Le Kurdistan, aujourd'hui partagé entre trois États (Turquie, Irak et Iran) est de nouveau déstabilisé par les tensions qui opposent la Turquie et la région autonome du Kurdistan irakien. Le parlement truc s'est donné le droit de mener des opérations militaires dans cette partie du territoire irakien sous prétexte d'en déloger des "rebelles" du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Le gouvernement régional kurde irakien appelle au dialogue. Jugeant préjudiciable une intervention turc dans le pays, il dénonce le recours à la violence et "les assassinats d'innocents en Turquie". Cette nouvelle crise intervient dans un contexte très tendu. L'Irak essaie de nouveau de rétablir un semblant d'équilibre, les Kurdes de Turquie sont "harcelés" par les autorités. Le simple fait de dire le mot "Kurdistan" peut entraîner des sanctions. On n'imagine mal une armée étrangère entrer sur le territoire d'un voisin au risque d'appeler cela une "invasion". Les États-Unis, souvent arbitre dans ce type de conflits, ont réaffirmé leur opposition à des interventions de cette nature.