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- Investigation -
Historique du démantèlement de la Bretagne
La Bretagne a été démantelée progressivement au fil des siècles, étape par étape, édit par édit, décret par décret.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 12/01/21 12:40

La Bretagne a été démantelée progressivement au fil des siècles, étape par étape, édit par édit, décret par décret.

  • La guerre de Bretagne, aussi dite la « guerre folle » de 1485 à 1491 tourne à la victoire des forces royales et met fin à l’indépendance du duché.

  • Avril 1491. Le roi Charles VIII entre à Nantes et créé une Haute administration financière avec un Général des finances, un Contrôleur général et un trésorier général.

  • Le 6 décembre 1491, la duchesse Anne de Bretagne épouse le roi de France Charles VIII.

  • 30 Avril 1492 : arrivée de l’administration royale en Bretagne.

  • 9 décembre 1493 : suppression de la Chancellerie de Bretagne. Philippe de Montauban est Gouverneur.

  • 1499 Mariage d’Anne de Bretagne avec Louis XII. Louis XII rétablit le Parlement de Bretagne comme « cour souveraine » ainsi que la chancellerie, le conseil, la chambre des comptes, la trésorerie et la justice.

  • Le poste de chancelier de Bretagne est supprimé en mai 1514 par le roi François 1 er.

  • Le 28 mai 1528, Renée de Bretagne dite Renée de France est déshéritée du duché de Bretagne dont elle est la duchesse selon le traité de mariage d’Anne de Bretagne avec Louis XII. Elle est mariée à 17 ans avec un obscur duc italien le duc d’Este.

  • Edit d’Union unilatéral de 1532. L’acte n’est pas ratifié par les Etats de Bretagne. La chancellerie et le gouvernement breton sont supprimés.

  • Juin 1691 : suppression de l’Amirauté de Bretagne.

  • Le 4 août 1789 : dissolution des Etats de Bretagne et de la Province de Bretagne.

  • Le 22 décembre 1789 : partition du duché en 5 départements.

  • En 1859 : création de l'Archevêché de Rennes, constitué de 4 départements des 5 issus de l'ancienne province de Bretagne. La Loire-Inférieure n'est pas incluse.

  • 1874 : Création de 21 régions militaires. Les départements bretons sont rattachés à deux régions militaires. Celle de Nantes contient la Loire-inférieure, la Vendée, le Morbihan et le Finistère. Celle de Rennes contient l’Ille-et-Vilaine, les Côtes-du-Nord et le Cotentin.

  • Trois arrêtés ministériels du 5 et 12 avril 1919 créèrent dix-sept régions économiques formées par le regroupement des Chambres de commerce et d’industrie. La Loire-inférieure et le Morbihan font partie d’une région autour de la Loire.

  • Décret du 28 septembre 1938 : création et organisation de territoires économiques. Le découpage retenu correspond trait pour trait et nom pour nom aux régions que nous connaissons aujourd'hui ou avons connu récemment avant certaines fusions. Apparition du nom « Pays-de-la-Loire ». Les sources.

  • Le 30 juin 1941, le régime de Vichy crée les super préfectures, le 44 est détaché de la Bretagne et dépend de la super-préfecture d'Angers bien qu’un retour aux anciennes provinces est prévu après la guerre.

  • Ordonnance n°45-2487 du 24 octobre 1945. De Gaulle crée des Commissaires de régions. Il reprend les super préfectures créées sous Vichy et remplace les super préfets par des commissaires de la République. Il y a 18 régions. Les sources.

  • Décret du 22 mars 1946. Fin du gouvernement provisoire. Les commissaires de la République sont supprimés. Il n'y a plus de régions.

  • Le décret du 30 juin 1955 relance l'idée de régions économiques. Les sources.

  • Un arrêté ministériel du 13 juillet 1956 du gouvernement de Guy Mollet définit une région Bretagne à quatre départements seulement. Les sources.

  • Un arrêté ministériel du 28 novembre 1956 reprend le terme « Pays-de-la-Loire » pour désigner la région comprenant le 44, le 85, le 49, le 72 et le 53.

  • Parution au JO le 6 décembre 1956 . Création des 22 régions économiques. Les sources.

  • Echec du référendum d'avril 1969 proposant une régionalisation (et la suppression du Sénat). La Bretagne proposée n'avait toujours que 4 départements.

  • La loi du 5 juillet 1972 fait de la région un établissement public. Les préfets des 22 départements chef-lieux deviennent présidents des 22 Régions. C’est le retour des super préfets de Vichy.

  • 1976 : Création de l’association Comité pour l’unité administrative de la Bretagne ou CUAB. Patrick Mareschal, ex-président du Conseil général de la Loire-Atlantique, fut le premier président du CUAB. Le CUAB est devenu Bretagne réunie. Le CUAB suivait l'action entamée par le peintre nantais Michel Noury qui créa l'association Nantes en Bretagne dans les années 1960, puis par B5 : une Bretagne à 5 départements en 1973, présidée par Yves Lainé.

  • Le 4 octobre 1977, le président Giscard d'Estaing signe la Charte culturelle bretonne. La charte concerne les cinq départements bretons ce qui fait que le 44 finance toujours des agences comme Ofis ar brezhoneg

  • La loi Defferre du 2 mars 1982 consolide et confirme la partition de la Bretagne. Les régions deviennent des collectivités territoriales.

  • La révision constitutionnelle du 28 mars 2003, inscrit les régions administratives au rang de collectivité reconnue par la Constitution.

  • Promulguée le 7 août 2015 sous le gouvernement Hollande, la loi portant sur le nouveau découpage territorial de la République ne réunifie pas la Bretagne.

  • Le 17 décembre 2018, les élus, majoritairement PS du Conseil général de la Loire-Atlantique votent contre l'utilisation du droit d'option qui autorise de revoir les limites des régions comme le demande une pétition de 105 000 électeurs de la Loire-Atlantique.

  • Le 25 juin 2019, la pétition pour l'organisation d'un référendum sur la réunification de la Bretagne est remise à l'Assemblée nationale.

  • En août 2019 : porté par le collectif Dibab et le cercle de réflexion Breizh Civic Lab, un sondage sur l’hypothèse d’une région administrative à cinq départements a été réalisé par l’institut TMO. 50% sont pour la réunification et 24% contre. 61% sont pour un référendum.

  • Conformément à une promesse électorale de la maire Johanna Rolland, le 17 décembre 2020 le drapeau breton, le Gwenn ha du, est hissé dans la cour d’honneur de la mairie de Nantes.

  • 11 janvier 2021 : Elue avec seulement 16% des inscrits sur les listes électorales, la maire de Nantes, Johanna Rolland, déclare qu’elle votera NON si un référendum est organisé pour la réunification.

Cet article a fait l'objet de 1828 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 14 commentaires
Petillon p Le Mercredi 13 janvier 2021 09:40
Rappel nécessaire et qui remet en perspective l'année 1941 souvent érigée en totem... En fait, ce démantèlement débute dès la fin de la "Guerre folle" et continu depuis... Peu importe la forme de gouvernance française (monarchie, républiques, empires et autres dictatures... Édifiant ! ).
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Muichka Le Mercredi 13 janvier 2021 22:52
je vais plus loin : rappel indispensable de l'Histoire.
Merci M. Argouarch pour cet article, qui permet de synthétiser en une fiche toutes les attaques vécues. J'aurais ajouté, en guise de conclusion, un mot sur la maire de Nantes qui vient de déclarer qu'elle voterait NON si il y avait un référendum.
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Naon-e-dad Le Jeudi 14 janvier 2021 11:49
Très utile et très précis rappel historique.
1485 à 1491 : « guerre de Bretagne », le terme est autrement plus éloquent et adapté que celui de « Guerre folle », vocable générique qui peut s’appliquer à toutes les guerres (napoléoniennes, WWI ou WWII, etc…). Les futurs historiens seraient bien inspirés de retenir désormais cette désignation de « guerre de Bretagne », explicite.
Démantèlement ? Cela prouve en creux que l’Etat en France, quelle que soit la forme de pouvoir en place (royaume, république, …) n’a cessé de percevoir dans ce conflit deux termes (deux nations ?) dont la permanence historique, comme en filigrane, le hante. Dans le cas contraire, il n’eut pas mis tant d’obstination sur la durée, à atteindre son objectif : faire disparaître le nom de « Bretagne » de la carte.
Autre stratégie, tout aussi redoutable, et tapie dans les arcanes ministérielles: la dissolution de la péninsule dans un magma territorial improbable, dénommé « Grand-Ouest ». Les Alsaciens, qui ont goûté du « Grand-Est » ont quelque idée sur la question. Ils répondent au saccage en édifiant (depuis le 1° janvier 2021) une nouvelle structure « Collectivité européenne d’Alsace ». ABP en a parlé. Voir aussi Wikipedia : ).
J’ai mis un point d’interrogation à « nation », car ce terme parait aujourd’hui fuligineux. Le concept d’« Etat-nation », que certains prétendent être « universel », parait très franco-français si l’on élargit le regard vers nos voisins immédiats. Il se pourrait même que ce concept, appliqué sans discernement suffisant dans les années cinquante - découpage de frontières africaines aussi (peu) sérieux que découpage des limites régionales métropolitaines, c’est dire ! -, soit pour une part le substrat de nos mésaventures dans la bande sahélienne.
Peut-on envisager une « nation » dans le nivellement généralisé, avec passage obligatoire à la moulinette des disparités géographiques et historiques ? En Bretagne, je pense - et j’espère ! - que l’on ne s’y résigne pas. J’espère que demain la population globalement pourra continuer de se percevoir comme « bretonne », et de le dire. Celà en se référant à un socle tangible: la péninsule. Nimbée de mers et de siècles d’histoire. Cela ne veut pas dire que tous les habitants de la péninsule soient « bretons ». Tous les habitants en France sont-ils français ? Evidemment non…
Ce qu’un décret administratif a défait, un autre décret peut le réparer. Sinon, c’est que la ligne de fracture n’est pas administrative mais passe dans les cœurs. Notables et responsables nantais (es) peuvent-ils faire fi des meurtrissures, continuer de faire montre d‘un coeur fêlé? A un moment donné la politique doit rencontrer l’assentiment profond et la réalité séculaire.
Breizh a vevo !
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Loîk Le Jeudi 14 janvier 2021 16:37
Bien de préciser ces continuelles modifications : elles montrent quasiment toutes, la volonté de ne pas faire renaître la Bretagne Historique.
Remarques :
- vote droit d'option 17-12-2018 :
Peut-être indiquer : Contre : 30 voix, Pour : 13 voix, Abstentions : 15, Non votants : 4
Face à un président PS et à un groupe PS majoritaire, farouchement opposés, à la réunification, ces résultats laissent des espoirs. En tout cas, ils demandent des débats sérieux, en particulier dans la population
- 25 juin 2019 Voir avec BR mais le but du déplacement à Paris était de déposer la pétition qui, elle, ne demandait qu'une consultation simple.
- 16% Attention " J Rolland 16%" représente « PS et ELLV » rassemblés
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Killian Le Tréguer Le Lundi 18 janvier 2021 08:57
Sur la vieille carte illustrative, on peut noter qu'il est écrit "Poitou" pour le pays-de-Retz occidental (mais dans les limites de la Bretagne), tandis que le reste du Sud-44 est clairement indiqué hors de la Bretagne.
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jo charruau Le Lundi 18 janvier 2021 11:57
Cette carte présentée en tête de l'article comme étant la frontière sud du duché de Bretagne en 1663 est complètement erronée. Pourquoi avoir présenté cette carte ? Des gens anti Bretagne s'en servent allègrement.
Depuis Alain Barbe-Torte , depuis 937, nous connaissons la limite entre Poitou et Bretagne ( entre l'Ile de Bouin et Clisson ) provenant de la dislocation du pays d'Herbauges après 840. En 1405, suite à un accord avec le duc de Bretagne et le roi de France, cette limite crénelée entre Bretagne et Poitou a été entérinée. Au moment de la Révolution, lors de la formation des départements, cette limite crénelée entre la Loire-Atlantique et la Vendée, a été modifiée à la marge dans certaines communes limitrophes.
Le devoir de Mée s'applique pour les baux ruraux en Bretagne. C'est le Thouarçais qui régit les baux en Poitou. C'est comme celà que l'on voit entre Bouin et Clisson-Tiffauges, les seigneuries bretonnes et poitevines.
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Killian Le Tréguer Le Lundi 18 janvier 2021 12:48
Cette carte n'est en réalité probablement pas si erronée . Nous nous vivons en 2021 avec des limites départementales tracées précisément (et qui ne recoupent pas forcément des limites historiques...). La carte elle, date de l'époque de la Bretagne dite historique. Les géographes de l'époque devaient être mieux au fait de qui contrôlaient quoi à l'époque (taxes, justice, usufruit etc).
Les limites de la Bretagne au sud de la Loire étaient tant militairement que juridiquement extrêmement floues. On ne connaît même pas les circonstances exactes d'un rattachement des territoires du "Vignoble nantais" à la Bretagne.
Et concrètement, il n'y avait pendant plus d'un millénaire qu'un seul pont sur la Loire (reliant des îles marécageuses à Nantes au Nord et Rezé au sud)
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jo charruau Le Lundi 18 janvier 2021 17:42
à klt, renseignez-vous.
L'histoire du doyenné de Clisson en Bretagne, de Machecoul, des domaines propres aux ducs de Bretagne au Sud de la Loire est connue depuis un millénaire. Voir les ouvrages de Jean Kerhervé, Philippe Tourault, Noël-Yves Tonnerre, Mickaël Jones...
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Yannig Coraud Le Mardi 19 janvier 2021 10:34
En Droit français au temps de la monarchie la Loi salique interdit à une femme d’hériter de la Bretagne et comme les États de Bretagne ont refusé d’entériner l’union de la Bretagne à la France , nous sommes donc sous occupation française.
Mon Professeur de Droit International est très clair sur le sujet.
Pour permettre de respecter le Droit International il faudrait qu’une Assemblée Bretonne élue au suffrage universel, et regroupant les 5 Départements bretons Cotés d’Armor, Finistère’ Ille et Vilaine, Loire Atlantique et Morbihan , votât en ce sens.
Gant ma gwellañ gourc’hemennoù
Trugarez
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Alain E. VALLÉE Le Mardi 19 janvier 2021 15:14
10 avril 1938 au 21 mars 1940 : E. DALADIER est Président du Conseil et ministre de la Défense nationale ; Il cumule deux hautes fonctions ministérielles pour la préservation de la Paix, sinon la guerre. Elles étaient déjà de grands sujets de préoccupations.
A la veille des Accords de Munich (30 septembre 1938), E. DALLADIER n’avait donc rien de plus urgent à faire, le 28 septembre 1938, que de créer des "Chambres régionales de commerce et d’industrie ».
Et ainsi démembrer l’économie bretonne par l'affectation des Chambres de Commerce de Nantes et St Nazaire à la Chambre régionale Commerce de … Angers …!
On vérifie ainsi que nuire à la Bretagne fut une passion française y compris lors des périodes les plus dramatiques de l'histoire.
AV
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Lucien Le Mahre Le Vendredi 22 janvier 2021 14:18
Indispensable aide-mémoire et commentaires intéressants, notamment concernant un visage du Sud-Loire qui calme un peu les enthousiasmes quand on observe la carte d’époque !!!
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Cyrille Guyvarc'h Le Dimanche 24 janvier 2021 04:55
"En Droit français au temps de la monarchie la Loi salique interdit à une femme d’hériter de la Bretagne et comme les États de Bretagne ont refusé d’entériner l’union de la Bretagne à la France , nous sommes donc sous occupation française.
Mon Professeur de Droit International est très clair sur le sujet.
Pour permettre de respecter le Droit International il faudrait qu’une Assemblée Bretonne élue au suffrage universel, et regroupant les 5 Départements bretons Cotés d’Armor, Finistère’ Ille et Vilaine, Loire Atlantique et Morbihan , votât en ce sens."
Très heureux de lire votre commentaire. Il fait écho... J'ai acquis cette même compréhension par d'autres voies/voix...
Heureux également d'être tombé sur ABP. Je ne suis pas né en Bretagne, contrairement à ce que mon nom pourrait laisser penser. Mais c'est bien mon nom et l'intérêt grandissant pour l'histoire de la Bretagne et de mes aïeux, entre autres choses... qui m'a indirectement conduit sur le site de Philippe Argouarch. Je me sens moins seul d'un seul coup...
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burban xavier Le Mardi 26 janvier 2021 17:54
Pour la cartographie , il faut aller aux sources de l'ancien régime c'est à dire l'évêché de Nantes et les sénéchaussées (organisme juridique carte de 1774 ) , on s'aperçoit que la Bretagne est plus grande c'est à dire les Marches de Bretagne incluent des territoires de nos jours en Vendée en Maine et Loire , en Mayenne et dans la Manche et ce depuis la création des départements , d'autre part une carte à l'issue du rétablissement du Duché avec Alan Barbetorte , la Bretagne possédait des territoires plus à L'Est , La Divatte en Maine et Loire était la frontière , L'Oudon en Mayenne voir la Mayenne elle - mm ,au nord- est la Sélune faisait office de frontière . Richard ll de NORMANDIE prit le Mont St Michel , Pontorson ville fondée par Du Guesclin (voir armoiries )14ème siècle , Ardevon est l'équivalent de Erdeven sur cette commune et signifie la falaise de sable (reuzalenn signifie = banc de sable) , St Hilaire du Harcouet( Sant Alar ar Goued) était la limite .... Richard ll de Normandie prit le territoire entre Sélune et Couesnon pour des raison de revenus le Mont rapportait beaucoup d'argent avec les pélérinages ....Cet acte eut lieu en 1019 sans aucun traité 'donc annexion) normande ...
Enfin à la Révolution française, il y eu beaucoup de discussions sur les tracés des départements dès 1790 et mm en 1789 déjà . La Loire-Atlantique actuelle a épousé les limites bretonnes mouvantes à L'Est.Les Marchetons ont pensé commerce , ports de Nantes , Pornic .... Il y a toujours un intérêt financier en jeu .
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A. Zamora Le Jeudi 4 février 2021 23:26
Je connais bien cette carte, une des plus ancienne. Elle est issu du fameux atlas Maior produit pas des cartographes flamands dirigés par Blaen au XVIIe siècle. La limite sud de la Bretagne est fausse. Une erreur de traçage de ligne. En consultant les autres cartes de l'atlas, celle de l'ouest de la "Gallia", de l'Anjou, du Poitou, on retrouve les bonnes limites dessinés du sud de la Bretagne avec Clisson en Bretagne. Le gars chargé de dessiné la frontière sud sur la Carte de la Bretagne c'est trompé. Ce sont des cartes remarquables pour l'époque, précurseurs mais avec beaucoup d'inexactitudes ou d'erreurs.
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