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- Communiqué de presse -
L’UDB s’oppose à l’enterrement des 35 heures et appelle à manifester aux côtés des organisations syndicales le 5 février.

Les lois de 1998 et 1999 sur la réduction du temps de travail, dites « lois Aubry », présentent à l’évidence des imperfections. Conçues de manière autoritaire et technocratique, elles se sont révélées inapplicables aux petites entreprises et ont généré des inégalités de traitement entre les salariés. Il n’en demeure

Hervé Le Gall pour UDB le 2/02/05 17:47

Les lois de 1998 et 1999 sur la réduction du temps de travail, dites « lois Aubry », présentent à l’évidence des imperfections. Conçues de manière autoritaire et technocratique, elles se sont révélées inapplicables aux petites entreprises et ont généré des inégalités de traitement entre les salariés. Il n’en demeure pas moins que les aspects positifs du bilan sont significatifs. Les 35 heures sont à l’origine de 300 000 créations d’emploi. Elles ont permis à une majorité des salariés concernés de trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie familiale ou personnelle. Et nombre d’entreprises en ont tiré avantage notamment en termes d’organisation du travail.

L’Union démocratique bretonne (UDB) considère que, compte tenu de ce bilan, il ne s’agit évidemment pas de démanteler les 35 heures, mais de les ajuster, avec pragmatisme et dans le cadre du dialogue social, afin d’aboutir à une plus grande équité sociale.

L’UDB est donc fermement opposée à la proposition de loi déposée par un quarteron de députés de l’aile la plus libérale de l’UMP, à l’instigation d’un gouvernement de plus en plus docile à l’égard des exigences du Medef. Ce texte, s’il était adopté, viderait de toute substance les 35 heures dont seule la dépouille continuerait de figurer dans la loi, comme durée hebdomadaire légale théorique. L’UDB observe que les nouveaux « aménagements » proposés, censément destinés à donner plus de liberté aux salariés et aux entreprises, non seulement ne correspondent pas aux attentes de la très grande majorité des salariés, mais ne sont pas non plus demandés par la plupart des grandes entreprises. Les assouplissements déjà apportés aux 35 heures ont été très peu utilisés. C’est ainsi que 22 seulement des 274 branches professionnelles employant plus de 500 salariés ont revu leurs accords de RTT à la suite de la loi Fillon de janvier 2003. Ce texte est par ailleurs dangereux, car il ouvre la porte à des décisions arbitraires des employeurs en matière de temps de travail. Qui peut croire en effet que la règle affichée du volontariat des salariés pourra réellement s’appliquer, surtout dans les secteurs où les syndicats sont faibles ?

Ce texte est également indécent. Faciliter un recours accru aux heures supplémentaires dans une conjoncture marquée par un taux de chômage très élevé et un grand nombre d’emplois à temps partiel subi relève de l’irresponsabilité.

Ce texte est enfin totalement contradictoire – une nouvelle fois ! - avec les engagements de Jacques Chirac qui réaffirmait le 14 juillet 2004 que la réduction du temps de travail était un acquis social.

L’UDB appelle en conséquence ses adhérents et sympathisants à participer aux manifestations organisées par les syndicats le samedi 5 février pour l’augmentation du pouvoir d’achat et la défense des 35 heures.

Ronan Divard Porte-parole de l’Union démocratique bretonne / Mouezh Unvaniezh Demokratel Breizh (contacts : ronan.divard [at] wanadoo.fr ; 02 98 07 01 32 ; 06 32 29 30 84) Dominique Lehaut, Porte-parole délégué aux affaires sociales / E karg eus an aferioù sokial (contacts : DL ehaut [at] wanadoo.fr; 02 96 37 18 90 ; 06 80 31 59 66)

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