Mr Grosvalet, Président du Conseil départemental de Loire atlantique, a choisi d’écarter le peuple du processus de réunification de la Bretagne. Par la même, il permet aux élus de garder la main pour enterrer la réunification que le peuple attend de ses vœux. Peu importe le vote du Conseil départemental, à présent, qu’il renonce à demander la réunification ou qu’il le fasse mollement en attendant le véto de la région des pays de la Loire. L’histoire retiendra le mépris de la volonté de cent mille électeurs de voir la population de la Loire atlantique choisir enfin son appartenance régionale, pour la première fois de son histoire.
En tant que signataire, je n’accepte pas ce mépris souverain de nos signatures et de la volonté populaire.
Une fois de plus, les Bretons sont méprisés par les forces du système. J’aimerais savoir qui tire les ficelles.
Mais c’est surtout la démocratie que Mr Grosvalet ruine et par la même, les fondations de la société comme du vivre ensemble.
Alors que la France prend feu et reproche au pouvoir distant de ne pas l’entendre, Mr Grosvalet creuse le gouffre abyssal séparant le peuple des élites et notamment des élus.
Il nous donne l’image d’un pouvoir incapable de prendre la mesure de la fracture territoriale qui s’aggrave entre Paris et notre périphérie bretonne et que l’avènement d’une Bretagne forte et réunifiée permettrait de réduire.
Au peuple de réagir à présent. Et le temps presse. Il reste quinze jours pour faire comprendre au Conseil Départemental de loire atlantique que le peuple ne souhaite pas être écarté de la décision qui concerne son appartenance régionale et identitaire. Après, ce sera trop tard. La consultation et rien d’autre !