C’est une écriture libératrice que nous fait partager Irène Frain avec son nouveau récit : « Une fille à histoires » . Il donne suite, en quelque sorte, à « Sorti de rien » , en apportant un éclairage supplémentaire. Le récit est fluide, délicat, sensible, respectueux, plein de compassion mais surtout d’amour, et surtout il n’y a pas de non dit.
D’une histoire familiale, Irène en fait une étude sociologique et psychologique où chaque famille, Bretonne ou non, peut se retrouver. Les relations mère/fille sont certainement plus compliquées que l’on ne le voudrait, et les sentiments éprouvés, de l’une pour l’autre, sont toujours différents, inégaux, donc il faut toujours trouver un terrain d’entente, une séduction. Mais quelles étaient aussi les relations entre la mère d’Irène et sa propre mère ? Donc sa grand-mère, il y a peut être une cause à effet. Un troisième récit afin de boucler la boucle ?
Irène ouvre aussi le tiroir sur la difficulté d’être un écrivain quand la perception des familles suspicieuses à l’égard de ce « métier » mal perçu.
Irène présente ainsi son travail autobiographique :
« Ce livre est lui-même une histoire, le récit d’un double combat. Celui que j’ai mené pour briser le tabou familial de l’écriture. Et l’autre, le plus incertain : par mes histoires, me faire enfin aimer d’une mère qui ne m’aimait pas. »
Nous remercions tout particulièrement les Editions du Seuil en la personne de Sophie Choisnel, attachée de presse, pour sa fidélité pour ABP.
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