L'Alsace veut redevenir une région administrative à part entière selon 92% des votes d'une consultation
-- Politique --
Dépêche de La rédaction
Publié le 22/02/22 9:42 -- mis à jour le 22/02/22 09:44
Les 170 000 participants de la consultation organisée par la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), ont plébiscité à 92,4 % une sortie de l’Alsace de la région Grand-Est, cette région fantoche créée sous l'administration de François Hollande, un président de la République issu d'un parti qui, aujourd'hui pour les présidentielles de 2022, ne représente plus que 1,5% des intentions de vote.
Le résultat est sans appel pour le président de la CEA, Frédéric Bierry qui s’est engagé à tout faire pour que l’Alsace redevienne une région à part entière.
Voir aussi :
- Au moins 140 000 Alsaciens ont voté pour sortir l'Alsace du Grand-Est par La rédaction le 18/02/2022
- Le président de la collectivité européenne d'Alsace annonce une consultation sur la sortie du Grand-Est par la rédaction le 29/06/2021
- Bretagne, Catalogne, Alsace, Provence, en campagne avec RPS
En Catalogne le 30 avril, en Bretagne l par François Alfonsi le 29/05/2021
- Collectivité Européenne d'Alsace par Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh le 07/01/2021
- Légendes d'Alsace par Yoran Embanner le 11/07/2020
- KAOZEADEG- "Les idées reçues sur l'histoire de Bretagne et d'Alsace" - Avec Histoire Alsace par Istoerioù Breizh le 16/11/2019
- Démocratie et différenciation territoriale : les Alsaciens en pointe par Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh le 09/07/2019
- Démocratie et différenciation territoriale : les Alsaciens en pointe par Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh le 08/07/2019
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la rédaction de l'ABP
Plus généralement, retour des grands impérialismes en confrontations, du colonialisme (2.0), du gigantisme est une très mauvaise chose globalement pour les peuples sans Etats ou autonomie.
L'honnêteté voudrait que l'on donne tous les chiffres.
L'équation reste toujours la même en France (hors Corse, DOM-TOM) sur ces sujets : 10% farouchement pour (qui votent), 10% farouchement contre (qui votent contre ou ne votent pas) et 80% qui s'en foutent car ce n'est pas un sujet qui les intéresse.
Nous bretons, luttons contre les mêmes socialistes français qui sont prêts à toutes les manœuvres non-démocratiques pour nous imposer leur Grand-Ouest !
Pas de Pays de Loire, Pas de Grand-Ouest juste LA Bretagne avec ses 5 départements !
Merci de nous respecter.
Ils brouillent tous nos signaux. Les Bretons sur internet sont intellectuellement désarmés face à l'armada parisianiste -- elle-même bien faible face aux anglo-saxons et aux mots d'ordre de la gouvernance globale.
C'est tragique, car on sait bien que la résolution du problème identitaire français passe justement par la résolution du "problème breton" et des nationalités périphériques. Tant que la République continue d'être, en pratique, l'Empire de Paris, elle restera une pseudo-démocratie qui génère de l'aigreur et de l'injustice. Dit comme ça, on peut dire : c'est le moment... ou jamais !
Je suis totalement d'accord avec vous, et je le déplorais moi-même. En fait, mon avis c'est que le "c'est pas le moment" était souvent injustifié par le passé : c'était largement le moment justement. On a d'ailleurs eu une réforme territoriale sur le coin de table et faite n'importe comment, sans demander l'avis des personnes concernées ou des personnes les plus qualifiées par les mêmes personnes qui nous disaient "c'est pas le moment". En réalité, c'est de la réunification bretonne dont ils ne veulent pas.
Aujourd'hui par contre, ressasser en sortant l'artillerie du gigantisme symbolique est contre-productif, couplé à de crypto-consultations "sécessionistes" alsaciennes, vu le contexte de nationalisme français jamais vu depuis longtemps, de pouvoir pyramidal macronien (le modèle russe doit l'émoustiller) et de "sécessions", "pacification" et "auto-déterminations" à la sauce farces et attrapes russes qui choquent beaucoup de monde (à juste titre), ce n'est vraiment pas le moment d'exiger un "référendum" alors que nous n'avons que des opposants de partout finalement, ou d'imposer un gigantisme symbolique qui à mon avis fera plus fuir le quidam du 44 qu'autre chose.
Mais je vous rejoins sur un point. Il est vrai qu'avec la crise terminale du capitalisme et de la démocratie à l'anglo-américaine, parler de droits des peuples et l'étayer avec des référendums... est bientôt suranné. Il ne reste que le langage de la force, la trique policière et l'insurrection populaire, c'est ce qui arrive déjà à Paris atteinte du syndrome obsidional alors que c'est elle qui par ses valeurs a fait sécession de l'Hexagone - idem pour toutes les capitales du covidisme et du capitalisme de surveillance.
La première, on pourrait l'appeler "le rêve français" issu de la IIIème République ou la mise en pratique de l'universalité à la française ( la grandeur de la France c'est beau et surtout très enrichissant pour le pays!).
La seconde, on la retrouve dans votre phrase Per Yan : "À la place on a un dialogue de sourds un simili dialogue entre... jacobins de gauche et de droite." Ce que vous dites est tout à fait exact. Il s'agit ni plus ni moins que de la confiscation de la réflexion sur l'organisation sociétale en Hexagonie, depuis 2 siècles et demi au moins. Rajoutez à cela la promotion systématique de la République française dans sa version "rêve français" et son corolaire l'étouffement systématique de la "Démocratie véritable et bienveillante", vous obtenez des légitimistes pour qui un contrat de papier est tout et un idéal sociétal rien.
La dégradation de l'état-français crispe les comportements de ceux qui s'endorment chaque soir sur l'image du "rêve français"... ce rêve devient mirage et de plus en plus hypothétique comme" le rêve américain" d'ailleurs. Alors on se radicalise, la force rassure. Mais un pays au sens humain du terme se construit sur la cohérence, pas sur la force. La cohérence, c'est l'intelligence collective, la force, c'est le conflit...Il est vrai que l'intelligence collective c'est anti-constitutionnel sauf si elle est estanpillée" peuple Français". La skysophrénie guette le monde politique français, il ne sait plus comment répondre aux besoins humains qui veulent s'émanciper...Ce n'est pas dans son logiciel.
C'est pourquoi, le moment est venu de parler de choses qui se rapportent aux valeurs humaines fondamentales, parce qu'au final, il s'agit bien de valeurs humaines dont on a besoin: Langues, peuples , réunification..?. Tout simplement parce que le rêve français est mort et que les gens sont perdus avec comme valeur refuge l'état-nation qui n'offre lui aussi qu'une illusion de démocratie volontairement entretenue pour cacher l'idéal jacobin et donc la domination de certains sur les autres...Où sont les valeurs humaines dans le projet politique français?...Ce projet exclu de lui-même les valeurs humaines parce que justement il ignore les besoins de l'humain" tel son besoin d' identité dont une large facette est son identité groupale ou communautaire.. Les degrés d'individualisme, d'égoïsme, de recherche d'argent ( ou de confort outrancier) sont d'une telle intensité aujourd'hui que l'on touche l'overdose et l'écoeurement.
Quand vous parlez de peuples, de langue, de réunification, vous donnez, à l'inverse, une perspective non pas nouvelle mais une perspective qui a toujours été écartée, étouffée, une perspective humaine justement etc...et on sait bien pourquoi! ( la loi n'est elle pas faites parce que des petits malins ont déclaré que" l'homme est un loup pour l'homme", autorisant ainsi l'étouffement des groupes et des identités, jugés comme des contre pouvoirs trop dérangeants)
Les légitimistes naïfs sont de plus en plus perdus, heureusement. Vers quoi se tourneront-ils quand ils auront enfin compris?
Ils faut convaincre, c'est long surtout dans les régions dont l'acculturation de l'identité naturelle ( bretonne en ce qui nous concerne ) est malheureusement une réalité.
Je parlais du gigantisme dans les symboles, là en l'occurrence "le drapeau le plus grand".
L'abrogation programmée pour 2019 du droit d'option motiva la pétition des 100 000, mais il ne faut pas croire que cette abrogation a éteint la possibilité d'un vote consultatif. La loi en vigueur actuellement permet toujours au CD 44 ou à l'Etat d'organiser une consultation non référendaire en Loire-Atlantique pour changer de région.
La pétition est toujours en vigueur puisque le CD 44 n'a pas voté sur son intitulé exact. On attend depuis trois ans la décision du tribunal administratif.