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- Communiqué de presse -
Le Parti Breton demande à sa famille de ne pas inhumer Jean-Marie Le Pen en Bretagne
Le Parti Breton demande à la famille de Jean Le Pen, plus connu sous le nom Jean-Marie Le Pen, de ne pas l’inhumer en Bretagne, par respect pour le peuple
Par pour Parti Breton le 8/01/25 8:54

Le Parti Breton présente ses condoléances à la famille de Jean Le Pen, fondateur du parti d’extrême-droite français Front National en 1972, rebaptisé Rassemblement National en 2018, à l’occasion de sa disparition ce mardi 7 janvier 2025 à Paris.

Le Parti Breton demande à sa famille de ne pas l’inhumer à An Drinded-Karnag / La Trinité-sur-Mer, (commune de sa résidence secondaire), ni ailleurs en Bretagne, par respect pour la Bretagne et son peuple. En effet, Jean Le Pen, qui quitta son pays d’origine dès qu’il le put à 17 ans pour s’installer en France, mena ensuite une carrière au service de l’extrême-droite bleu-blanc-rouge, ainsi qu’au service de son clan personnel. Hâbleur, il préféra les provocations aux responsabilités, trahissant ses électeurs. Pur produit du système français, colonialiste, jacobin, défenseur du pouvoir parisien, il rabaissa toute sa vie la Bretagne au rang de province française, trahissant les intérêts du peuple breton.

Jean Le Pen n’a d’ailleurs jamais caché son mépris pour les Bretons. A ce sujet, ses déclarations lénifiantes sur la Bretagne ces dernières années, ne doivent pas faire illusion. Sa vie est là pour prouver sa britophobie.

Vivant comme mort, Jean Le Pen n’est donc pas le bienvenu en Bretagne. Si sa famille veut prouver son respect envers la Bretagne et les Bretons, qu’elle l’inhume en France, dans son manoir de « Montretout » près de Paris. Cela correspondra mieux à ce qu’aura été sa vie.

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Le Parti Breton a pour but de rassembler, d'unir et d'organiser tous les bretons et amis de la Bretagne décidés à réveiller la conscience nationale du Peuple Breton afin que celui-ci se dote enfin des structures politiques, économiques, sociales et culturelles lui permettant d'assurer en tant qu'entité internationalement reconnue, son avenir et son épanouissement dans le cadre d'une Europe des Peuples et de la Solidarité
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Vos 4 commentaires
Gilles Bretagne Le Mercredi 8 janvier 2025 13:08
Il y a 100 000 ans l’homme à commencé à enterrer ses morts ce qui est considéré comme un marqueur essentiel d’humanité.
Un élu UDB sur son profil X et ici le Parti Breton qui demandent à ce qu’un homme en raison de son passé politique ne soit pas enterré dans son village natal.
Le mouvement breton à la remorque de la gauche parisienne dans la déconstruction de notre ciment civilisationnel.
J’ai honte pour ma Bretagne.
Gilles
(1)  Envoyer un mail à Gilles Bretagne
Naon-e-dad Le Mercredi 8 janvier 2025 16:06
Serions-nous en présence d’un exemple, très médiatique, de ce que l'on appelle les « prénoms composés », autrement dit les prénoms dédoublés, ou encore double prénoms courants, dont les deux termes sont reliés par un trait d’union?
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« Jean ceci » et « Jean cela »....Le prénom associé, complètement intégré au premier, pouvait être « Marie », « François », etc.... On trouve aussi des associations moins fréquentes : « Luc-Marie », « François-Marie », etc...
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L’occasion de rappeler que, en Bretagne, les enfants, fille ou garçon, prénommés selon une tradition encore vivante jusqu’à ‘après-guerre portait le prénom de « Marie ». En principal (filles), en secondaire (par exemple dans un prénom composé, pour les garçons). Pour le vérifier, il suffit d’observer les tombes dans les cimetières ou les pages d’annonces de décès dans la presse régionale.
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Lorsque le prénom de « Marie » était attribué isolément et plus loin dans la chaîne des prénoms, en position trois ou quatre, cela bien entendu n’était pas visible, et connu seulement des proches (parents ou fratrie) et de à l’état-civil.
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A noter que tout était retranscrit en français, les prénoms bretons ou les prénoms universels dans leur forme bretonne, étant interdits, oui interdits à l’état-civil. Pas de « Yann-Vari », ni de « Yann-Fañch »., donc. Jusqu’à la retentissante affaire « Le Goarnic », durant les années soixante, qui ouvrit les portes de la liberté... - à l’exception du « ñ » (prononcer « n tilde ») , encore en attente de solution démocratique? - Ceci méritait d’être rappelé.
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Donc pas de problème tant que l’on était dans une culture répandue et consensuelle, et surtout avant l’arrivée de l’informatique. Qu’il y ait ou non un trait d’union porté sur la déclaration manuscrite ne faisait aucune différence. L’usage avait force d’évidence.
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A l’arrivée des fichiers numérisés – l’informatique à l’ancienne (celle de la période de la conquête de la Lune) , quand les machines étaient d’une puissance très modeste, et quand la surface-mémoire était une denrée rare soigneusement économisée - , les traits d’union – ce caractère est non-alphabétique - n’ont pas forcément retranscrits. Pour une simple raison technique, dans certains cas. Sans doute aussi par effet d’aubaine politique dans d’autres cas.
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Pour ceux qui le désirent, redresser cet oubli ou cette lacune est possible, mais exige de passer par la voie juridique, et de monter tout un dossier. Pour tenter d’obtenir la décision souhaitée.
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Le « Parti breton » que l’on a connu modéré à sa naissance aurait-il changé de ligne ? Céderait-il aux sirènes du « wokisme » ? Ou la culture bretonne, la connaissance d’une société toute récente encore, irait-elle s’évanouissant même chez ceux qui se proposent de la défendre ?
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Pour le reste je ne commente pas.
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D’an holl « Yann » Gouer bennaket – « Yann-Vari », « Yann-Fañch », « Fañch-Mari », ha me oar – e c’houestlan ar gemennadenn-mañ.
(0) 
Léon-Paul Creton Le Mercredi 8 janvier 2025 17:14
Je rêve?...
(1)  Envoyer un mail à Léon-Paul Creton
JMeuniot Le Mercredi 8 janvier 2025 20:04
" il rabaissa toute sa vie la Bretagne au rang de province française, trahissant les intérêts du peuple breton."
Vous publiez très rarement des communiqués sur ABP.
Pourquoi pas un sur le décès de Le Pen, mais là l'objet et les motifs paraissent étonnants. Des bretons qui "rabaissent la Bretagne au rang de province", il y en a beaucoup, énormément, non ? Et encore, pas tous y incluent le 44 comme lui. D'autres, minoritaires, mais bien là, ne voient même plus en la Bretagne une entité qui mérite d'exister politiquement et administrativement.
Evoquez la crainte d'un culte nationaliste français à la Trinité sur Mer, là oui. Mais sur ce sujet, l'on ne vous entend pas assez en temps normal. Le culte BBR n'a pas besoin de Le Pen pour s'exprimer malheureusement. Il est même officiel.
Pour revenir au risque d'un "culte" en Bretagne, je pense qu'il est quand même limité. Il y a de grandes chances que la tombe soit profanée/taguée etc partout, mais particulièrement en Bretagne.
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