Publié le 12/09/14 9:54 -- mis à jour le 00/00/00 00:00
Loin d'avoir le sens démocratique des Britanniques, le gouvernement français s'est aligné sur le négationisme de Madrid. Lors d'un déplacement en Espagne cet été, le premier ministre Manuel Valls, lui-même Catalan, a déclaré à la presse espagnole le 24 juillet, suite à une entrevue avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, "vouloir une Espagne forte et unie" et a même essayé d'apeurer les Catalans, qui on le sait sont majoritairement pour l'indépendance, "Il se trompe celui qui pense que la séparation (de la Catalogne) n'aura pas de conséquences sur l'économie, sur l'appartenance à la zone euro et à l'Union européenne". Comme si l'économie française avait des leçons à donner à la Catalogne, qui, on le sait, ne s'en sort pas si mal que ça.
Manuel Valls a appelé les dirigeants européens à faire face aux "défis" indépendantistes qui surgissent en Europe et cela, a-t-il dit, "pour défendre le projet européen commun". "L'UE est un projet extraordinaire qui peut être détruit par les velléités indépendantistes" a déclaré Valls à ses collègues socialistes espagnols du PSOE.
Pour Valls, faire entrer la Bosnie, la Serbie, bientôt l'Ukraine, ne pose aucun problème, mais y faire entrer l'Ecosse et la Catalogne, c'est la fin du monde. La fin de leur monde certainement. A noter qu'aucune de ces déclarations de Valls en Espagne n'ont été reprises par la presse française.
Philippe Argouarch
- Catalogne, Ecosse, Irlande, Flandre, Euskadi, Galice, Corse : tous différents mais unis par l’Europe par François Alfonsi le 29/09/2021
- Bretagne, Catalogne, Alsace, Provence, en campagne avec RPS
En Catalogne le 30 avril, en Bretagne l par François Alfonsi le 29/05/2021
- Catalogne : Une situation bloquée
La Catalogne est particulièrement affectée par les conséquence par Le blog de François Alfonsi le 23/11/2020
- Information sur les prisonniers politiques catalans face à la pandémie et face à la politique de l'Etat espagnol dans la gestion de la crise par Georges Labouysse le 06/04/2020
- L’avenir de la démocratie européenne se décide en Catalogne par Le blog de François Alfonsi le 10/03/2020
- Catalogne/Espagne
Du blocage au blocus : il faut rétablir le dialogue
Entre le 28 avril et le 10... par Le blog de François Alfonsi le 12/11/2019
- Catalogne : leur Liberté est notre Liberté par Parlement de Bretagne - Dael Breizh le 27/10/2019
- Catalogne – Paul Molac interpelle le gouvernement sur la répression judiciaire de l’Espagne par Le blog de paul Molac le 16/10/2019

On serait mieux lotis d'être annexés par le Royaume-Uni.
Il me semble quand même que les subventions sont uniquement liées à la diffusion, plus on diffuse, plus on a de subventions, c'est pourquoi certains font des "cadeaux" qui valent le prix de l'abonnement, comme le Nouvels Observateur ! Il ne gagnent rien avec l'abonnement, il gagne avec les subventions.
Il serait intéressant de mettre au clair ce système.
Attention que ces subventions étatiques qui représentent un fil à la patte en terme de liberté éditorialiste ne se transforme pas un jour en corde au cou !
En fait tout cela est possible pour l'Ecosse, car la Grande-Bretagne n'est pas pied et points liés à l'Union Européenne.
Valls, Merkel, Rajoy et compagnie = l'UE est une prison des peuples, juste là pour faire tourner les banques.
Une coopération étroite au sein du Conseil nordique (Norvège, Islande, Danemark etc), des îles britanniques et un statut de membre de l'OTAN suffisent amplement...
Cette réflexion n'engage que lui, ce Ministre changera de fusil d'épaule si le vote est "yes"!
Mais dire que l'UE est une prison des peuples et que pour l'Ecosse avance car, soi-disant, pas tout à fait dans l'Europe, c'est de l'idéologie, pas une réalité!
Votre réflexion sonne comme une excuse pour justifier le fait qu'en Bretagne, en fainéant bien français, nous sommes sur le banc de touche à attendre les subventions de l'Etat en espérant que la fontaine miraculeuse donnera toujours et en nous prenant pour le nombril du monde car nous avons la majesté d'être officiellement français!
Quant à la France, dans l'esprit de beaucoup d'allemands elle est "has been" et pas seulement des allemands.
Je pense qu'au contraire, l'U.E peut être une chance pour la Bretagne. On le voit par la charte des langues minoritaires. Sans l'Europe, la Ripoublique française, avec l'aide des syndicats de l'Education Nationale, aurait depuis longtemps éliminé le breton.
C'est aux bretons de se bouger le c...et de prendre des contacts avec les gouvernements européens dont l'Allemagne. Il faut sortir du "provincialisme".
Il faut recevoir une aide financière (de l'étranger) pour créer une VRAIE presse bretonne et une chaîne de TV indépendante pour contrebalancer la propaganda staffel jacobine.
Contrairement à ce que prétend sa biographie officielle, M.VALLS n'est pas issu d'une pauvre famille de prolétaires républicains espagnoles. Il est issu d'une très riche famille catalane qui a été protégée par le franquisme. En plus, il est le 1er ministre de la Ripoublique française, alors....
Les fautifs dans cette histoire sont à Madrid.
Quant à l'UE, si je partage votre point de vue d'une institution faite pour les financiers, il ne faut rien conclure trop vite.
Un Français nationaliste extrémiste vous dira sans sourciller que cela fait partie du plan américain pour affaiblir les Etats-Nations européens et que donc, au contraire, les multiples indépendances arrangent l'oligarchie.
Rester critique envers l'UE est une question de bon sens. Mais la rejeter en tant que militant breton, c'est une erreur. Pas maintenant, pas aujourd'hui.
Elle n'a pas encore passé la ligne rouge, elle doit évoluer.
Je me trompe peut-être totalement, ne sachant pas combien (en prix et quantité) et à qui le pétrole écossais est vendu. Mais en cette période de sanctions contre la Russie, vaut mieux pour l'UE que l'Ecosse la rejoigne plutôt que l'OPEP.
voir le lien ci dessous la perspective de l'indépendance écossaise est également abordée dans cet article des échos
(voir le site)
plait.