La journée des droits de l'homme en Tunisie a été marquée une nouvelle escalade de la répression en Tunisie.
Derrière la façade accueillante de la Tunisie touristique appréciée par un flux incessant de touristes, notamment français, il y a l'autre Tunisie, une prison à ciel ouvert.
Les opposants tunisiens subissent une répression féroce, en violation de tous les textes internationaux ratifiés par ce pays. La torture, les violences multiformes, l'emprisonnement, les intimidations, les menaces restent le quotidien de toutes celles et tous ceux qui veulent le respect des droits de l'homme en Tunisie qu'ils soient politiques ou sociaux.
Le système répressif mis en place par Ben Ali rend difficile l'engagement quotidien de tous ces militants. Avec l'interdiction des associations et des partis politiques, avec le contrôle et la censure de la presse, d'internet, du fisc, du téléphone (fixe et cellulaire) et du courrier, la police maintient une chape de plomb sur leurs activités.
L'avocat Mohamed Abbou est en prison pour 2 ans pour un article contre le président Ben Ali paru sur internet. Sa femme subit un harcèlement incessant. Moncef Marzouki, ancien président de la Ligue des droits de l'homme en Tunisie, rentré après 5ans d'exil et qui appelle à la résistance pacifique, vient d'être de nouveau inquiété….
L'Union Démocratique bretonne dénonce cette répression et exprime sa solidarité avec tous les militants engagés, au risque de leur liberté et de leur vie, pour la construction d'une Tunisie démocratique et solidaire.
Pour l'UDB Nicole Logeais, chargée des relations internationales 02 99 89 10 83
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