pas. Steve Jobs, dont l'entreprise Apple qu'il a co-fondée avait débuté dans le garage de ses parents adoptifs
Par Philippe Argouarch pour ABP le 6/10/11 18:12

Agence Bretagne Presse rend hommage à Steve Jobs sans qui notre média n'existerait pas.

Steve Jobs, dont l'entreprise Apple qu'il a co-fondée avait débuté dans le garage de ses parents adoptifs – des Arméniens qui avaient fui le génocide en Turquie – était un inventeur de génie, doublé d'un chef d'entreprise exceptionnel.

En créant le mac, l'ordinateur portable, l'iMac, l'iPod, l'iPhone, l'iPad, il a révolutionné le quotidien de ses contemporains, n'ayant de cesse de leur offrir des moyens de communication toujours plus performants et élégants – comprenant que l'esthétique a toujours été fonction de l'utilité, et la simplicité d'utilisation la nécessité du succès.

Il a révolutionné la bureautique, la téléphonie et le marché de la musique. C'est lui qui, le premier, a voulu introduire le multimédia dans l'ordinateur, ajoutant le son et l'image au monde terne des commandes textuelles genre DOS qui dominaient alors l'informatique. Même si Xerox Parc avait inventé l'interface graphique et l'allégorie du bureau sur un écran, c'est lui qui rendra accessible à tous ces inventions. Microsoft ne fera que copier.

Moins connu, Apple a introduit des concepts qui ont permis l'invention du WEB. En particulier le concept d'hypertexte (le h dans http et html) et de navigation à travers des pages alors appelées cartes. Apple avait introduit ce concept avec l'application gratuite hypercard (introduite sur le mac en 1987). Alors que hypercard ne pouvait quitter votre disque dur, le world wide web, inventé par Tim Berners Lee en 1990, fut simplement une extension d' hypercard à un ensemble d'ordinateurs reliés entre eux via l'internet. Tim Berners Lee l'a d'ailleurs admis "« Je n'ai fait que prendre le principe d’hypertexte et le relier au principe du TCP et du DNS et alors – boum ! – ce fut le World Wide Web ! »

Changer le monde

Mais plus important encore, Steve Jobs incarnait une philosophie californienne qui a révolutionné ce qu'il y a de meilleur dans le capitalisme : le capitalisme entrepreneurial. Apple fut la première startup. C'est ce même esprit qui a produit Google et tant d'autres piliers de l'internet aujourd'hui. Sans cette philosophie, ABP n'aurait pas vu le jour. On peut résumer cette vision du monde en quelques principes fondamentaux. Une personne peut changer le monde. Les outils sont la révolution. La créativité, c'est relier les choses ensemble. Ne produisez pas ce que les gens veulent mais ce qu'il vont vouloir. Suivez vos intuitions et vos sentiments. “Stay foolish”. Soyez rebelles. La pensée du dropout Jobs est résumée dans son fameux discours de 2005 aux lauréats de l'université de Stanford. (voir le site) d'une vidéo visionnée 4,5 millions de fois (jeudi dernier mais montée à 5,8 millions en quelques jours !)

Disparition d'un génie et début d'une légende

Steve Jobs est mort mais sa légende commence à peine, tissée avec l'imaginaire d'une société en pleine crise qui demande des miracles. Lancer une start-up dans un garage avec 500 dollars et finir avec un chiffre d'affaire presque égal à la moitié du budget de la France est un miracle que nous devrions tous méditer.

Philippe Argouarch

Cet article a fait l'objet de 2123 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 14 commentaires
JF Lugué Le Vendredi 7 octobre 2011 22:33
Désolé mais je trouve votre allégorie bien naïve. Steve Job était un industriel, sans doute hors du commun mais en rien un bienfaiteur de l'humanité.
Son discours qui sied si bien à l'esprit américain (self made man) ne doit pas vous abuser. La promotion du libéralisme dont il s'était fait le chantre est incompatible avec la philosophie humaniste.
Joa deoc'h
JF Lugué
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Alwenn Le Samedi 8 octobre 2011 15:10
Je ne sais pas exactement ce qu'on doit à Steve Jobs, Mais sans les Américains, on en serait toujours au minitel !
Par contre, que le monde soit scientifique et technologique, ça ne date pas d'aujourd'hui, cela ne doit pas l'empêcher d'être aussi humaniste et libéral, d'une certaine manière.
Comme disait l'autre, science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
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P. Argouarch Le Samedi 8 octobre 2011 16:01
Steve Jobs n\'était pas un chantre du libéralisme, pas du tout, d\'ailleurs il n\'a jamais rien dit ou écrit sur le sujet. Il ne se posait même pas la question. Steve Job était un chantre de l\'ordinateur personnel comme moyen de communication, d\'éducation et de développement. C \'est vrai que le profit ne l\'intéressait pas. Parti aux Indes à l\'âge de 19 ans dans la foulée du mouvement hippie qui touchait à sa fin, il reviendra le crâne rasé converti au bouddhisme. A defaut de moulins à prière il décida de construire des moulins à octets -- et merci Steve pour ce choix judicieux. Certes les ordinateurs existaient déjà mais Steve Job voulait que chaque famille puisse en posséder un. L'Apple II fut même distribué gratuitement dans les écoles primaires californiennes au frais d'Apple. Au New Age movement il prendra une des contributions les plus prometteuses, le whole earth catalog qui justement voulait marier science et humanisme. Un des derniers numéro, en 1976 je crois, était d\'ailleurs consacré à la prochaine révolution informatique et ses conséquences pour l\'humanité. A noter le numéro de 2000 dont le titre est "les outils sont la révolutions". . Des quelques livres que j'ai rapporté de mon periple de plus de 20 ans en Oregon et en Californie, j'ai ramené deux numéro du whole earth catalog que je garde précieusement comme des reliques. La revue est sans aucun doute la graine qui a donné le World Wide web et oui Apple computers. Je ne suis pas surpris que Jobs la mentionne dans son fameux discours de Stanford.
Ce qui me frappe depuis mon retour en France, c\'est les prismes à travers lesquels les Français regardent l\'Amérique en général et l\'entreprise en particulier. Avec la distance on voit des entreprises multinationales comme des blocs monolithiques sans morale et sans âme alors que derrière il y a souvent des entrepreneurs acharnés à changer l\'ordre des choses, des hommes souvent motivés par autres choses que le gain comme Jimmy Wales le fondateur de Wikipédia-- et souvent oui, l\'humanisme, sous forme de désire sincère d\'améliorer la condition humaine ici ou sur le plateau du Decan Les entreprises sont à l\'image des hommes et des femmes qui les construisent. Certaines tournent mal comme Enron, dont le PDG a fini en prison, d\'autres changent le monde plus que tous les partis politiques français réunis en 50 ans. C \'est le cas de Google et d\'Apple par exemple.
Donc la question qu\'une personne honnête doit se poser n'est pas si Steve était un chantre du libéralisme mais bien pourquoi la France n\'a produit et ne produira jamais d\'Apple ou de Google. C \'est ca le vrai dilemme. Je crois que ce n\'est pas du tout une question de capitaux, ni de politique industrielle, ni de gauche ou de droite, ni qui sera le président de cette république bananière. Pas du tout. C \'est une question de culture et de philosophie. Tout est dans la tête. Ni l\'éducation nationale, ni l\'ensemble de la culture française ne peuvent produire des Steve Jobs, des Bill Gates, des Jimmy Wales, des Mark Zuckerberg, des Sergey Brin ou des Larry Page. C \'est pas la même matrice.
En tous cas, tous les logiciels d\'ABP ont été écrits sur un Mac et comme écrit dans l\'article, sans hypercard d\'Apple,, il n\'y aurait pas eu de world wide web, donc pas de média numérique pour colporter nos articles chez vous. ABP rends hommage aux pionniers sans qui nous n\'existeront pas. C \'est une question d\'honnêté intellectuelle.
Si il est évident que le capitalisme financier nous a mis dans de sales draps, attention à ne pas jeter le bébé --et les draps avec l'eau du bain ! L 'entreprise reste et restera le moteur de l'évolution sociale, de la création d'emplois, et du progrés --et pas uniquement du progés technologique. Du progrès tout court.
Je ne comprendrais jamais tous ces anti-capitalistes qui cherchent sur le net grâce à Google plusieurs fois pas jours. Ils ont, branchés en permanence autour d\'eux, plusieurs microprocesseurs de l'entreprise, aussi américaine, Intel, numérisant leurs pensées et leurs communications à peine sorties de leur cerveau. Dans le genre hypocrisie et ingratitude on ne fait pas mieux.
P. Argouarch
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Paul Chérel Le Dimanche 9 octobre 2011 11:48
Bravo pour cet article sur Steve Jones et pour le commentaire complémentaire à une des réactions. Cela change un peu des éloges accordés dans les mêmes colonnes s'ABP au moindre histrion français qui se croit homme (ou femme) politique en promettant n'importe quoi. Paul Chérel
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paotr arrepublik Le Dimanche 9 octobre 2011 13:23
Un homme est décédé, paix à son âme et condoléances à ses proches. Pour le reste, on est dans le storytelling sentimental et la propagande "néo-libérale" à l'état pur.
Steve Jobs est célébré dans les médias ce matin à plusieurs titres, à chaque fois en termes louangeurs et sans la moindre critique. On célèbre le chef d'entreprise, le patron qui a fait de sa boite une machine à produire du fric comme on en a rarement vu. Certes, c'est une belle "réussite", enfin du moins, quand on considère que la réussite se mesure uniquement au chiffre figurant sur le relevé bancaire. Steve Jobs n'était pas réputé pour être un patron compréhensif, humain et paternaliste. Il était au contraire un grand requin, prêt à tout pour garder ceux qu'ils considérait comme utiles, virant sans le moindre ménagement les autres. Il a mis en place une véritable dictature, avec une hypercentralisation de la décision et un culte du secret digne de la Corée du Nord. Le pire, c'est qu'il a tellement lessivé le cerveau de ses salariés qu'ils en redemandent. Personnellement, je n'aimerais pas travailler dans une entreprise qui pratique un tel management...
C'est aussi un patron qui a été un champion de l'enfumage marketing. Il a réussi à faire oublier à un grand nombre qu'il n'était qu'un simple marchand de produits informatiques. Il s'est présenté comme produisant des produits "à part", avec toutes les recettes du branding qui fait croire à des couillons mal dans leur peau qu'en achetant ses produits, ils font partie d'une élite. Quand j'achète un ordinateur, je n'achète pas un joli bibelot ou une appartenance à un groupe. Cet aspect branding m'énerve au plus haut point, tant cela relève de l'escroquerie ! Je suis désolé, mais j'ai beaucoup de mal à encenser les escrocs...
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P. Argouarch Le Dimanche 9 octobre 2011 14:42
@paotr arrepublik : Quelle couche d'inculture! L'apple II, I'ipod, l'iphone, l'ipad ne sont pas des produits "à part" ! ce sont simplement des produits nouveaux oui révolutionnaires, qui n'existaient pas avant et que la compétition s'est empressée de la copier y compris en France pour les tablettes. Dans ce domaine hypercompétitif, le secret est essentiel pour survivre à la compétition. Steve Jobs avait raison. Si vous en êtes pas convaincu, lisez "Only the paranoide survives" écrit par l'ancien CEO d'Intel. Dans ce livre Robert Noyce raconte comment son compétiteur American Micro Devices appelait les ingénieurs d'Intel le soir à la maison, pour les débaucher en leur offrant de meilleurs salaires ! empôchant par la même occasion les secrets de fabrication des derniers microprocesseurs, soit des années de travail et de salaires. Les Chinois et les Sud-coréens feraient la même chose.
L'entreprise n'est pas et ne sera jamais une démocratie. Ca n'empêche pas qu'on peut être democrate. Mais vouloir étendre les principes démocrates à tout est ridicule. Vous votez avec vos enfants pour décider s'ils vont aller à l'école ou pas ? Le monde du travail est régi par la loi, le code du travail et par le contrat. Il ne peut l'être par autre chose qui remetrait en cause la loi ou le contrat. Ca n'empêche pas qu'Apple a été la première entreprise en Californie (et probablement au monde) à embaucher des masseurs et masseuses qui passent dans les cubicles vous masser les épaules et le cou alors que vous êtes planté devant votre écran toute la jounée.
Pathétique, cette dose d'idéologie, qui comme toutes les idéologies, selectionne les faits. Pourquoi dire une "machine à faire du fric" et pas "une machine à créer des emplois" ? Près de 50 000 ont été créés par Apple. J 'espère qu'il y a pas trop de Bretons qui pensent comme vous car si c'est le cas, la Bretagne est définitivelent condamnée à devenir une collection de fermes bio et de maisons d'hôtes ou les deux combinées. Une Bretagne vivant principalement du tourisme et sans aucune perspective de futur et encore moins d'indépendance politique.
Les escrocs sont ceux qui utilisent des outils inventés par d'autres sans leur en donner le crédit ni même le minimum de respect au quel ils ont droit.
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paotr arrepublik Le Dimanche 9 octobre 2011 16:39
Steve Jobs a également été un innovateur. Je ne conteste pas qu'il a réalisé des avancées techniques et fait progresser l'informatique. Mais de là à dire qu'il a tout fait, il ne faut pas pousser non plus. Je ne suis pas certain que son apport personnel ait été si impressionnant que cela. Il a aussi innové sur les modèles économiques, avec un système ultra fermé, véritable piège à consommateurs. Une fois avec un produit Apple, il faut acheter chez Apple, faire réparer chez Apple. Et cracher le pognon à chaque fois. Il y a des innovations qui ne sont pas des progrès. Je considère même que le modèle économique d'Apple relève de la prédation des concurrents et du pressurage des consommateurs. Célébrer ce modèle comme une grande réussite est très révélateur des valeurs que l'on célèbre...
Steve Jobs a été une personnalité importante de l'informatique des 25 dernières années, c'est indéniable. Qu'il disparaisse alors qu'il aurait encore pu continuer, c'est dommage (quoique, si c'est pour aller dans le mauvais sens...). Mais on s'arrête là ! Ce fut aussi un autocrate, obsédé par la performance, sans humanité et appliquant comme un bon élève les règles du capitalisme et du culte de la performance. Les humanistes ne pleurent pas Steve Jobs. Il n'y a juste que les gogos qui vont déposer des fleurs devant des magasins.
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JF Lugué Le Dimanche 9 octobre 2011 17:10
OK pour la technologie d'internet qui est un bon vecteur d'information, mais pour la communication ça reste à voir...Concernant Steeve Job il a apporté une contribution aux ordinateurs et ses avatars, parmi d’autres. Et ensuite? N'oubliez pas que technologie n\'est pas science... Steeve Job n'est en aucun cas un contributeur à la compréhension de notre monde comme peuvent l\'être un certain nombre de scientifiques. Ce qui me choque c'est la disproportion énorme entre l\'hommage absolument gigantesque qui lui est fait et l\'apport fait à l'humanité. Son "oeuvre" (et pour moi souvent ses gadgets) a t-elle permis par exemple de réduire la facture numérique entre les riches et les pauvres inter ou intra-continentale? Non, je le crains... Pour moi la seule question qui vaille est celle du sens, et pas de savoir pourquoi une entreprise est performante aux USA et pas ici. Mat eo ar pezh ho 'peus savet get ABP met d'am soñj, mankout a ra ba' an ABP ur linenn bolitikel geneoc'h. Kalon vat deoc'h JFL
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Boris COCARDON Le Mardi 11 octobre 2011 20:23
"Steve Jobs n'était pas un chantre du libéralisme, pas du tout, d'ailleurs il n\'a jamais rien dit ou écrit sur le sujet." Non, c'est vrai, il a fait, ce qui est bien plus qu'écrire ou parler... Toujours cette apologie des nouvelles technologies, sans jamais parler des impacts néfastes : destruction du lien social par la société des écrans, destruction des écosystèmes pour l'extraction des métaux rares nécessaires à la fabrication des produits multimedia, pérennisation du néo-colonialisme (les matières premières sont extraites au Tiers-Monde dans l'immense majorité : les multinationales pillent les ressources africaines et distribuent les miettes qui tombent de leurs tables aux populations locales. Après tout, ils pourraient s'estimer heureux au lieu de râler, ces faméliques !). Produire à n'importe quel prix, sans se retourner, sans regarder ceux qu'on pousse dans le fossé, telle est la magnifique aventure d'Apple, entre autres.
Gloire à Steve Jobs et à tous ses acolytes ! Paix à son âme ainsi qu'aux victimes du capitalisme et de l'aveuglement technologique. Gardons bien le nez collé sur les gadgets avec lesquels on nous distrait, tels des hochets pour adultes, cela permet au moins de ne pas rentrer dans des questions de fond; ainsi, nos maîtres restent nos maîtres et nous leurs esclaves.
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P. Argouarch Le Mardi 11 octobre 2011 21:19
"Votre temps est limité, ne le gaspillez donc pas en vivant la vie de quelqu'un d'autre. Ne soyez pas pris au piège par le dogme - qui vit avec les résultats de la pensée des autres personnes. Ne laissez pas le bruit des avis des autres noyer votre propre voix intérieure. Et le plus important, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. Ils savent déjà d'une façon ou d'une autre ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est secondaire." __extrait du discours de Stanford.
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paotr arrepublik Le Mercredi 12 octobre 2011 23:13
la révolution en Tunisie et En Egypte grâce à Facebook et twiter ???? Vaste blague pour occidentaux béats... Le changement de régime est avant tout du à un revirement de l\'armée dans les 2 cas... Regardez en Syrie : l\'armée est toujours fidèle au régime et les opposants munis de leurs bibelots made in china se font allègrement massacrer par des surplus de l\'armée soviétique made un Ussr... Et en Europe, au Belarus, les opposants au président Loukachenko malgré leur utilisation très fréquente des réseaux sociaux ne font pas plier le régime, ils manifestent et se font arrêter (le kgb local connait ainsi les lieux de manifestations à l\'avance grâce à ces réseaux tous infiltrés). un bon AK 47 reste hélas souvent plus efficace que l\'i-phone, même 4S :-)
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Kris Braz Le Jeudi 13 octobre 2011 08:06
Merci à P. Argouarch pour ces précisions sur SJ et l'esprit entrepreneurial américain en général, assez mal compris dans l'hexagone. A ce sujet, on peut lire un récit passionnant de Tom Wolfe sur le parcours des fondateurs d'Intel, malheureusement non traduit - à ma connaissance - en français : "Two Young Men Who Went West," a revelatory profile of Robert Noyce, a key innovator of the microchip who founded Intel in 1968, where the midwestern Congregationalist values he shared with his former mentor, William Shockley (founder of the original Silicon Valley startup, Shockley Semiconductor Laboratory), grew into a business philosophy that's now so pervasive it's practically in the ether. "
Sur Apple et sa politique commerciale il y aurait bien entendu bien des choses à dire, sur l'obsolescence programmée d'objets à l'utilité discutable (je vois mal ce que pourrait m'apporter un IPhone ou un IPad alors que je travaille sur Mac (eMac puis iMac) depuis plus de dix ans - et n'ai nulle envie de revenir au PC).
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Kristen Tonnelle Le Mercredi 8 février 2012 07:45
Il y aurait tellement de choses à dire... Je voudrais simplement réagir sur deux points : un, la notion d\'hypertexte ne doit absolument rien à SJ (un coup d\'oeil rapide dans wikipédia suffira) et deux, la véritable révolution informatique - je ne parle pas de celle, civilisationnelle, que nous connaissons - est représentée par le mouvement du logicielle libre, aux antipodes du système Mac. Quant à Steve... Doue d\'e bardono !
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P. Argouarch Le Mercredi 8 février 2012 09:55
@Tonelle: je n'ai jamais dit que Steve Sobs avait inventé hypertext, pas même hypercard. C ''est par contre lui qui a accepté de mettre hypercard sur le mac et hypercard est la première application hypertexte sur ordinateur et en ce sens elle est le précurseur du world wide web. Son génie se résume dans sa célèbre phrase "creativity is linking things together"
Logiciels libres ? libres de quoi ? on devrait dire logiciels gratuits Comme il y a des journaux gratuits, il y a des logiciels gratuits. dans les deux cas il y a derrière des ingénieurs ou des journalistes qui doivent manger et nourrir leur famille d'une façon ou d'une autre. Ces logiciels couteau-suisse sont super pour les débutants mais je doute qu'ABP ait décollé si installé sur wordpress ou SPIPE. ABP a son propre CMS comme tous les grands journaux . Ce sont nos logiciels et nous les faisons évoluer comme on l'entend sans dépendre d'une bande de programmeurs à New York.
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