Gilles Bretagne Le Mercredi 8 janvier 2025 13:08
Il y a 100 000 ans l’homme à commencé à enterrer ses morts ce qui est considéré comme un marqueur essentiel d’humanité.
Un élu UDB sur son profil X et ici le Parti Breton qui demandent à ce qu’un homme en raison de son passé politique ne soit pas enterré dans son village natal.
Le mouvement breton à la remorque de la gauche parisienne dans la déconstruction de notre ciment civilisationnel.
J’ai honte pour ma Bretagne.
Gilles
Naon-e-dad Le Mercredi 8 janvier 2025 16:06
Serions-nous en présence d’un exemple, très médiatique, de ce que l'on appelle les « prénoms composés », autrement dit les prénoms dédoublés, ou encore double prénoms courants, dont les deux termes sont reliés par un trait d’union?
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« Jean ceci » et « Jean cela »....Le prénom associé, complètement intégré au premier, pouvait être « Marie », « François », etc.... On trouve aussi des associations moins fréquentes : « Luc-Marie », « François-Marie », etc...
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L’occasion de rappeler que, en Bretagne, les enfants, fille ou garçon, prénommés selon une tradition encore vivante jusqu’à ‘après-guerre portait le prénom de « Marie ». En principal (filles), en secondaire (par exemple dans un prénom composé, pour les garçons). Pour le vérifier, il suffit d’observer les tombes dans les cimetières ou les pages d’annonces de décès dans la presse régionale.
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Lorsque le prénom de « Marie » était attribué isolément et plus loin dans la chaîne des prénoms, en position trois ou quatre, cela bien entendu n’était pas visible, et connu seulement des proches (parents ou fratrie) et de à l’état-civil.
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A noter que tout était retranscrit en français, les prénoms bretons ou les prénoms universels dans leur forme bretonne, étant interdits, oui interdits à l’état-civil. Pas de « Yann-Vari », ni de « Yann-Fañch »., donc. Jusqu’à la retentissante affaire « Le Goarnic », durant les années soixante, qui ouvrit les portes de la liberté... - à l’exception du « ñ » (prononcer « n tilde ») , encore en attente de solution démocratique? - Ceci méritait d’être rappelé.
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Donc pas de problème tant que l’on était dans une culture répandue et consensuelle, et surtout avant l’arrivée de l’informatique. Qu’il y ait ou non un trait d’union porté sur la déclaration manuscrite ne faisait aucune différence. L’usage avait force d’évidence.
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A l’arrivée des fichiers numérisés – l’informatique à l’ancienne (celle de la période de la conquête de la Lune) , quand les machines étaient d’une puissance très modeste, et quand la surface-mémoire était une denrée rare soigneusement économisée - , les traits d’union – ce caractère est non-alphabétique - n’ont pas forcément retranscrits. Pour une simple raison technique, dans certains cas. Sans doute aussi par effet d’aubaine politique dans d’autres cas.
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Pour ceux qui le désirent, redresser cet oubli ou cette lacune est possible, mais exige de passer par la voie juridique, et de monter tout un dossier. Pour tenter d’obtenir la décision souhaitée.
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Le « Parti breton » que l’on a connu modéré à sa naissance aurait-il changé de ligne ? Céderait-il aux sirènes du « wokisme » ? Ou la culture bretonne, la connaissance d’une société toute récente encore, irait-elle s’évanouissant même chez ceux qui se proposent de la défendre ?
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Pour le reste je ne commente pas.
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D’an holl « Yann » Gouer bennaket – « Yann-Vari », « Yann-Fañch », « Fañch-Mari », ha me oar – e c’houestlan ar gemennadenn-mañ.
JMeuniot Le Mercredi 8 janvier 2025 20:04
" il rabaissa toute sa vie la Bretagne au rang de province française, trahissant les intérêts du peuple breton."
Vous publiez très rarement des communiqués sur ABP.
Pourquoi pas un sur le décès de Le Pen, mais là l'objet et les motifs paraissent étonnants. Des bretons qui "rabaissent la Bretagne au rang de province", il y en a beaucoup, énormément, non ? Et encore, pas tous y incluent le 44 comme lui. D'autres, minoritaires, mais bien là, ne voient même plus en la Bretagne une entité qui mérite d'exister politiquement et administrativement.
Evoquez la crainte d'un culte nationaliste français à la Trinité sur Mer, là oui. Mais sur ce sujet, l'on ne vous entend pas assez en temps normal. Le culte BBR n'a pas besoin de Le Pen pour s'exprimer malheureusement. Il est même officiel.
Pour revenir au risque d'un "culte" en Bretagne, je pense qu'il est quand même limité. Il y a de grandes chances que la tombe soit profanée/taguée etc partout, mais particulièrement en Bretagne.