Publié le 26/08/13 12:05 -- mis à jour le 00/00/00 00:00
Le département de breton et d'études celtiques de Rennes 2 vient de signer un accord de coopération avec le département de langues et littératures celtiques de l'université de Harvard, a annoncé samedi l'université bretonne dans un communiqué.
L'objet de cet accord est d'enrichir l'étude des langues, littératures et culture celtiques dans le cadre de diplômes d'études celtiques. Des échanges auront lieu entre Rennes 2 et Harvard.
Les études celtiques existent à Harvard depuis 1896 . Harvard offre un doctorat de "celtic studies". En fait le sujet est devenu académique aux Etats-Unis avant qu'il le devienne en France à Rennes en 1903. Ce diplôme de Rennes 2 avait même été suspendu en 2002 et n' a été réouvert qu'en 2012 ( voir l'article ). Plusieurs celtologues bretons ont par ailleurs légué leur bibliothèque et leurs papiers (René Leroux par exemple) à Harvard. Le breton est aussi enseigné de temps à autres à l'University de Berkeley en Californie dans le cadre du diplôme d'études celtiques qui lui à débuté en 1911.
Les études celtiques sont offertes dans les pays suivants: Irlande, le royaume Uni mais pas seulement le Pays de Galles et l'Ecosse puisque Oxford en Angleterre offre un programme d'études celtiques, le premier, depuis 1874. En France seules les universités bretonnes offrent ce programme mais il est banni de Nantes qui fut pourtant la première université bretonne--créée par le duc Jean IV. La Galice en Espagne a un institut d'études celtiques. Le Canada, l'Australie, l'Allemagne, la Pologne, l'Autriche et les Pays-Bas offrent aussi des études celtiques, appelées "keltologie" en Hollande.
(voir le site) pour les études celtiques et le breton à Rennes 2.
Philippe Argouarch
Philippe Argouarch

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J’ai immédiatement relayé, un peu surpris du peu de réactions dans l’Emsav. Depuis l’information a fait son chemin et on l’a retrouvé ce lundi matin dans la PQR en Bretagne ainsi que dans quantités de news sur le web.
Comme ces articles sont ouverts aux commentaires comme cela se passe sur ABP, on y trouvera tous le poncifs habituels du franchouillard de base qui prône les vertus du « français d’abord » contre cette trahison des Bretons pactisant avec l’ennemi américain. (voir : (voir le site) mais aussi quelques autres plus insidieux et dont l’inspiration ne fait aucun doute sur l’origine des arguments suscités à l’annonce de la signature de cet accord.
Certains commentaires font explicitement référence aux thèses de Françoise Morvan, comme sur Atlantico : (voir le site)
Il est clair que cet événement dérange bien des certitudes mais les clichés ont la vie dure.
Quel gâchis ( Nantes ... pas Harvard )!
Citoyen de la RF quand cela m'arrange . Seulement pour voyages en France, en Europe ,j'utilise mon passeport francais .
Partout ailleurs j'utilise mon passeport Neo Zelandais .
Alors Neo Zealandais + Breton + citoyen du Monde .
Je n'aime pas la France Politique ,mais , j'estime hautement certains francais .
A moins qu'il ne s'agisse que d'un b-a ba, élémentaire.
Harvard ferait mieux de s'adresser aux universités qui possèdent des sections de celtique compétentes : Aberystwyth et Dublin, comme cela se fait depuis longtemps. Au fait : combien de Bretons dans les sections de celtique de ces deux universités ?
Pas de breton à l'université de Nantes ? Mais ce n'est pas à l'université de faire des cours niveau cinquième aménagée ou CM2.
A un niveau universitaire décent, au moins BAC + 1, celui d'un certificat d'allemand ou de russe en vue de la licence, combien y aurait-il d'étudiants ? un ou deux ? Et qui enseignerait quoi ?
Quand le breton ne sera plus pour des étudiants le moyen de gagner des points facilement, on en reparlera.
Il importait d'ajouter ceci pour qu'on ne nous impute pas toutes nos faiblesses et qu'on reconnaisse le mérite de ceux qui oeuvrent pour la langue (en dehors des Subventionnés).
On peut lire sur ce site de l'ABP les commentaires sur la façon dont l'Etat français s'y prend pour casser ou médiocriser l'enseignement des langues dites régionales.
Une solution serait d'aller étudier à l'étranger et de revenir au pays.
Nebeutaomp a glemmichal ha kreskomp gant al labour.
Ha dister e ve mennozh ur Skol-Veur dieub ? sevel skolioù brezhoneg ezfeur ?