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La société numérique, internet et multimédia
Au cours d'un débat à Locarn sur l'émergence de la Société de Connaissance et ses impacts sur la Bretagne, Jean-Pierre QUIGNAUX a présenté les antécédents historiques et les modèles de la société numérisée et mondialisée
Philippe Argouarch pour ABP le 30/04/08 16:09

Jean-Pierre QUIGNAUX, un économiste , a travaillé comme expert dans la prospective dans de nombreuses institutions, Centre de prospective et d'évaluation du Ministère de la Recherche et de la Technologie, Secrétariat Général de la Défense Nationale, Assistance publique Hôpitaux de Paris, avant de rejoindre le Cabinet du Président du Conseil Général des côtes d'Armor Claude Lebreton.

Au cours d'un débat à l' Institut de Locarn sur l'émergence de la Société de Connaissance et ses impacts sur la Bretagne, Jean-Pierre QUIGNAUX a présenté les antécédents historiques de la mondialisation et les modèles de la société numérisée et mondialisée.

Vers un capitalisme cognitif

Nous vivons la 3e mondialisation, la première fut celle des grandes caravanes transcontinentales, la deuxième fut celle des grandes découvertes transocéaniques et nous vivons la troisième : l'établissement des échanges mondiaux et de l'internet au service d'une société de la connaissance. Les TICS (technologies de l'information et de la communication) avec 10 % de l'économie et 30 % des brevets sont les moteurs de cette nouvelle révolution.

Quignaux définit l'internet comme un "méta-réseau collaboratif et cognitif de reconnaissance et de métamorphoses des relations humaines à l'âge de l'anthropocène" où l'anthropocène est un nouvel âge géologique caractérisé par l'impact des hommes sur la planète.

L'internet peut sauver la planète des impacts négatifs comme le réchauffement climatique en transformant énergie et matière, en quantité limitée, en intelligence, qui elle est illimitée.

Pour comprendre la mutation que nous vivons, Quignaux plonge dans le monde cellulaire pour y reconnaître 3 aspects essentiels à ce modèle.

  • La reconnaissance précède la connaissance

    les cellules doivent se reconnaître pour agir et entrer en interaction. Sans reconnaissance, elles meurent. Les sociétés modernes se comportent de la même manière. La reconnaissance dépend de la médiatisation et c'est l'image qui structure de plus en plus les représentations humaines.

  • La fin du centralisme

    les neurone n'ont pas de chef, le cerveau c'est 100 milliards de neurones connectées et sans chef. C'est un système acentalisé, un réseau, Nous sommes passé du paradigme de la pyramide à celui du réseau.

  • La danse et le jeu

    Finalement les neurones dansent en permanence ce qui est à l'origine de la créativité. Elles jouent. C'est l' échange permanent qui est à origine de la créativité. Créer c'est connecter des choses ensemble. De la même façon que l'évolution dépend du hasard des mutations, la créativité dépend du hasard des connexions et de l'interaction.

    Philippe Argouarch

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    Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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