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- Communiqué de presse -
Rentrée scolaire 2005 :L’exemple de Merville en est malheureusement une triste illustration …..
Bafouée, méprisée, humiliée, interdite même, notre langue est cependant toujours là. Elle est notre patrimoine, patrimoine aussi de l’humanité mais bien en danger ….Il est indispensable de tout faire pour la sauver ; il faut surtout lui donner les moyens d’exister et pour cela la priorité, c’est
pour Askol le 25/09/05 14:46

Bafouée, méprisée, humiliée, interdite même, notre langue est cependant toujours là. Elle est notre patrimoine, patrimoine aussi de l’humanité mais bien en danger ….Il est indispensable de tout faire pour la sauver ; il faut surtout lui donner les moyens d’exister et pour cela la priorité, c’est son enseignement …. Et en cette rentrée 2005, nous sommes très loin du compte !

Car, aujourd’hui, il est essentiel d’ouvrir un maximum de classes et d’écoles à l’enseignement du breton, contrairement à ce qu’il se passe actuellement où l’on concentre les moyens sur quelques pôles dispersés. Dans ce contexte, nous, élus bretons, membres d’Askol, apportons notre total soutien aux parents d’élèves qui manifestent pour la mise en place d’une classe bilingue à l’école de Merville de Lorient. De plus, nous dénonçons l’attitude de l’inspection d’académie dans ce dossier ; ses exigences, notamment sur la non-médiatisation du dossier, sont inacceptables.

L’exemple, une fois de plus, nous vient du Pays de Galles où la langue galloise, proche du breton, connaît une augmentation du nombre de ses locuteurs grâce à une politique volontariste d’enseignement ainsi qu’à un statut officiel.

Ceci implique des efforts financiers et humains conséquents sur le long terme ! Et là, les politiques ont un rôle capital à jouer ! l’on peut affirmer aujourd’hui que les finasseries et le double langage utilisés par nombres d’élus bretons ne sont plus acceptables ni supportables.

Le breton ne doit sa survie qu’à la volonté des Bretons eux-mêmes, et en premier lieu de leurs élus locaux et régionaux : au-delà des vœux pieux et des déclarations d’intention comme le plan linguistique voté par le Conseil régional de la Bretagne administrative, il faut maintenant d’urgence des actes !! Des promesses ont été faites, il faut qu’elles soient tenues ! Et nous craignons , vu la situation actuelle, qu’une fois de plus , du temps précieux soit perdu et que les bonnes et belles paroles ne ressemblent en la matière de plus en plus qu’à de la poudre au yeux ! La langue bretonne attend des actes !

Nous disons aux parents d’élèves de Merville : votre combat est un exemple, votre succès sera une victoire pour l’ensemble des Bretons attachés à leur langue ! Dalc’hit mat !

Pour ASKOL,

Le président

Yann JESTIN

Adjoint au maire de Lesneven (29)

Le vice-président

Jean-Claude RIVALLAIN

Conseiller municipal de Vigneux-de-Bretagne (44)

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