Le président Nicolas Sarkozy a demandé que la lettre de Guy Môquet à sa mère du 21 octobre 1941 soit lue par chaque enseignant devant sa classe le 22 octobre 2007. Le « Prince » arrête le temps et s'autorise ainsi à s'introduire dans la vie scolaire de tous les établissements. L'émotion légitime suscitée par la lecture de la lettre est mise au service des intérêts politiciens de Nicolas Sarckozy loin de toute approche historique, scientifique et pédagogique.
Le pouvoir central est donc pris en flagrant délit de manipulation de l'Histoire. Guy Môquet est présenté comme un résistant français. Or, arrêté par la police française le 15 octobre 1940 à Paris, son action communiste, comme celle de son père, s'inscrivait dans le cadre du soutien au Pacte Germano-soviétique établi entre Hitler et Staline. Le Parti Communiste était alors aux ordres de l'URSS. Guy Môquet n'est donc l'auteur d'aucun acte de résistance. Il est une jeune victime dans la tourmente d'une période tragique de l'histoire contemporaine.
Lors de son discours de La Haye en 1948, Winston Churchill déclarait : « les nations européennes » deviennent « conscientes d'une souveraineté plus large qui peut seule protéger leurs coutumes diverses et distinctives, leurs caractéristiques et leurs traditions nationales, lesquelles disparaitraient certainement sous un régime totalitaire, qu'il soit nazi, fasciste ou communiste. » Le Parti Breton, dans ce prolongement, souscrit pleinement aux valeurs de paix, de démocratie et de tolérance portées par les fondateurs de la construction européenne au sortir des horreurs de la Seconde Guerre Mondiale.
pour le Parti Breton, le Président, Gérard Olliéric (voir le site)